Y'a-t-il deux Arthur Rimbaud ? Le premier, celui qui écrit Une saison en enfer à dix-neuf ans ; et le second, celui qui renonce à la littérature pour parcourir le monde en homme aux semelles de vent, et devenir négociant en Abyssinie ?
À cette question classique, Henri Guillemin, spécialiste de l’histoire littéraire du XIXe siècle, répond assurément par la négative. Et c'est en s’appuyant sur les textes qu’il entend prouver en quoi Rimbaud était un, et un seul.