Ernst Kantorowicz, le grand historien de l'Etat moderne. Avec Guillaume Travers pour Ego Non.


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04.2023

A travers ses livres et ses articles, le grand historien de l'État Ernst Kantorowicz a renouvelé l'étude de la "théologie politique" et a bouleversé notre compréhension de la genèse de l'État moderne depuis le Moyen-Âge. Admiré des médiévistes et des historiens, pour sa magistrale biographie de L'Empereur Frédéric II et pour Les deux corps du roi, Kantorowicz demeure toutefois peu connu du grand public. Une lacune que Guillaume Travers se fait fort de combler en retraçant la vie et la pensée d'une figure majeure de la "Révolution conservatrice allemande" et d'un des historiens les plus importants du XXe siècle.

 - 0'00'00 : Introduction
 - 0'09'39 : Les premières années de Kantorowicz
 - 0'22'04 : Le cercle de Stefan George
 - 0'41'59 : Frédéric II
 - 0'58'32 : L'exil
 - 1'05'55 : Une nouvelle conception du temps au Moyen-Âge
 - 1'17'45 : Théologie politique - parallèle avec Carl Schmitt
 - 1'23'17 : Les Laudes Regiae
 - 1'29'40 : Kantorowicz et le maccarthysme
 - 1'34'41 : Les deux corps du roi
 - 1'50'07 : Les dernières années et la postérité
 - 1'56'04 : Conclusion et conseils de lecture

La féodalité. Avec Dominique Venner, Pierre de Meuse et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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10.03.2004

Qu'est ce que la féodalité ? Ce système social, qui a existé en Europe pendant de longs siècles et qui incarnait un certain héritage culturel, n'est plus.
C'est l'État qui a écrasé ce cadre structurant, défenseur de la nation vivante. Nos manuels scolaires nous ont inculqué une admiration béate pour la façon dont les Bourbons ont écrasé la "féodalité", c’est-à-dire la noblesse et les communautés qu’elle représentait. 
En étranglant la noblesse et les communautés enracinées, cette dynastie détruisait le fondement de l’ancienne monarchie. Ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, la Révolution individualiste (droits de l’homme) triomphait en France alors qu’elle échouait partout ailleurs en Europe grâce à une féodalité et à des communautés restées vigoureuses. 
La réalité, c’est qu’en France l’État n’est pas le défenseur de la nation. C’est une machine de pouvoir qui a sa logique propre, passant volontiers au service des ennemis de la nation et devenant l’un des principaux agents de déconstruction identitaire.
Devrions-nous renouer avec cette organisation millénaire ?