L'évolution du dispositif militaire états-unien en Afrique. Avec Clément Nguyen à l'Université Réelle de Montpellier.


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04.03.2017

Assistons-nous à la naissance d'un nouvel impérialisme américain en Afrique ?
Clément Nguyen, dont les domaines de recherche recouvrent l'analyse des crises politico-militaires en Afrique sub-saharienne depuis la fin de la Guerre froide et l'étude des différents ressorts de la politique étrangère américaine, nous propose une synthèse de ses travaux.

Les enjeux de la partition du Soudan. Avec Michel Raimbaud au Cercle Aristote.


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2014

Taillé à l'échelle d un mini-continent, l'ex-Soudan anglo-égyptien est structuré autour du Nil et de ses affluents. Bien doté en voies d'accès par ce puissant réseau hydrographique et sans frontières naturelles très dissuasives, il est depuis toujours une terre de passage, largement ouverte sur les neuf pays de son voisinage : l'Égypte, la Libye, le Tchad, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, l'Ouganda, le Kenya, l'Éthiopie et l'Érythrée. Cette position stratégique constitue un atout précieux, mais l'expose à tous les dangers et à toutes les convoitises, d'autant plus qu il est bien doté en richesses naturelles.
À l'indépendance, proclamée le 1er janvier 1956, les gouvernants (nordistes) se trouvent confrontés à un défi redoutable : comment reconstruire cet espace immense fruit d'une épopée "égypto-ottomane" bicentenaire dont le devenir a été fragilisé par 56 années de colonisation britannique ? Le Soudan vivra son demi-siècle d'existence dans une instabilité chronique, sur fond de coups d'État et de guerre civile, à la recherche d'une identité controversée (arabo-musulmane ou arabo-africaine), en quête d'une paix insaisissable entre l'État "nordiste" et les mouvements sudistes.
Par un mauvais coup du destin, l'accord signé à Naivasha entre Khartoum et le SPLM de John Garang, censé privilégier l'unité, débouchera sur la partition (par référendum), sans même amener une paix véritable, la "communauté internationale" se débarrassant cyniquement d'un conflit qu'elle avait attisé et laissant aux protagonistes le soin de régler les modalités de leur divorce. La République du Soudan du Sud est née le 9 juillet 2011, sonnant ainsi le glas de l'unité pour le géant arabo-africain.
Le nouvel État, le plus déshérité de la planète, est déjà sous la coupe américano-israélienne et sous la menace des prédateurs (multinationales, financiers...).
Pour sa part, le "Soudan maintenu", amputé en territoire, en population et en ressources, est au pied du mur, sous pression des "pays de l'arrogance", l'Occident ayant trouvé au Darfour le nouveau Sud-Soudan dont il rêvait et dans la Cour Pénale Internationale un nouvel instrument d'ingérence.
Dans ce contexte, l'établissement de relations "fraternelles" entre les deux Soudans paraît illusoire.

L’humanitaire a-t-il tous les droits ? Avec Rony Brauman pour Politique Autrement.


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22.01.2008

L’affaire de l’Arche de Zoé a mis en évidence une sorte de nouvelle innocence bourrée de "bonnes" intentions. Sauver des enfants en les arrachant à leur milieu d’origine est devenu partie intégrante d’une logique de l’urgence qui fait fi de la réalité des situations et des peuples.
À quels effets délétères conduit une tel angélisme ? D’où vient cette interprétation de l’aide humanitaire ?