Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.
Même s'il est indéniable que les mécanismes démocratiques comme le référendum, l'initiative populaire, le fédéralisme ou la neutralité armée sont beaucoup plus développés en Suisse que dans la plupart des pays du monde, les institutions suisses ont aussi de nombreux défauts (lobbying des grandes entreprises, corruption).
Mais la démocratie directe, liée en Suisse à un certain esprit de milice, ne se limite pas à un mode de scrutin populaire, elle va bien au-delà en ce qu'elle procède d'une éthique politique générale, d'une forme de civisme résultant d'une construction politique étalée sur plusieurs siècles. Et c'est de cette question dont l'intellectuel et journaliste indépendant David L'Epée nous entretient dans cette causerie.
Dans le cadre des réflexions géopolitiques du cercle, l'historien militaire Laurent Henninger traite du lien entre la puissance et la maîtrise des espaces fluides, au prisme d'un regard historique.
Travaillant depuis plusieurs années sur les "révolutions" et "mutations" militaires à travers les âges dans une perspective à la fois comparative et pluridisciplinaire, il est la personne la mieux indiquée pour faire l'histoire de la relation dialectique entre les "espaces fluides" et les "espaces solides".
Attentats, délinquance, sentiment d’insécurité : jamais la demande d’autorité n’a été aussi forte ! L’armée est même devenue tendance : des généraux prennent la plume, les campagnes de recrutement de la grande muette font carton plein et tous les politiques prônent dans leur programme respectif la restauration du service militaire quand ce n’est pas du port de l’uniforme à l’école.
Et pour cause : l’armée constitue aujourd’hui le rempart le plus efficace pour sauver une jeunesse en perdition guettée par le chômage, menacée de décérébration et pire encore, tentée par l’aventure mortifère djihadiste. Apprendre aux enfants, adolescents et jeunes adultes à obéir pour faire d’eux des citoyens éclairés et épris de liberté. Voilà ce que l’armée, employée à bon escient et de façon transitoire, pourrait offrir à notre jeunesse... Aux grands maux les grands remèdes !
Encore faudrait-il octroyer à nos militaires la possibilité et les moyens d’opérer sur des terrains dépassant largement le champ de leurs interventions traditionnelles. L’ordre de mission assigné à l’armée ne profiterait pas seulement à la jeunesse, mais également à tous les Français : lutte contre l’insécurité, relance économique, renforcement de la cohésion nationale et réaffirmation de la place de la France en Europe et dans le monde. Le moment est venu de s’engager...
Pourquoi assiste-t-on, de nos jours, à l’effacement de l’institution militaire en France ? Pour en parler, Régis Debray reçoit Henri Bentégeat, général d'armée et ancien chef d’état-major des armées françaises.
Car l'armée, en plus des récentes dérives technocratique et économissiste, vit une époque marquée par l'occultation des valeurs traditionnelles liées à la guerre.
Dans ces conditions, que peut-on attendre de cette institution traditionnelle et républicaine par excellence qu'est l'armée française ?
Emission "Les Discussions du soir", animée par Régis Debray.
Ces émissions constituent une très bonne introduction aux grandes problèmatiques politiques. Politique est ici à prendre au sens où l'entendaient les anciencs, soit l'art d'accorder l'individu (l'un) et la communauté (le multiple).
L'approche thèmatique nous montre comment l'aspect politique des problèmes auxquels nous sommes confrontés est aujourd'hui réduit à la portion congrue. Mais pouvons-nous espérer résoudre les grandes questions de notre temps sans agir politiquement ?
Quelle est la stratégie de défense de cette "grande puissance moyenne" qu'est l'Espagne ?
Ce pays doit faire face à plusieurs attentes contradictoires : les injonctions pressantes de la nouvelle administration américaine demandant à ces partenaires européens d'augmenter leur participation au sein de l’OTAN, les restrictions budgétaires suite à la crise économique de 2008 et la recrudescence des risques terroristes (notamment islamistes).
Face à ces défis et au mauvais état de l'Union européenne, il est intéressant d'étudier le comportement du gouvernement espagnol dans la gestion de son outil militaire.