Le blasphème, ce crime sans victime, n'est plus frappé d'interdit en France. Mais pour autant, peut-on se moquer de tout ? La profanation doit-elle être considérée comme un droit de l'homme ? Y-a-t-il des limites à la liberté d'expression ? Comment concilier la salutaire insolence du rire et le respect nécessaire des convictions d'autrui ?
Ces questions nous hantent depuis la publication par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet en février 2006.