La France d'après. Avec Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely à la Fondation Jean Jaurès.


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08.11.2021

Qu'ont donc en commun les plateformes logistiques d'Amazon, les émissions de Stéphane Plaza, les restaurants de kebabs, les villages de néo-ruraux dans la Drôme, l'univers des coaches et les boulangeries de rond-point ? Rien, bien sûr, sinon que chacune de ces réalités économiques, culturelles et sociales occupe le quotidien ou nourrit l'imaginaire d'un segment de la France contemporaine.
Or, nul atlas ne permet de se repérer dans cette France nouvelle où chacun ignore ce que fait l'autre. L'écart entre la réalité du pays et les représentations dont nous avons hérité est dès lors abyssal, et, près d'un demi-siècle après l'achèvement des Trente Glorieuses, nous continuons à parler de la France comme si elle venait d'en sortir.
Pourtant, depuis le milieu des années 1980, notre société s'est métamorphosée en profondeur, entrant pleinement dans l'univers des services, de la mobilité, de la consommation, de l'image et des loisirs.

Une conférence animée par Jérémie Peltier.

Le Pen/Zemmour : l'enjeu des classes populaires. Avec Jérôme Sainte-Marie pour Livre Noir.


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14.11.2021

Après Bloc contre Bloc, où le politologue Jérôme Sainte-Marie démontrait l'état de polarisation dans lequel se trouve la France, après avoir dévoilé la genèse du bloc élitaire et éclairé les mécanismes de son pouvoir, il examine désormais la formation et l'évolution parallèle du bloc populaire.
Pourquoi son émergence ? Comment se manifeste-t-il ? Existe-t-il autrement qu'en puissance ? Quelles forces le composent ? Quelles sont les conditions de son développement ? Est-il soluble dans le "populisme" ? Peut-il surtout l'emporter électoralement et durer politiquement ?
Alliant l'investigation historique, le décryptage idéologique, l'examen sociologique et l'analyse statistique, corrigeant les idées reçues et clarifiant les approximations théoriques, Jérôme Sainte-Marie nous fait plonger, à sa suite, au coeur des classes populaires pour explorer les véritables fractures de notre société. Et décrire le retour des humbles sur la scène publique.
Un travail indispensable à l'approche des grandes échéances nationales.

Soral répond sur ERFM !


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2021

Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.

Rencontre avec un identitaire. Avec François Bégaudeau pour Livre Noir.


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09.2021

L'écrivain, critique littéraire, scénariste et réalisateur François Bégaudeau publie Notre joie (2021), un essai qui fait suite à Histoire de ta bêtise (2019) et dans lequel il nous raconte sa rencontre avec un "identitaire".
L'occasion de dissiper quelques malentendus entre l'auteur, de gauche radicale, parfois admiré pour de mauvaises raisons par de jeunes identitaires...

"Salauds de pauvres !" : l'univers du White Trash américain de Caldwell à Rob Zombie. Avec Sylvie Laurent sur France Culture.


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14.01.2012

Affreux, sales et texans (mais pas seulement) tel pourrait être le sous-titre de cet entretien en compagnie de l'historienne Sylvie Laurent, avec qui nous allons gaillardement à la rencontre de cet archétype du "mauvais genres" social nord-américain qu'est le "Poor WhiteTrash".
Il faut entendre le mauvais pauvre, le dégénéré de naissance, le marginale pathologique, feignant, avide et vicieux, portant d'incruster sur sa face, de répandu sur tout son corps de sous-homme, les stigmates des pires abjections morales. Pour l'américain digne et laborieux, le "White trash", ou "raclure blanche", c"est le rebut de la société, l'ordure vivante, entre la bête et l'esclave, mais sans leurs avantages respectifs, car improductif. Cette catégorie hante la conscience américaine depuis la fondation des USA.
Nous en suivons l'évocation littéraire, de Caldwell à Russell Banks ou Eminem et nous nous consacrons à son incarnation cinématographique au travers d'une production qui va d'Anthony Mann à Rob Zombie.

Émission "Mauvais Genres", animée sur François Angelier.

Pensée dominante et démocratie. Avec François Bégaudeau à l'Ecole Normale Supérieure.


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17.09.2019

Existe-t-il une pensée dominante et si tel est le cas, quel en est son contenu ? Est-elle une pensée de classe ou un consensus à l'échelle de la société ? Quelle est l'objectif de la pensée dominante et quelle est son influence sur la lutte des classes ? François Bégaudeau, héritier des pensées marxiste et anarchiste, répond à ces questions d'une actualité brûlante.
Dans un second temps, le sociologue et politologue Gil Delannoi donne la réplique : pourquoi les élites sont-elles acquises à une pensée dominante ? Est-ce un phénomène social évitable ou le propre même de toute société ? Des solutions existent-elles pour limiter ces effets dans notre société démocratique ou faut-il nécessairement envisager un changement de système ?

Le temps des gens ordinaires. Avec Christophe Guilluy sur RT France.


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26.11.2020

A la une du New York Times habillés d'un gilet jaune, poursuivis par les journalistes britanniques à l'occasion du Brexit, fêtés comme des héros pendant la crise sanitaire, redevenus des sujets d'études pour les chercheurs, de nouvelles cibles du marketing électoral pour les partis, les gens ordinaires sont de retour. Les "classes populaires", le "peuple", les "petites gens" sont subitement passés de l'ombre à la lumière. Les "déplorables" sont devenus des "héros".
Cette renaissance déborde désormais des cadres du social et du politique pour atteindre le champ culturel. De Hollywood aux rayons des librairies, la culture populaire gagne du terrain. Ses valeurs traditionnelles -l'attachement à un territoire et à la nation, la solidarité et la préservation d'un capital culturel- imprègnent tous les milieux populaires.
Jack London usait d'une métaphore pour décrire la société de son temps : la cave et le rez-de-chaussée pour les plus modestes, le salon et les étages supérieurs pour les autres. Et si, aujourd'hui, plus personne ne voulait s'inviter au salon ? Sommes-nous entrés dans le temps des gens ordinaires ?

Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.

Max Weber et les classes. Avec Yves Sintomer au Séminaire Sophiapol.


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04.02.2019

L'analyse de la structure sociale constitue une thématique centrale des enseignements de sciences économiques et sociales. Si la théorie marxiste des classes a fait l'objet de nombreuses analyses, facilement accessibles et de qualité, la situation est différente pour les stratifications sociales wébériennes.
Dans cette intervention, le politologue Yves Sintomer propose de revenir sur les textes fondateurs de Max Weber sur la structure sociale afin d'apporter des éclaircissements sur les notions wébériennes de "classe", "classes sociales" et "groupes de statut".
Ce travail vient combler des lacunes et corriger un certain nombre d'approximations dans les présentations courantes de l'analyse wébérienne de la stratification et de sa confrontation avec la théorie marxiste des classes sociales.

Une intervention dans le cadre du séminaire "Le concept de classe sociale".