URSS, une histoire renouvelée depuis l'ouverture des archives. Avec Aymeric Monville au café marxiste à Paris.


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17.04.2022

Depuis l'ouverture des archives après la fin de l'Union soviétique, l'histoire soviétique ne peut plus décemment se faire sur le mode de la propagande de guerre à laquelle nous avait habituée la guerre froide.
Aymeric Monville, éditeur de nombreux livres d'histoire en ce domaine et auteur d'un ouvrage de synthèse sur la question, aborde différents historiens qu'il a publiés : Viktor Zemskov, premier historien à être allé dans les archives et vis-à-vis duquel toute la recherche en soviétologie a toujours été tributaire ; Marc Tauger qui a considérablement enrichi notre vision de l'agriculture soviétique ; ou encore Grover Furr et d'autres auteurs qui nous donnent une vision renouvelée du rapport Khrouchtchev ou encore des procès de Moscou.
À l'heure actuelle où notre état-major prétend préparer la France à une "guerre de haute intensité" contre la Russie – car sinon contre qui d'autre ? –, puisse ces travaux renforcer la compréhension mutuelle entre Russes et Français, aujourd'hui comme hier mise à mal par les tambours de guerre et les marchands de canons.

Sur l'historiographie de la période stalinienne. Avec Aymeric Monville pour le Cercle Universitaire d'Études Marxistes.


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11.2020

L'histoire de l’Union soviétique – si elle mérite encore le nom d'histoire – se caractérise dans notre pays par l'absence de débat contradictoire. Le consensus politique veut que la droite attaque Staline comme incarnation-repoussoir de tout système socialiste et la gauche, comme symbole du fourvoiement de nobles idéaux. Imperturbablement donc, les opérations de propagande se succèdent sur le mode du film d'horreur, du Tyran rouge à l'Ombre de Staline et ce, jusqu'à l'eschatologique Apocalypse Staline.
L'actuelle réactivation des vieux "bobards" colportés par la guerre froide vise manifestement à exclure les communistes de l'espace public. Elle entre néanmoins en contradiction avec la tendance actuelle, liée à l'ouverture des archives de l'URSS, qui fait litière d'un certain nombre de légendes noires.
Étayée par une proximité avec de nombreux chercheurs et fruit d'une activité éditoriale concernant l'Union soviétique de près de quinze ans, le travail d'Aymeric Monville n'est pourtant pas dépourvue d'un esprit polémique et partisan. Mais quand le Parlement européen n'hésite plus, désormais, à décréter une équivalence entre nazisme et communisme, n'est-ce pas plutôt cette apparente "impartialité", indifférente à ce que Hitler ait gagné ou non en 1945, qu'il conviendrait d'interroger ?

La gauche révisionniste. Avec Thierry Wolton sur Radio Courtoisie.


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02.06.2019

Nier l'existence des crimes contre l'humanité, en minimiser les faits ou les déformer est du négationnisme. Sont des négationnistes ceux qui doutent de la réalité des camps d'extermination nazis, qui remettent en cause l'unicité de la Shoah. Refuser de reconnaître ou relativiser le génocide arménien et le massacre des Tutsis est aussi du négationnisme.
En revanche, minimiser le nombre des victimes du communisme, dénier aux régimes communistes leur caractère totalitaire, continuer à présenter l'enfer vécu par ceux qui l'ont connu comme une nostalgie, n'est pas considéré comme une négation de l'histoire du XXe siècle.
Pourquoi ne parle-t-on pas de négationnisme de gauche, d'où vient ce blocage, quels sont ceux qui le pratiquent, que cachent-ils, quelles conséquences cet escamotage du passé a-t-il sur notre monde actuel qui en est l'héritage ?
Thierry Wolton décrit les mécanismes de cette résistance aux vérités dérangeantes, et analyse la manière dont cet aveuglement historique conditionne les enjeux actuels : terrorisme islamique, montée du populisme, renouveau du nationalisme, retour de l'antisémitisme.
Regarder l'histoire en face, sans mensonge ni omission, est une nécessité pour se garder de ce que la nature humaine est toujours capable de reproduire. Dénoncer le négationnisme de gauche au même titre que les autres négationnismes n'est pas seulement une affaire de morale, c'est aussi une question de sauvegarde.

Émission du "Libre Journal des amitiés françaises", animée par Thierry Delcourt.

Alexandre Soljénitsyne. Avec François Bousquet et Christian Brosio sur Radio Courtoisie.


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14.08.2008

"Toute ma vie, j'ai couru comme dans un marathon", disait Soljénitsyne. C'était un athlète et un moujik. Ses livres ont été comme un coup de tonnerre. Ils ont produit une onde de choc plus grande encore que le rapport Khrouchtchev.
Tout était surdimensionné chez Soljenitsyne : les livres, la stature, le fardeau, la russité, le public. Tout, sauf une chose : le refus qu'il a adressé au mensonge.
Car cette dissidence est commune à tous les hommes. Elle se trouve en dépôt en chacun de nous. Comme une graine. À charge pour les uns et les autres de la cultiver.

Émission du "Libre Journal" de Claude Giraud.

Alexandre Soljenitsyne (1918-2008). Avec Chantal Delsol au Collège des Bernardins.


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07.06.2017

Le dissident russe passé du goulag à la célébrité fut l’un des artisans de la chute du Mur, en racontant dans les détails ce qui se passait dans l’antre du diable.
Ce à quoi va nous intéresser la philosophe Chantal Delsol ici, c’est la pensée philosophique et politique dont se réclame l’auteur – celle d’avant la révolution, pour ainsi dire ressuscitée, et ce que signifie cette résurrection pour la Russie et pour le monde.

Une conférence de l’Observatoire de la modernité.

"Une journée d'Ivan Denissovitch" de Soljénitsyne, par Henri Guillemin.


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03.07.1963

Henri Guillemin présente, courant juillet 1963, "Une journée d'Ivan Denissovitch" de l'écrivain et dissident Alexandre Soljénitsyne au public suisse.