La guerre de l'information par le contenu est peu étudiée dans le monde académique ainsi que -malheureusement- dans l'appareil d'Etat.
C'est la raison pour laquelle Christian Harbulot, expert international en intelligence économique et directeur de l'Ecole de Guerre Economique, nous propose cette série d'émissions, démarche pédagogique visant à faire naître une réelle culture civile du combat par l'information.
Une série d'émission animée par Nicolas Moinet.
Les États-Unis souffrent de déficits et de dettes qu’aucun autre pays ne pourrait supporter. Comment y arrivent-ils ?
Hervé Juvin nous raconte l'histoire de la libéralisation des marchés des capitaux et de l’innovation financières, qui commence au début des années 1980 pour se propager ensuite au monde entier. Ces mécanismes sont utilisés comme autant de leviers de puissance pour attirer les capitaux de la planète sur le sol américain et couvrir ainsi leurs besoins financiers.
Récit d'une guerre économique qui ne dit pas son nom.
Depuis vingt ans sont apparus des mouvements contestataires agissant au nom de l’éthique : altermondialisme, écologie, défense des droits des animaux. S’ils s’expriment majoritairement à travers des actions légales, ils ont cependant donné naissance à des groupes radicaux partisans d’attaques violentes et à des groupuscules terroristes n’hésitant pas à recourir à des actions "armées". Ce phénomène porte un nom : écoterrorisme.
Depuis le début des années 1990, les Black Blocs livrent une véritable guérilla urbaine aux forces de l’ordre et le Front de libération des animaux ou le Front de la libération de la terre multiplient les actes criminels – sabotages, attentats ou meurtres –, ciblant les entreprises et le "pouvoir de l’argent". Ils figurent aujourd’hui, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, sur la liste noire des organisations terroristes au même titre que Daech et Al-Qaïda.
La France est encore peu touchée mais tout laisse craindre que se développent dans un avenir proche des campagnes violentes dans l’Hexagone. Les événements de Sivens, Roybon et Notre-Dame-des-Landes en sont les signes annonciateurs.
Comment devons-nous aujourd'hui comprendre la guerre de l’information ? En quoi est-elle différente de la guerre traditionnelle, et quelle est son actualité ?
Des thématiques sur lesquelles reviennent François-Bernard Huyghe qui vient de faire paraître La désinformation. Les armes du faux, et Christian Harbulot, auteur de Les fabricants d’intox. La guerre mondialisée des propagandes.
5e conférence du cycle "Puissance 21", animée par Pascal Gauchon et organisée conjointement par l’Ecole de Guerre Economique et la Revue Conflits.
Cette table ronde organisée lors du colloque "Pensée dominante vs. liberté de l’information" aborde les thèmes suivants :
1. La remise en cause de la pensée dominante et la diabolisation des idées dissidentes
2. Le suivisme médiatique
3. La résonnance de la connaissance fabriquée
4. L'affaiblissement de la légitimité de la connaissance
Un questionnement, sous des angles différents, de l'actualité des contenants et du contenu de l'information, ainsi que des enjeux de pouvoir afférents.
Le but de la table ronde est de se poser un certain nombre de questions :
1. que devient l'usage créatif de l'information aujourd'hui, depuis la naisance des média ?
2. que penser de l'affaiblissement des discours de référence ?
3. quelle est l'attitude des militaires face à la guerre de l'information ?
4. quels sont les avantages informationels du "faible" ?
Les différents intervenants viennent partager leurs expériences de journaliste, blogueur ou chercheur dans leur rapport aux média et viennt révéler les enjeux liés à la création et à la diffusion de l'information.