Évolution, la preuve par Marx. Avec Guillaume Suing sur Radio Campus Lille.


(0)
915 Vues
0 commentaire
11.05.2016

Alors que le mouvement social fait rage, plusieurs militants CGT sont rassemblés, dont Guillaume Suing, pour parler de l'actualité politique et du livre que ce dernier vient de faire paraître aux éditions Delga : Evolution : la preuve par Marx.
Agrégé de biologie, Guillaume Suing nous intéresse aux manifestations de la vie et à l'évolution des formes multiples qu'elle prend. S'inscrivant dans les pas de Engels et de sa Dialectique de la Nature, il nous montre les enjeux et l'actualité de ces débats.

L'antiracisme doit-il craindre la notion de race ? Avec Wiktor Stoczkowski à la Maison des Sciences de l'Homme des Alpes.


(0)
826 Vues
0 commentaire
09.10.2018

L'antiracisme moderne naquit après la défaite du nazisme, sous les auspices des organisations internationales nouvellement créées. Pour lutter contre le racisme, ces organisations ont décidé d'éradiquer la notion de races humaines.
Jusqu'au début des années 2000, la science apportait un soutien unanime à cette idée. En effet, la génétique des populations alors en vogue semblait démontrer que les races humaines n'existent pas. Mais la situation a changé au début du XXIe siècle, avec l'invention de nouvelles méthodes d'exploration du génome humain.
L'anthropologue Wiktor Stoczkowski présente, au cours de cette conférence, les résultats de ces différentes recherches, afin d'analyser leurs conséquences sociales, politiques et morales.

Biologie et Marxisme : un conflit enfin résolu ? Avec Guillaume Suing au séminaire "Marx au XXIème siècle" à la Sorbonne.


(0)
1162 Vues
0 commentaire
15.10.2016

Agrégé de biologie et membre du Cercle Henri Barbusse, Guillaume Suing présente son livre Evolution : la preuve par Marx paru aux éditions Delga. Il s'agit de reprendre une tradition critique du marxisme vis à vis des sciences modernes, en particulier des sciences de la nature, tout en proposant pour l'époque actuelle une définition matérialiste dialectique de la matière vivante à la lumière des récentes découvertes en génétique et en épigénétique.

Reproduction artificielle et marchandisation du vivant. Avec Alexis Escudero sur France Culture.


(0)
1201 Vues
0 commentaire
27.09.2014

La procréation médicalement assistée (PMA) n'a rien à voir avec l'égalité des droits ; elle doit être combattue en tant que telle, et non pas pour son extension aux homosexuels ; nous n’avons rien à gagner, et tout à perdre à la reproduction artificielle de l'humain : autant d’évidences qu'Alexis Escudero nous rappelle.
Eugénisme, marchandisation du vivant, manipulation génétique des embryons, transhumanisme : la PMA, ni pour les homos, ni pour les hétéros !

Histoire des théories biologiques. Avec André Pichot à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon.


(0)
868 Vues
0 commentaire
11.03.2004

André Pichot, historien des sciences, articule dans cette conférence les trois grandes théories du vivant ayant cours depuis le XVIIe siècle : les théories mécanistes (l'animal-machine de Descartes), chimiques (Van Helmont) et historiques (Lamarck).
Cette approche donne un vision panoramique permettant d'éclaircir la philosophie sous-tendant les sciences biologiques actuelles.

Industrialisation du vivant et reconquêtes paysannes. Avec Christophe Bonneuil et Céline Pessis aux rencontres de l'Atelier Paysan à Baumont-les-Valence.


(0)
742 Vues
0 commentaire
30.04.2017

L’industrialisation du vivant en agriculture date du XIXe siècle, siècle positiviste, résolument confiant dans les techno-sciences et les promesses de maitrise qu’elles comportaient. On y retrouve la première intervention de biologiste sur les levures de bières pour les standardiser et uniformiser les produits. Le développement des colonies a également été moteur de premiers essais de mécanisation, dont les logiques seront ensuite rapatriées en métropole.
Face à ce mouvement, des organisations néoluddites tentent de développer une autre technique. C’est le mouvement de l’agriculture biologique avec son rapport différent au sol et au vivant. C’est le mouvement des semences paysannes, qui refuse la simplification et le contrôle génétique par les industries. C’est enfin l'Atelier Paysan et son travail sur la souveraineté technologique des paysans, qui permet de s’autonomiser en se réappropriant collectivement des savoirs autour de l'outil de travail des fermes.

L'utopie de la santé parfaite. Avec Lucien Sfez à l'Ecole Normale Supérieure de Paris.


(0)
1337 Vues
0 commentaire
18.06.2002

Venue d’Amérique, comme l’idéologie de la décision des années 70 et celle de la communication des années 80, l’utopie de la "santé parfaite", qui les relaie, est l’avatar le plus achevé du technoscientisme.
Dans cette intervention, Lucien Sfez décrit ces grandes aventures qui pourraient avoir une influence capitale sur nos sociétés : le gigantesque projet de séquençage du génome humain, l’expérience Biosphère II et les tentatives de créer sur ordinateur des êtres artificiels (artificial life). Trois cheminements vers la surhumanité, vers un Adam d’avant la chute, en quelque sorte vers l’immortalité...
Mais les aspirations au retour à l’origine, à l’indistinction des sexes, à la totale propreté, à une hygiène alimentaire absolue et à une sécurité sans faille, toutes fruits de l'utopie, ne sont-elles pas autant de manières de camoufler les divisions sociales et de les perpétuer ?

Théories biologiques et philosophie de la biologie. Avec Henri Atlan à la Maison des Sciences de l'Homme.


(0)
1200 Vues
0 commentaire
15.07.2002

C'est au cours de ses premiers travaux de recherche portant sur le vieillissement et son mécanisme de désorganisation qu'Henri Atlan s’intéresse à la notion d’organisation et aux facteurs d’organisation et de développement. Il développe alors une espèce de formalisme qui permet de comprendre comment se fait la création de diversité, de complexité à partir d'événements aléatoires, de perturbation sur des systèmes organisés, sous certaines conditions. Là où l'on pense alors que des perturbations aléatoires ne peuvent avoir qu’un effet négatif, de destruction de toute l'organisation, il est possible de montrer que dans certaines conditions, les facteurs de perturbation ou "bruit" peuvent favoriser l'émergence de nouvelles formes d'organisations, de formes d'auto-organisation.
Dès que le code génétique est déchiffré, ces considérations n'ont plus d'importance dans la communauté des biologistes. S'impose alors la métaphore du "programme génétique", c’est-à-dire le parallèle, par raisonnement analogique, entre la structure de l'ADN et un programme d'ordinateur.
Or, Henri Atlan affirme que les organismes vivants ne peuvent pas être réduits à la structure des gènes et remet en cause le tout-génétique. Tout n'est pas écrit dans les gènes sans pour autant dire qu'il n’y a pas de déterminisme biologique. Il existe d'autres déterminismes - mécaniques, physico-chimiques et biologiques - qui ne sont pas génétiques. Pour comprendre le fonctionnement des gènes, il faut s'intéresser à leur organisation, au sens d'une organisation complexe. D'où un renouveau de l'interrogation de recherche de techniques de modélisation pour essayer de maîtriser d'une certaine façon la bio-complexité.
Henri Atlan mentionne également la place de la philosophie dans sa réflexion scientifique, particulièrement celle de Spinoza et l'importance du spinozisme actualisé et parle des activités du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé.