C'est en compagnie de Jean-Marc Jancovici, ingénieur et spécialiste des énergies, que l'on revient sur la montée de l'extrême droite en Europe et les causes profondes, notamment énergétiques, qui donnent sens aux grandes tendances politiques en Europe et aux Etats-Unis.
- 0'00'00 : En préambule
- 0'01'30 : Teaser
- 0'02'20 : Début de conversation !
- 0'04'00 : Les conférences de Janco
- 0'08'30 : @thegreatsimplification
- 0'11'00 : Le conflit de nos pensées sur le système
- 0'15'50 : Accepter de ne pas forcer
- 0'21'00 : L'avantage de court-terme
- 0'23'00 : Le déterminisme géographique
- 0'26'00 : Les USA en déclin
- 0'28'31 : Le revenu des ménages et la production industrielle
- 0'32'00 : Le cordon sanitaire belge et la montée de l'extrême-droite
- 0'33'50 : Décrue du pétrole dans l'OCDE
- 0'35'30 : Y a-t-il encore de la croissance ?!
- 0'38'00 : Gestion des ressources et transformation
- 0'41'50 : Payer pour ne pas toucher aux ressources ?
- 0'43'00 : Le Pétrole de Schiste
- 0'44'00 : L'économie est un système physique ayant besoin d'énergie
- 0'48'00 : Sortez les sortants
- 0'52'55 : Marine Le Pen, enfant du carbone
- 1'00'16 : La culture et le sens
- 1'03'00 : Pic ou pas pic du Pétrole ?
- 1'08'15 : Transition, possible ou impossible ?
- 1'16'35 : Débat sur le solaire l'éolien et les défis liés à la transition énergétique
- 1'23'58 : L'énergie nucléaire
- 1'31'46 : Conclusion
- 1'37'08 : Jean-Marc en Politique ?
L'anthropologue et historien américain Joseph Tainter étudie l'effondrement des sociétés par une analyse systémique dans la longue durée. Ainsi, il se focalise d'abord sur l'évolution des sociétés plutôt que de restreindre son étude à l'effondrement. Cette approche permet d'identifier plusieurs principes et dynamiques universelles comme la complexité, l'énergie, les rendements décroissants et la compétition. Tainter en dégage une typologie d'évolution et de disparition des sociétés s'appliquant tant aux sociétés passées que présentes.
Dans ce cadre, la perspective tainterienne interroge à nouveau la nature et les conditions de la durabilité. Joseph Tainter est significativement critique des approches actuelles de la durabilité. Pour être précis, son cadre d'analyse suggère que les approches actuelles de la durabilité reposent sur une fiction et ne sont fondamentalement pas applicables à long terme.
- 0'00'00 : Introduction
- 0'01'52 : Plan de l'intervention
- 0'02'44 : Présentation de l'Intervenant
- 0'04'02 : Présentation de Joseph Tainter
- 0'05'51 : Le modèle d'évolution des sociétés
- 0'06'03 : Composants des sociétés complexes
- 0'06'59 : Complexité
- 0'12'34 : Énergie
- 0'13'54 : Interactions énergie/complexité
- 0'16'36 : Dynamique
- 0'16'48 : Les rendements décroissants
- 0'27'27 : Le cadre d'évolution
- 0'31'52 : Trajectoire d'évolution-type
- 0'41'39 : Récapitulatif
- 0'42'18 : Évaluation
- 0'42'39 : Évaluation du modèle (revue des critiques)
- 0'54'51 : Évaluation de la situation actuelle
- 1'02'08 : La durabilité selon Tainter
- 1'02'33 : Critique de la durabilité
- 1'06'23 : Durabilité tainterienne
- 1'07'29 : Implications de la durabilité tainterienne
- 1'13'52 : Conditions de réussite d'une simplification sociétale
- 1'17'02 : Exemple de l'Empire Byzantin
- 1'20'55 : Conséquences pour les sociétés contemporaines
Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.
En 1784, James Watt dépose le brevet de la machine à vapeur. S'en suit la fameuse révolution industrielle qui va transformer les modes de vie des êtres humains mais également leur environnement. Au point qu’en l'an 2000, Paul Crutzen, prix Nobel de chimie pour ses travaux sur la couche d'ozone, estime que nous avons changé d'époque géologique, passant de l'Holocène qui a débuté il y a 11'500 ans à ce qu'il baptise Anthropocène pour stigmatiser la nouvelle capacité de l'homme à exercer un impact d'ampleur tellurique sur la Terre. Même si les spécialistes, c'est à dire les géologues, n'ont pas encore statué sur cette appellation, le mot inventé par Paul Crutzen est devenu une sorte d’étendard adopté par de nombreux historiens, philosophes, écologues et écologistes.
L'historien Jean-Baptiste Fressoz revient sur ce qui, depuis plus de 200 ans, a conduit l'homme a modifier en profondeur les principaux paramètres géophysiques de la planète.
Les nations occidentales sont aujourd'hui au bord d'un véritable effondrement anthropologique. Le déclin démographique, la baisse des capacités cognitives reflétée par la chute du quotient intellectuel, la multiplication des pathologies provoquées par l'artificialisation des modes de vie, l'incapacité à affronter des situations conflictuelles ainsi que la multiplication des troubles de l'identité sexuelle constituent les symptômes les plus évidents de cette inquiétante évolution.
Les causes de ce processus sont multiples : contre-sélection générée par le malthusianisme des élites et la fécondité des couches les moins éduquées de la population, issues en grande partie de l'immigration extra-européenne ; conséquences néfastes de l'utilisation massive et précoce des écrans sur le développement cérébral des enfants ; effondrement de l'enseignement ; conditionnement des esprits par des idéologies subversives qui prétendent empêcher les peuples d'Europe de fonder leur avenir sur l'héritage d'une culture partagée ; rupture de plus en plus nette avec les réalités naturelles ; dégradation générale de l'environnement et de l'alimentation. À ces périls s'ajoutent les délires des apprentis-sorciers qui rêvent de "transformer" l'espèce humaine en l'affranchissant de tout conditionnement biologique.
L'Occident menace de périr asphyxié par les conséquences non maitrisées de l'extension du règne de la technique et par les errements de son modèle économique et social, fondé sur le mythe du progrès indéfini et de la croissance illimitée. De manière paradoxale, cette situation pourrait conduire à l'avènement d'une véritable "idiocratie", privant les Européens des moyens de préserver leur inventivité scientifique et leur prospérité, et d'affirmer leur puissance dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources énergétiques.
Cependant, ce déclin civilisationnel n'est pas une fatalité. Les jeunes Européens doivent se préparer à vivre des temps troublés, qu'ils devront aborder avec des corps, des âmes et des esprits trempés. Face à l'avachissement général, il convient de réaffirmer l'idéal de l'homme "complet", refusant la paresse intellectuelle et physique. Il s'agit d'assurer la transmission de notre vision du monde contre tous les ressentiments délétères. Il importe surtout de restaurer au sein de la Cité un ethos commun, qui permette de fonder l'existence sur le socle des réalités naturelles, tout en exprimant la vocation de nos peuples à cultiver l'excellence, en vue de façonner librement leur espace géopolitique.
Émission "La Méridienne", animée par François Charmot.
Depuis l’automne 2021, la France et ses pays voisins font face à une hausse délirante des prix de l’électricité et du gaz : les factures explosent, des ménages subissent de plein fouet la précarité énergétique, des entreprises réduisent leur production, ferment ou délocalisent.
Pour le gouvernement et les dirigeants de l'Union européenne, relayés par certains médias, cette hausse est directement liée au Covid-19 et à la guerre en Ukraine. Ce qui les décharge de toute responsabilité.
Aurélien Bernier démontre au contraire que cette crise est le résultat de vingt-cinq années de dérégulation et de démantèlement du service public de l'énergie. Alors que celui-ci fonctionnait bien, EDF et GDF ont été sacrifiées au nom de la concurrence. L'électricité et le gaz sont devenus des produits de spéculation, cotés en Bourse. Aujourd'hui, le piège se referme sur nous, et la crise énergétique ne fait que commencer...
Comment tout cela a-t-il pu arriver ? Et comment peut-on en sortir ? Aurélien Bernier propose une analyse en profondeur de ce qui a mené à cette situation inquiétante, mais aussi des pistes pour réinventer un service public de l’énergie.
On connait l'adage "On n'arrête pas le progrès" ? Et si justement, on l'arrêtait, le progrès ? Le progrès, cette flèche du temps qui va vers l'avant, vers le mieux. Une notion qui accompagne l'histoire des 150 dernières années. L'innovation ce mot totem de notre époque, un "buzzworld" omniprésent. Mais "maintenant, c'est plus pareil, ça change, ça change…".
Face aux défis sans précèdent de la crise climatique. Est-ce que notre manière de penser le développement des techniques est à la hauteur de ce qu'il faut affronter ?
Émission "La Science, CQFD", animée par Natacha Triou.
Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ?
Pour répondre à ces questions, Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, échange avec Véra Nikolski, docteur en science politique et auteur du récent Féminicène (Fayard).