Lumières d'Italie : saison 2. Avec Denis Collin pour le Cercle Condorcet de l'Avallonnais.


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2023

Après avoir présenté les principaux penseurs de la péninsule italienne entre le XIIIe et le XVe siècle, Denis Collin revient dans cette deuxième saison consacrée aux Lumières d'Italie sur les intellectuels et mouvements d'idées de l'époque moderne et contemporaine.
L'occasion de revenir sur la trajectoire et l'oeuvre de Giambattista Vico, Cesare Beccaria, Vilfredo Pareto, Gaetano Mosca et Benedetto Croce, on encore sur la réception si particulière du marxisme en Italie.

Que Lire ? Avec Pierre-Yves Rougeyron pour le Cercle Aristote.


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01.01.2018

Pierre-Yves Rougeyron se donne pour but, dans cette émission, de présenter les livres qui contribueront à nous armer intellectuellement dans la lutte qui nous attend : recouvrer une France souveraine et forte au sein du concert des nations.
Cette tâche demande des individualités structurées, conscientes des dangers qui les guettent, fières de leurs racines et constantes dans leur engagement.
En un mot, des hommes debouts.

Pour ou contre le communautarisme ? Avec Costanzo Preve, Yves Branca et Thibault Isabel sur Radio Courtoisie.


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22.10.2013

Le communautarisme dont se réclame Costanzo Preve n'est pas celui dont on parle le plus en France aujourd'hui. C'est d'abord une réflexion en profondeur sur la notion même de communauté à laquelle il nous convie.
A l'époque du "Capitalisme Absolu", comment les communautés humaines peuvent-elles faire face à l'emprise de la marchandise et du marché ? Comment comprendre la nécessaire articulation de la liberté et de la solidarité ? Qu'opposer à la pensée unique ?
Costanzo Preve aborde ces questions à la lumière d'une tradition philosophique qui remonte à Aristote et se prolonge, à l'époque moderne, avec les œuvres de Hegel et de Marx. Se définissant lui-même comme un marxiste "hérétique", il s'adresse aux dissidents de l'idéologie dominante, déployant à cet effet une vaste fresque, riche d'enseignements, qui propose une véritable "contre-histoire" du libéralisme et du communisme, et développe des considérations percutantes dans le domaine de la géopolitique.

Émission du "Libre Journal des enjeux actuels", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.

La quatrième guerre mondiale selon Costanzo Preve. Avec Yves Branca, Michel Thibault et Serge Gadal sur Radio Courtoisie.


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23.01.2014

La période historique qui s'est ouverte par la dissolution sociale et géopolitique des États socialistes inspirés par l'idéologie du communisme historique réel du XXe siècle (1917-1991) peut être caractérisée par le phénomène de la globalisation économique néolibérale, autrement dit, par le projet politique et géopolitique des États-Unis de constituer un empire mondial. Mais ce projet ne peut-être mené à terme sans une quatrième guerre mondiale, fût-elle informelle.
La Première Guerre mondiale (1914-1918) fut gagnée par les pires, qui désagrégèrent l'unité géopolitique multinationale des empires austro-hongrois et ottoman, et firent de l'Europe centrale et du Proche Orient un enfer. La Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) n'a jamais été une guerre unitaire; elle fut en réalité l'addition de trois guerres bien distinctes : une guerre traditionnelle de l'Allemagne et de l'Italie contre la France et l'Angleterre (1939-1941); une guerre idéologique entre fascisme et communisme (1941-1945); et une guerre impérialiste des États-Unis visant l'occupation économique et géopolitique de l'Europe et de l'Asie Orientale (1941-1945). Ces trois guerres se sont assurément entremêlées, mais leur unification symbolique a été le fruit d'une opération idéologique postérieure.
La Troisième Guerre mondiale (1945-1991), qu'on a appelée improprement "guerre froide", a vu la victoire du modèle du capitalisme globalisé, largement post-bourgeois et post-prolétarien (et dont la projection culturelle a été qualifiée de "postmodernité") sur le modèle du Parti-État du communisme historique du XXe siècle. Ce communisme a été dissout de l'intérieur par une contre-révolution socioculturelle des nouvelles couches moyennes soviétiques, révoltées contre la prolétarisation forcée imposée par un despotisme social égalitaire.
Et nous nous trouvons aujourd'hui à une époque du monde où se découvre un nouvel horizon : celui de la Quatrième Guerre mondiale. On peut s'abstenir de prendre position, ou bien choisir l'un ou l'autre camp. Costanzo Preve a choisi le sien, contre le nouvel empire des États-Unis, fondé sur un odieux messianisme interventionniste.

Émission du "Libre Journal des traditions", animée par Christian Brosio.

Introduction à la pensée de Costanzo Preve. Avec Yves Branca au Cercle Aristote.


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27.11.2017

La pensée du grand philosophe populiste italien Costanzo Preve nous est présentée par son traducteur Yves Branca à l'occasion de la publication aux éditions Perspectives Libres de son maître ouvrage Nouvelle histoire alternative de la philosophie. Fruit de plus de trente ans de recherches, ce livre constitue le testament philosophique de Costanzo Preve.
Sa réflexion sur l'effondrement du communisme dans les années 1980 s’est élargie après 1991 à l'histoire de la théorie marxiste, dont il a tâché d'élucider le rapport à la tradition philosophique européenne, puis s'est étendue à l'ensemble de cette tradition.
Par un rapprochement de l'homme comme être générique selon Hegel et Marx avec l'homme zoon logon echon (doté de langage et de raison) selon Aristote, il est parvenu à dépasser l'explication matérialiste historique selon Marx et l’'ntologie de l'être social selon Lukacs, et à les élever au rang d'une théorie de la vérité philosophique comme totalité conceptuelle de l'expérience humaine, examinée tant sous l’aspect de sa genèse historique que sous l'aspect de sa validité transhistorique.
Tel est selon Preve le caractère véritatif de la philosophie, née de l’exigence de la survie communautaire, et qu'il oppose, par une critique récurrente, aux bavardages du relativisme et de la pensée faible postmodernes. Lire cette histoire du chemin ontologico-social de la philosophie, c’est donc s’embarquer dans le roman de toute la culture occidentale, en des temps où se pose la question de sa survie même, menacée par ses propres démons.