Professeur des universités et spécialiste en intelligence économique, Claude Rochet revient dans cet entretien sur la manière dont la pandémie de coronavirus a été gérée en France, sur la responsabilité de l'Etat dans les décisions qui ont été prises ainsi que leurs conséquences sanitaires et économiques et enfin sur la méthodologie et le travail du professeur Raoult.
Un recul nécessaire afin de réfléchir à l'incurie de nos "élites" et aux moyens de recouvrer notre souveraineté.
Émission "Entretien de la Quarantaine", animée par Thomas Arrighi.
Claude Rochet, spécialiste en intelligence économique, revient sur l'acte de haute trahison que fut la cessation de la branche énergie du groupe Alstom à General Electric sous le mandat de François Holland, alors qu'Emmanuel Macron était ministre de l'économie...
1. Genèse d’un scandale : l'Amérique prédatrice
– Une longue histoire industrielle, une technologie unique, les turbines "Arabelle"
– Un savoir-faire stratégique
– Le rôle des investissements publics, utilité stratégique contre rentabilité
– Ces hauts fonctionnaires qui ont peur des mots, stratégie, patriotisme, couardise et idéologie
– L'affaire Pierucci, le piège américain
– Arrestation à New York (JFK) par le FBI, proposition de servir les intérêts US
2. Un véritable roman policier, la réalité dépasse ici la fiction
– Où l'on découvre l'arme juridique du FCPA
– La clause de rattachement au territoire américain, le dollar certes mais aussi le simple usage d'un site internet
– FCPA, un business : 15 milliards de $ de CA
– Soumission française
– Jurisprudence Al Capone
– Soft Power et soft skills
– Un enjeu économique mais aussi culturel !
– Alstom abandonne Pierucci
– Le terrifiant témoignage sur la justice (DOJ) et la prison américaine
3. Les responsabilités françaises
– Montebourg fait, seul, preuve de courage, Macron mis en cause
– Hollande égal à lui-même : indolent, il ne s'intéresse pas à l’affaire
– L'enquête parlementaire est en marche : O. Marleix, J. Myard et d'autres
– Les mensonges de Kron, PDG d'Alstom
– Les Américains font ce qu'ils veulent !
– Le licenciement de Pierucci en procès
– Le livre de Pierucci publié avec M. Aron, cambriolage de l'ordinateur du journaliste
– A qui profite le crime ?
– Le parquet national financier plus prompt sur les costumes de Fillon que sur l'affaire Alstom
– Une oligarchie de mèche
– Hugh Bailey, conseiller d'Emmanuel Macron, nommé directeur de GE France : conflit d'intérêt caractérisé !
– Les suppressions d'emplois !
– La France vendue à la découpe !
– Pierucci veut faire racheter Alstom
– Haute trahison de Macron au titre des articles 67 & 68 de la Constitution (abolis par Sarkozy)
Émission "Politique & éco", animée par Olivier Pichon et Pierre Bergerault.
Les villes intelligentes représentent un marché évalué à 350'000 milliards de dollars US pour les trente décennies à venir (250 en infrastructure et 100 en usage), à modèle économique, technologique et social inchangé, c’est-à-dire concernant la réhabilitation des tissus urbains existants et la construction de nouvelles villes.
Ce modèle économique n’est pas durable en ce sens qu’il reproduira les dysfonctionnalités des villes actuelles avec des émissions croissantes de CO2, de production de déchets et de nuisances urbaines. Et les scénarios plus agressifs intégrant des technologies et artefacts nouveaux pour maîtriser les émissions polluantes et améliorer l’efficacité énergétique estiment le volume de dépenses à 450'000 milliards USD.
Cet enjeu de marché s’inscrit dans un ensemble d’enjeux plus vastes : problèmes démographiques et économiques, géopolitiques, question de l'innovation et transformation des modèles d'affaires des firmes et de l'action publique.
Après un exposé de ces enjeux, Claude Rochet nous propose des pistes d’action pour une stratégie française des villes intelligentes.
Les villes intelligentes représentent un marché évalué à 350'000 milliards de dollars US pour les trente décennies à venir (250 en infrastructure et 100 en usage), à modèle économique, technologique et social inchangé, c’est-à-dire concernant la réhabilitation des tissus urbains existants et la construction de nouvelles villes.
Ce modèle économique n’est pas durable en ce sens qu’il reproduira les dysfonctionnalités des villes actuelles avec des émissions croissantes de CO2, de production de déchets et de nuisances urbaines. Et les scénarios plus agressifs intégrant des technologies et artefacts nouveaux pour maîtriser les émissions polluantes et améliorer l’efficacité énergétique estiment le volume de dépenses à 450'000 milliards USD.
Cet enjeu de marché s’inscrit dans un ensemble d’enjeux plus vastes : problèmes démographiques et économiques, géopolitiques, question de l'innovation et transformation des modèles d'affaires des firmes et de l'action publique.
Après un exposé de ces enjeux, Claude Rochet nous propose des pistes d’action pour une stratégie française des villes intelligentes.
Y-a-til un héritage et un enseignement que nous pouvons tirer de Machiavel ? Peut-on encore aujourd'hui utiliser les notions de fortune, vertu, lutte des classes, ou encore parler d'un moment machiavélien ?
Claude Rochet répond par l'affirmative, et nous montre pourquoi Machiavel est le théoricien politique par excellence, en comprenant la politique comme la gestion des rapports de domination de la cité.
Une conférence passionnante, loin des clichés habituels.
Bernard Friot analyse les enjeux liés à la réforme des retraites françaises et revient sur l’historique de leur réforme depuis 1987.
De son point de vue, la retraite par cotisation et répartition constitue une des plus belles conquêtes du mouvement ouvrier. En effet, on peut considérer les retraites comme un salaire continué qui permet aux personnes qui les reçoivent d'être libérées de l'institution capitaliste du marché du travail.