Sexualité et (ou) Nirvana. Avec Françoise Bonardel et Daniel Odier sur France Culture.


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03.01.2019

Nos sociétés deviennent de plus en plus transparentes en ce qui concerne les réalités sexuelles. La recherche de sens, elle, continue d'être un besoin nécessitant d'être assouvi. Ces deux préoccupations fondamentales de l'Homme sont-elles des planètes différentes ?
C'est pour en discuter que sont reçus Françoise Bonardel, philosophe des religions et essayiste française, et Daniel Odier, poète et grand connaisseur du tantrisme. Les deux invités nous permettent d'aborder les grands courants spirituels orientaux tels l'hindouisme, le bouddhisme et surtout le tantrisme kashmirien pour lequel une sexualité maîtrisée peut aider à l'épanouissement de l'être et à son éveil.

Émission "Matières à penser", animée par René Frydman.

Judéophobie et christianophobie. Avec Alexandre Del Valle pour l'Amitié Judéo-Chrétienne de France à Boulogne-Billancourt.


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17.01.2012

Alexandre Del Valle, spécialiste des relations entre civilisations et tout spécialement des questions liées au monde arabe, nous livre les résultats de l'enquête approfondie qu'il a mené sur les persécutions des chrétiens à travers le monde. Pays musulmans, dictatures communistes, environnement hindouiste : les chrétiens sont aujourd'hui le groupe religieux le plus persécuté en nombre de victimes et de pays.
Y-a-t-il des similitudes avec l'antisémitisme auquel dû et doit encore faire face le peuple juif ? Que penser également de la notion d' "islamophobie", souvent invoquée en occident par des associations communautaires musulmannes ?
Une plongée dans la géopolitique des tensions ethnoreligieuses de notre temps.

Occident, Orient : craintes et espoirs. Avec Bruno Gollnisch pour E&R à Reims.


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21.01.2016

Dans cette période troublée où les peuples européens sont agressés de toutes parts, il est clair que les problèmes des français ne peuvent être résolus sans prendre un peu de hauteur. Qui de mieux placé qu’un député européen, patriote et très au fait du droit international comme Bruno Gollnisch, peut nous éclairer sur les problèmes réels et les solutions possibles ?
Cette conférence nous expose donc la position de la France dans le chaos mondialisé. Et en plus du constat que chacun peut faire pour son cas personnel, la structuration des difficultés que doit affronter notre pays est présentée avant de terminer avec quelques solutions réalistes pour nous donner espoir et organiser la lutte.

La question du sacrifice. Avec René Girard à la Bibliothèque nationale de France.


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10.2002

La réflexion anthropologique a longtemps perçu dans le sacrifice sanglant une espèce d’énigme qu’elle s’est efforcée de résoudre, mais sans y parvenir. On s’est dit alors que le sacrifice en général, le sacrifice en soi, n’existe peut-être pas.
L’hypothèse d’une illusion conceptuelle est légitime en tant qu’hypothèse mais, dans la seconde moitié du XXe siècle, elle s’est durcie en un dogme d’autant plus intolérant qu’il croit triompher de l’intolérance occidentale, de notre impérialisme de la connaissance. Sous l’emprise de ce dogme, la majorité des chercheurs a rejeté la théorie mimétique qui réaffirme la nature énigmatique du sacrifice et enracine son universalité dans la violence mimétique de tous les groupes archaïques.
Pour illustrer la théorie mimétique, René Girard interroge la plus puissante réflexion religieuse sur le sacrifice, celle de l'Inde védique, rassemblée dans les vertigineuses Brahmanas. On trouve dans la Bible des violences collectives semblables à celles qui engendrent les sacrifices mais, au lieu de les attribuer aux victimes, la Bible et les Évangiles en attribuent la responsabilité à leurs auteurs véritables, les persécuteurs de la victime unique. Au lieu d'élaborer des mythes, par conséquent, la Bible et les Évangiles disent la vérité : on y trouve l'explication du processus sacrificiel, le processus victimaire ne peut donc plus servir de modèle aux sacrificateurs.
En reconnaissant que la tradition védique peut conduire elle aussi à une révélation qui discrédite les sacrifices, loin de privilégier indûment la tradition occidentale et de lui conférer un monopole sur l'intelligence et la répudiation des sacrifices sanglants, l'analyse mimétique reconnaît des traits comparables mais jamais vraiment identiques dans la tradition indienne. Même si nous restons incapables de débrouiller vraiment le rapport qui unit et sépare ces deux traditons, ces conférences nous permettent d'apprécier un peu mieux leur richesse et leur complexité.