Boire un verre d'eau, c'est ingurgiter à chaque gorgée des milliards de myriades d'atomes d'hydrogène et d'oxygène, tous de céleste lignée : les atomes d'hydrogène se sont formés dans l'univers primordial – il y a plus de treize milliards d’années – et ceux d'oxygène dans le cœur brûlant d'une étoile – il y a environ cinq milliards d'années –, qui les a ensuite dispersés dans le vide intergalactique. Les éléments qui constituent l'eau, comme toute la matière présente, proviennent ainsi de vertigineusement loin.
En prendre conscience, c'est réaliser que chacune de nos désaltérations est un acte grave et profond, un geste qui nous relie intimement à l'histoire de l’univers : notre corps absorbe alors, en définitive, des bribes de l'aurore du monde mélangées à des cendres plus tardives du feu stellaire.
Mais qu'est-ce que de telles connaissances scientifiques à propos de l'eau, de son origine, de sa composition, de ses propriétés, de ses comportements, changent à nos façons de la penser, de la dire, de la "vivre" ? Purgent-elles l'eau du symbolique dont elle était jadis saturée ? Ou bien, au contraire, déploient-elle notre imaginaire à son sujet ?
Émission "Science en questions", animée par Etienne Klein.
Nous savons tous que notre santé et notre bien-être dépendent en grande partie de la quantité et de la qualité de l’eau que nous buvons.
Eau du robinet, en bouteille, filtrée, revitalisée ? Laquelle de ces solutions offre les meilleures garanties pour la santé ? Quelles qualités devons-nous en priorité rechercher ?
Marc Henry, professeur-chercheur en chimie à l'Université de Strasbourg, se propose de nous guider dans ce parcours.
La conférence est organisée par l'association "Vie et bien-être", de laquelle a été tiré le podcast "EAU: Séance iLive!".
Allons-nous manquer d’eau ? Se battra-t-on pour l’eau au XXI ème siècle comme on s’est battu pour le pétrole ou pour l’or ?
L’eau est-elle un bien collectif ? un bien collectif ? un bien de marché ? Les problèmes que l'on rencontre viennent-ils d'un manque d’eau ou plutôt de la pollution ? Qui consomme l'eau : les populations, l'industrie ou l'agriculture ? Qu'est ce que la "sécurité hydrique" ?
Telles sont quelques unes des questions abordées par Bernard Barraqué dans la communication qu’il a donnée devant les membres de l’Académie des sciences morales et politiques.