Qu'est-ce qu'un bon robot ? Comment devrait-il se comporter dans une situation délicate et dans quelle mesure les théories morales traditionnelles peuvent-elles se traduire en algorithmes ?
Le chercheur Martin Gibert nous introduit ici à l'éthique des algorithmes en s'interrogeant sur la meilleure manière de programmer un agent moral artificiel.
Il soutient que c'est l'éthique de la vertu qui, combinée à cette technique d'Intelligence Artificielle qu'est l'apprentissage supervisé, semble la plus apte à donner des robots fiables, neutres sur le plan métaéthique, et dignes de confiance.
Au cours des cents dernières années, le monde a vécu sous l’emprise des communismes réels et sous l’emprise des fascismes et du nazisme. Le libéralisme nous a heureusement libérés de ces régimes totalitaires. Mais aujourd’hui, le libéralisme, en devenant le discours dominant du monde actuel, en prétendant dire la vérité du rapport entre les hommes, est en train de devenir un nouveau totalitarisme. Plus rien en effet ne doit désormais échapper au Marché.
Il est temps d’interroger ce qu’il en est de la vérité et de la fiction dans le discours d’inspiration libérale qui régit aujourd’hui non seulement l’économie marchande, mais aussi les autres économies humaines (économies politique, symbolique, sémiotique). Quels sont les fondements théologiques de ce discours et en quoi tout en se présentant comme scientifique, rompt-il avec le discours du Logos en réutilisant des procédés notoirement sophistiques ?
Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Miracles et mirages de la représentation. Vérité, Fiction, Connaissance."