Les classes populaires subissent un éloignement géographique, social, politique et culturela alors qu'ils sont pourtant la majorité. Ils sont aussi à l'origine de toutes les contestations actuelles, qui ne ressemblent à aucun des mouvements sociaux des siècles passés. Ils sont les dépossédés.
Le géographe et essayiste Christophe Guilluy montre comment les classes populaires répondent magistralement à leur disparition programmée, en imposant une alternative à un modèle condamné.
Émission "En toute vérité", animée par Alexandre Devecchio.
Alors que Jean-Louis Borloo vient de proposer un Nième plan de la ville, l'urbaniste et essayiste Pierre Le Vigan vient nous exposer les enjeux politiques de cette actualité urbaine.
Il a en effet récemment publié aux éditions de La Barque d'Or un essai sur les métamorphoses de la ville depuis l’antiquité qui est une excellente synthèse sur l'urbanisme.
Émission "La Méridienne", animée par Jean-Louis Roumégace.
Polémique, chute et ressurection : voilà un entretien qui s'inscrit bien dans la parution du dernier roman d'Alain Soral.
Une rencontre cérébrale où l'agitateur aborde la thématique de la chute, son sens de l’éthique, sa haine des médias, son passé dans la drague, son mariage à l’église, sa nostalgie de vieux Paname et ses problèmes avec les esquimaux...
La gentrification désigne un processus de conquête des quartiers populaires par les classes moyennes et supérieures, qui passe par la transformation du bâti, avec ou sans l’appui des pouvoirs publics. Les classes populaires qui vivaient dans ces quartiers s’en trouvent peu à peu évincées.
Anne Clerval nous montre que ce processus de dépossession des classes populaires se fait en plusieurs temps et à plusieurs échelles, de la recomposition internationale de la division du travail et de ses conséquences au centre des métropoles, à la spéculation immobilière dans ces mêmes espaces très convoités, en passant par les opérations de revalorisation symbolique d’un quartier menées tant par les gentrifieurs, les médias que les pouvoirs publics municipaux.
À ces différents niveaux, la gentrification pose la question du droit à la ville et du rôle de la petite bourgeoisie intellectuelle dans la dépossession des classes populaires.
La gentrification désigne un processus de conquête des quartiers populaires par les classes moyennes et supérieures, qui passe par la transformation du bâti, avec ou sans l’appui des pouvoirs publics. Les classes populaires qui vivaient dans ces quartiers s’en trouvent peu à peu évincées. À partir de l’exemple de Paris, je montrerai que ce processus de dépossession des classes populaires dans la ville se fait en plusieurs temps et à plusieurs échelles, de la recomposition internationale de la division du travail et de ses conséquences au centre des métropoles, à la spéculation immobilière dans ces mêmes espaces très convoités, en passant par les opérations de revalorisation symbolique d’un quartier menées tant par les gentrifieurs, les médias que les pouvoirs publics municipaux. À ces différents niveaux, la gentrification pose la question du droit à la ville et du rôle de la petite bourgeoisie intellectuelle dans la dépossession des classes populaires.
L'intervention se fait dans le cadre du colloque "Penser l'émancipation", réuni à l'Université de Lausanne.