L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose un commentaire de l'actualité focalisé sur les tendances lourdes qui structurent l'équilibre précaire de nos sociétés et sur les éléments de rupture qui viennent le perturber.
Au menu des mois de décembre 2018 et janvier 2019 :
- 0'01'00 : Le postérisé du mois (Bachar el-Assad)
- 0'03'45 : Démographie et flux migratoires
- 0'14'45 : Energies et technologies
- 0'19'45 : Géopolitique
- 0'38'00 : Economie et écologie
- 0'55'15 : Eurocrise
- 1'09'15 : Politiques intérieures
- 1'09'30 : Cultures et société
Au lendemain de l'élection présidentielle de 2017, le politologue et spécialiste des études d'opinion Jérôme Sainte-Marie avait expliqué que le clivage droite-gauche s'estompait au profit d'un affrontement entre "libéralisme élitaire" et "souverainisme populaire" dont les Français avait de plus en plus nettement conscience et qui pourrait conduire à de très fortes tensions si un programme ultralibéral était appliqué.
Alors que les Gilets Jaunes semblent lui donner raison, que peut-on attendre comme réaction de la part du "bloc bourgeois" derrière Macron ?
Le publiciste Yannick Jaffré nous propose une analyse de l'actualité politique au prisme des enseignements du Prince de Machiavel.
Du sens des actions d'Emmanuel Macron jusqu'à la remise en perspective historique de l'irruption du peuple français sur la scène politique (les Gilets Jaunes), nous est proposée une réflexion politique de haute tenue pour comprendre les enjeux actuels.
Léché, lâché, lynché. La règle des trois 'L' est bien connue parmi ceux qui connaissent gloire et beauté. C'est ce qui arrive à Emmanuel Macron. Hier, le beau monde des médias le léchait avec ravissement, et voilà qu'aujourd’hui le peuple demande sa tête au bout d'une pique. Le petit prodige est devenu le grand exécré.
Rien d’étonnant, les riches l'ont embauché pour ça, il est leur fondé de pouvoir, il est là pour capter toute l'attention et toutes les colères, il est leur paratonnerre, il est leur leurre, en somme. Tandis que la foule hurle "Macron, démission", ceux du CAC 40 sont à la plage. Un excellent placement, ce Macron. De la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune à la "flat tax" sur les revenus des capitaux, de la baisse de l'impôt sur les sociétés à la loi Travail qui facilite les licenciements, il n'a pas volé son titre de président des riches.
Mais pourquoi lui ? Comment est-il arrivé là ? À quoi ressemblent les crabes du panier néolibéral d'où est sorti ce premier de la classe ? Une caste, un clan, un gang ? Le cercle du pouvoir, opaque par nature, suscite toujours fantasmes et complotisme aigu. Il est très rare qu'une personne du sérail brise l'omerta.
Juan Branco vient de ce monde-là. Avocat, chercheur, diplômé des hautes écoles qui fabriquent les élites de la haute fonction publique, à 30 ans il connaît ce monde de l'intérieur. Sur son blog, il publie en ligne CRÉPUSCULE, une enquête sur les ressorts intimes du pouvoir macroniste et ses liens de corruption, de népotisme et d'endogamie, "un scandale démocratique majeur : la captation du pouvoir par une petite minorité, qui s'est ensuite assurée d'en redistribuer l'usufruit auprès des siens, en un détournement qui explique l'explosion de violence à laquelle nous avons assisté."
L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose une dissection du mouvement des Gilets Jaunes et des causes qui ont amené une partie du peuple français à se révolter.
- 0'00'15 : la nature de l'évènement
- 0'05'15 : une combinaison de facteurs
- 0'21'45 : les faits tels qu'ils sont connus
- 0'39'15 : conséquences vraisemblables
- 1'02'30 : leçons utiles
Ils ont fait la Une de tous les journaux depuis plus d’un mois, les gilets jaunes sont partout. Sur les ronds-points, aux péages, dans les villes et à Paris. Pour contenir le mouvement, l'exécutif a déployé un dispositif policier record. Quelques jours plus tard, la terreur secoue une nouvelle fois la France. Mardi soir, le célèbre Marché de Noël de Strasbourg, déjà cible d'un attentat avorté en 2000, est attaqué par Chérif Chekatt, un criminel fiché S déjà précédemment condamné à 27 reprises.
Comment analyser ces deux événements prédominants ? Le gouvernement a-t-il profité de l’actualité au détriment des gilets jaunes ? Quelles conclusions tirer de l’action des pouvoirs publics ? Les institutions protègent-elles encore les citoyens, ou sont-elles trop occupées à jouer leurs propres survies ?
Émission "Samedi Politique", animée par Élise Blaise.
Au lendemain de l'acte IV de la révolte des Gilets Jaunes à Paris et partout en province, Youssef Hindi tente de décrypter la nature de ces événements insurrectionnels qui se déroulent sous nos yeux. Sachons profiter de cette opportunité historique qui se présente et ne laissons s'engouffrer dans ce mouvement ceux qui savent exploiter ce genre d'évènement.
- 00:00 - Introduction
- 01:00 - Cette révolte des “gilets jaunes” est de par genèse sans précédent historique. Vous aviez prédit dès 2016 qu’une “révolte populaire est en train de couver et qu’il faudra se tenir prêt à accompagner ce mouvement”. Pourriez-vous nous détailler cela au regard de l’actualité brulante ?
- 07:06 - En quoi ce soulèvement est si inattendu quand on sait que l’oligarchie au pouvoir pratique l’ingénierie sociale et généralement pilote ce type d’événement ?
- 12:20 - Vous ajoutiez en 2016 que le pouvoir allait tout faire pour dévier cette révolte en guerre ethnique prophétisée par Eric Zemmour qui commentait hier encore cette actualité comme étant “la France Johnny Halliday qui se soulève”. Comment se fait-il que ce choc inter-confessionel n’ai pas eu lieu, et comment expliquer que les banlieues ne se sont pas mêlées au conflit ?
- 18:43 - Que répondez vous à ceux qui s’empressent de remarquer en un coup d’oeil qu’il n’y a pas de musulmans patriotes dans la rue, visant sans aucun doute possible le positionnement de main tendue initié par Egalité et Réconciliation depuis plusieurs années ?
- 21:23 - Dans sa dernière allocution en date, Alain Soral disait “ Voici le temps de la France profonde face à l’état profond” pourriez vous commenter cette affirmation ?
- 23:33 - Il semblerait que la Russie liquide ses dollars pour de l’or, comme lors de crises d’avant guerre. Cette insurrection des gilets jaunes n’est-elle pas une manipulation visant à occulter la ratification du traité de Marrakech ?
- 26:07 - Les gilets jaunes sont un mouvement sans leader, comment peut on prendre “les clés du camions” sans leader ?
- 30:54 - Le mouvement des gilets jaunes n’est-il pas une façon de dévier la colère des français au regard du Pacte de Marrakech ?
- 32:25 - Les manifestants parlent régulièrement aux micros mainstream de 6e république voir même de démocratie participative portée par Etienne Chouard notamment. Or vous écrivez dans un article du 24 janvier 2017 que nous sommes à la fin de la démocratie. Pourriez vous nous détailler cela ?
- 39:25 - Concernant la contagion de ce mouvement aux pays d’Europe de l’ouest voir même à Hébron, vous disiez que la Russie doit y être attentive, pourquoi ?
- 44:00 - Nous avons tous été étonnés de la dernière couverture de Paris Match ou Hervé Ryssen semblait y apparaitre de façon fortuite. Pensez vous que cette couverture est une maladresse ou une volonté de discréditer les gilets jaunes par l’anathème antisémite ?
- 48:22 - Que peut-on dire de Daniel Cohn Bendit, leader de la révolte de 68 ?
- 49:55 - Quid du travail d’Egalité et Réconciliation ou du vôtre ? Vous dites qu’il faut avoir des coups d’avance, mais que peut-on faire à part d’éveiller les consciences ?
- 52:35 - La France était jusqu’à il y a peu encore la fille ainée de l’Eglise. Pensez vous que le peuple français est zombifié si profondément que le retour du Roi est impossible ?
- 55:22 - Qu’est ce qui fait selon vous que les adeptes d’Etienne Chouard et des Assemblée Constituantes n’arrivent pas à comprendre que le meilleur des tirages au sort c’est la Monarchie ?
Pierre-Yves Rougeyron se donne pour but, dans cette émission, de présenter les livres qui contribueront à nous armer intellectuellement dans la lutte qui nous attend : recouvrer une France souveraine et forte au sein du concert des nations.
Cette tâche demande des individualités structurées, conscientes des dangers qui les guettent, fières de leurs racines et constantes dans leur engagement.
En un mot, des hommes debouts.