L'Empire n'a jamais pris fin. Avec Pacôme Thiellement sur Blast.


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2023

Le roman national ment. L'identité française ne résulte pas de l'alliance de la bravoure gauloise et de l'administration romaine, le tout couronné par la bonté chrétienne. Pas seulement. Non seulement la France n'a pas seulement été gauloise et romaine, mais la France n'a pas seulement été chrétienne. Le roman national ment. Par omission. Par oubli.
Pacôme Thiellement fais l'exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective, et même très subjective, même l'exposé est aussi rigoureux que possible possible. Alors, comme dirait l'autre, si vous n'aimez pas cette Histoire de France, écrivez la vôtre.

A voix nue. Avec Paul Veyne sur France Culture.


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10.2005

Historien amoureux de l'Antiquité, Paul Veyne est l'un des plus fervents pour nous transmettre ce que furent les manières de vivre, d'aimer, de penser, d'habiter dans la Grèce classique puis dans la Rome Antique.
Auteur de nombreux livres écrits dans une langue savoureuse, il sait nous rendre présent le climat intellectuel et les joutes oratoires qui se livrèrent dans ce passé si lointain et qu'il nous restitue de manière incandescente. Il fut aussi l'ami de Michel Foucault et de Réné Char.
Professeur honoraire au Collège de France, il publie aux éditions du Seuil, un livre important sur le basculement de la civilisation grecque vers la romanité : L'empire gréco-romain.
De la vocation originelle jusqu'au sentiment de finitude, de la méthode d'écriture de l'Histoire à la construction des mythes, des contradictions de la société romaine à l'héritage grec, ces entretiens nous permettent de (re)découvrir l'un de nos plus grands historiens de l'Antiquité.

Une série d'émissions animée par Laure Adler.

Les Chemins mènent à Rome. Avec Paul Veyne sur France Culture.


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05.2008

Rome, sweet Rome. Qu'appelle-t-on l'Empire Romain ? Qui étaient Auguste, Cicéron et Alaric ? Pourquoi Sénèque détestait-il qu'une femme chevauchât un homme ? Qu'est-ce que l'évergétisme ? Quelle était la fonction des jeux du cirque ? Peut-on parler de décadence ?
Loin des clichés et des préjugés, loin du mythe de la décadence véhiculée par les premiers auteurs chrétiens et des péplums hollywoodiens, l'archéologue et historien Paul Veyne s'attache à mettre en lumière l'intelligence d'un empire sur les fondements duquel nous vivons toujours aujourd'hui. Un empire qui, il y a plus de deux mille ans déjà, a été confronté à certains problèmes que nous connaissons aujourd'hui et a su les résoudre.

Émission "Les Chemins de la connaissance", animée par Raphaël Enthoven.

L'assimilation est-elle un rêve ? Avec Raphaël Doan sur Radio Courtoisie.


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17.03.2021

Au-delà des polémiques, que sait-on vraiment de l'assimilation et de son histoire ? La pratique qui consiste à exiger de l'étranger qu'il devienne un semblable remonte à l'Antiquité, et n'est le privilège ni d'un pays, ni d'une époque.
Personne n'avait jusqu'ici proposé une histoire globale de l'assimilation. L'ambition des travaux de Raphaël Doan est de donner un panorama des pratiques d'assimilation à travers l'histoire, de l'Antiquité à nos jours, de l'Europe à l'Amérique, du Japon à l'Arabie, des grands empires aux pays d'immigration.
Un fait se dégage : même si elle se révèle parfois contraignante, l'assimilation est toujours associée à l'universalisme, tandis que le refus de l'assimilation a souvent partie liée avec le racisme ou la xénophobie. Loin d'être synonyme de repli sur soi, l'assimilation se révèle historiquement le propre des sociétés ouvertes.
En creux, ce sont les problématiques de notre époque, marquée par les crises migratoires et la mondialisation, que Raphaël Doan cherche à éclairer, en abordant les problématiques de l'étranger et de l'immigration sous un nouveau jour. Faut-il chercher à rendre nos sociétés diverses plus homogènes ? Quel type de culture, quel rapport à nous-mêmes et à autrui voulons-nous ? Bref : à Rome, doit-on encore demander de faire comme les Romains ?

Émission du "Libre Journal des débats", animée par Charles de Meyer.

Empire romain et lutte des classes. Avec Luigi-Alberto Sanchi pour le Cercle Universitaire d'Études Marxistes.


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04.02.2016

Helléniste franco-italien reconnu, Luigi-Alberto Sanchi s'échappe quelque peut de son domaine d'études pour nous présenter l'histoire romaine d'un point de vue marxiste en trois temps :
 - Origines et développement de l'antagonisme patriciens-plébéiens (v. 550-350 av. JC). Les dernier rois étrusques philo-plébéiens. La réaction oligarchique républicaine (509), hostile à la plèbe. Les luttes pour les droits et pour l’égalité.
 - Au tournant du millénaire : la crise de la République romaine et la fondation du "principat" (que nous appelons "Empire"). Les transformations sociales : ruine des citoyens-soldats agriculteurs et développement de l'économie d'esclaves. Toute-puissance du Sénat après la Seconde Guerre punique (204). L'échec des Gracques (122), Livius Drusus. La réforme de l'armée par C. Marius (107) : des généraux ambitieux entraînent des masses prolétarisées et déterminent la politique de Rome. Jules César réussit à vaincre la réaction sénatoriale et, après son assassinat, "l'Empire" inaugure un système d'exploitation du travail plus "moderne".
 - Le mode de production esclavagiste. Types d'esclaves. Les révoltes d'esclaves aux IIe et Ier siècles (en Sicile, puis Spartacus). Répressions et affranchissements d'esclaves. L'influence du christianisme. La politique monétaire et les classes moyennes avant et après Constantin. Comment dater la fin de l’Antiquité ?
Cette approche porte ses fruit et nous illustre la fécondité de l'étude de Rome du point de vue socio-économique.

Un dieu, un roi, un père : réflexions sur l'histoire des rapports entre religion et droit. Avec Damien Viguier pour E&R.


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17.06.2021

Le contre-révolutionnaire Louis de Bonald (1754-1840) faisait l'hypothèse d'une "conformité secrète" entre la religion, l'État et la famille. Cette question n'a cessé d'intriguer et depuis Carl Schmitt on la resume sous l'expression de "théologie politique". L'Occident est au cœur d'un conflit de civilisation entre le droit romain, droit d'un Empire païen puis chretien, et la religion juive, qui est temporelle et juridique, comme en atteste sa dimension communautaire.
Plusieurs questions fondamentales doivent être alors traitées :
 - la concurrence au Moyen Âge entre théologie et droit
 - l'Empire romain dans le plan de Dieu (Auguste, Constantin, Justinien)
 - le Talmud (droit juif) au miroir du droit romain
 - le droit canon (Église) et public (État) dans le droit romain de la famille (mariage dotal, tutelle des fous, des mineurs et des femmes, successions)
 - et enfin la concurence du Digeste (droit romain) et de la Bible
Une réflexion profonde qui sonde les tréfonds de notre civilisation.