Carl Jung, l'inconscient et les archétypes. Avec Bertrand Eveno pour le Cercle Aristote.


(0)
492 Vues
0 commentaire
28.03.2022

La pensée de Jung embrasse, dans les domaines les plus divers, de vastes sujets dont il parvient à faire son miel et qu'il introduit de manière originale et cohérente dans sa compréhension du monde. Ainsi nous emmène-t-il tour à tour dans la grande histoire de l’humanité, dans les signes astrologiques, dans le mystère des objets et des techniques, dans les manifestations du religieux à travers les âges, dans les civilisations lointaines d’Asie ou chez les peuples premiers d’Afrique et d’Amérique, etc. En tant que penseur culturel, Jung est à lui seul une "rose des vents" se déployant dans toutes les directions du savoir.
Bertrand Eveno, éditeur français du fameux Livre Rouge, nous introduit aux développements de Jung sur l'inconscient et les archétypes, développements qui constituent une vértiable grille d'analyse du psychisme humain.

Moi, Sigmund Freud. Une grande traversée sur France Culture.


(0)
616 Vues
0 commentaire
08.2018

Qui est vraiment Sigmund Freud ? Pas un dieu tout-puissant ni un charlatan, mais un Freud qui rêve tout haut, dissèque les anguilles, prend de la cocaïne, cite Shakespeare, aime l'humour juif et cultive la compagnie des femmes d'esprit. Un Freud inédit qui parle à la première personne.

Une série documentaire produite par Christine Lecerf et réalisée par Julie Beressi.

Otto Rank, la volonté créatrice. Avec Pierre Bitoun, Claude-Louis Combet, Alain de Mijolla et Aimé Agnel sur France Culture.


(0)
576 Vues
0 commentaire
03.04.1997

Otto Rank, né Otto Rosenfeld le 22 avril 1884 à Vienne et mort le 31 octobre 1939 à New York, est un psychologue et psychanalyste autrichien. D'abord membre du premier cercle freudien, secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et membre du "comité secret", l'évolution de ses recherches lui vaut d'être exclu de l'Association psychanalytique internationale en 1930. Il est considéré comme un dissident du mouvement international.
Originaire de Vienne, Otto Rank est issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie juive. Fils de l'artisan d'art Simon Rosenfeld, il est contraint, dans un premier temps, de travailler lui-même comme artisan et de renoncer aux études supérieures. Il prend le nom de Rank à l'âge de dix-neuf ans, en référence au bon Dr Rank de la pièce d'Ibsen, La Maison de poupée. Il lit à vingt ans L'Interprétation des rêves de Freud et écrit un essai que le psychanalyste Alfred Adler transmet à Freud. Il devient dès lors un psychanalyste du premier cercle et, en 1906, le premier secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et à ce titre, l'auteur des transcriptions des minutes de la société viennoise (conférences et d'échanges), de 1906 à 1918. En 1924, il publie Le Traumatisme de la naissance, s'intéresse à ce qui se trouve avant le complexe d'Œdipe et propose une vision différente de celle de la psychanalyse d'orientation freudienne. Sigmund Freud l'analyse brièvement jusqu'à fin décembre 1924 puis le rejette ; Rank se trouve exclu des cercles psychanalytiques freudiens.
En 1926, Rank s'installe à Paris, devenant l'analyste d'Henry Miller et d'Anaïs Nin, avec qui il a une courte liaison. Il voyage en Amérique, où il rencontre un certain succès. Il est invité notamment à la société de Rochester pour la Protection de l'enfance en danger où travaille alors Carl Rogers. Il est exclu de l'Association psychanalytique internationale le 10 mai 1930. En octobre 1939, il meurt à New York à l'âge de 55 ans, des suites d'une septicémie.

Émission "Une vie, une oeuvre", produite par Bénédicte Niogret.

Jung et la gnose. Avec Françoise Bonardel pour la Grande Loge Nationale Française.


(0)
980 Vues
0 commentaire
15.03.2018

Carl Gustav Jung n'est certes pas le seule penseur du XXe siècle à s'être intéressé à la gnose et aux gnostiques. On pense notamment à Simone Weil, Raymond Abellio, Hans Jonas et Eric Voegelin.
Mais c'est en psychologue des profondeurs qu'il a interrogé les textes anciens et envisagé un possible renouveau de cette attitude existentielle jugée hérétique par les premiers auteurs chrétiens. L'exploration de l'inconscient témoigne en effet d'un désir intemporel de "gnose", autant dire d'une connaissance qui oriente et qui sauve.
Que Jung ait été, ou non, "gnostique" à titre personnel importe moins que cette exigence intérieure, qui demeure celle de l'homme contemporain.

Jung et la gnose. Avec Françoise Bonardel sur Radio Courtoisie.


(0)
1192 Vues
0 commentaire
09.04.2018

Médecin de l'âme et homme de culture, Carl Gustav Jung (1875-1961) s'est intéressé à la gnose dès les années 1910 alors qu'il effectuait des recherches sur les mythologies, mystères et croyances populaires. Son intuition lui disait que cette littérature étrange et difficile détenait un trésor d'images symboliques dont il lui fallait comprendre la signification.
Peu après confronté à une crise intérieure (1913) dont il fit le récit dans Le Livre Rouge, Jung en vint à considérer les gnostiques comme les premiers explorateurs de l'inconscient, découvrant le monde des archétypes qui leur inspira leurs visions et leurs mythes. Comme les alchimistes plus tard, ces visionnaires l'ont souvent guidé dans l'élaboration de la psychologie analytique, "gnostique" en ce qu'elle restitue une plénitude de sens à la vie désorientée de l'homme contemporain.
Jugées hérétiques par les premiers auteurs chrétiens, les gnoses dont l'origine est incertaine laissaient libre cours à l'imagination créatrice et avaient du salut une vision aussi proche des initiations antiques que du christianisme. Valorisant la découverte de soi à travers l'expérience personnelle du divin, leur enseignement ne pouvait laisser Jung indifférent.
Fut-il lui-même "gnostique" comme l'en accusèrent Martin Buber et certains théologiens chrétiens ? S'il le fut, c'est à sa manière : afin de répondre aux exigences spirituelles de son temps désireux de "savoir" plutôt que de croire.

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

Jung et la Gnose. Avec Françoise Bonardel au Cercle Aristote.


(0)
1111 Vues
0 commentaire
29.01.2018

Médecin de l'âme et homme de culture, Carl Gustav Jung (1875-1961) s'est intéressé à la gnose dès les années 1910 alors qu'il effectuait des recherches sur les mythologies, mystères et croyances populaires. Son intuition lui disait que cette littérature étrange et difficile détenait un trésor d'images symboliques dont il lui fallait comprendre la signification. Peu après confronté à une crise intérieure (1913) dont il fit le récit dans Le Livre Rouge, Jung en vint à considérer les gnostiques comme les premiers explorateurs de l'inconscient, découvrant le monde des archétypes qui leur inspira leurs visions et leurs mythes.
Comme les alchimistes plus tard, ces visionnaires l'ont souvent guidé dans l'élaboration de la psychologie analytique, "gnostique" en ce qu'elle restitue une plénitude de sens à la vie désorientée de l'homme contemporain. Jugées hérétiques par les premiers auteurs chrétiens, les gnoses dont l'origine est incertaine (Syrie, Iran, Judée ?) laissaient libre cours à l'imagination créatrice et avaient du salut une vision aussi proche des initiations antiques que du christianisme. Valorisant la découverte de soi à travers l'expérience personnelle du divin, leur enseignement ne pouvait laisser Jung indifférent.
Fut-il lui-même "gnostique" comme l'en accusèrent Martin Buber et certains théologiens chrétiens ? S'il le fut, c'est à sa manière : afin de répondre
aux exigences spirituelles de son temps désireux de "savoir" plutôt que de croire.

Les dangers de la psychologisation à outrance. Avec Alain Valterio sur Lausanne FM.


(0)
1638 Vues
0 commentaire
16.06.2014

La thérapie est partout, dans la boîte de médicaments qui est sur notre table de nuit, dans le vocabulaire que nous employons, dans le séminaire sur la motivation dispensé dans le cadre de notre entreprise, dans nos lectures, dans les jugements que nous émettons sur les autres, dans notre manière d’analyser les situations, et dans le regard que nous portons sur la vie…
Il semble bien que cette névrose psy (rebaptisée psyrose par Alain Valtério, pour en dénoncer le caractère angélique et complaisant), soit le fait d’une catégorie d’adultes qui ont peur de grandir.

Finance et matriarcat : au coeur de la monnaie. Par Bernard Lietaer.


(0)
1239 Vues
0 commentaire
2011

Bernard Lietaer explique l'instauration du monopole de la monnaie émise via le mécanisme de l'argent-dette par l'adoption du modèle de société patriarcale depuis de nombreux siècles. Ainsi, l'archétype de la Déesse Mère a été réprimé, avec comme conséquence l'apparition des deux ombres qui lui sont associées et qui constituent les deux piliers de notre économie: la cupidité et la rareté.
Il est important de comprendre le paradigme jungien archétype/ombre, paradigme qu'utilise Bernard Lietaer dans sa compréhension du phénomène monétaire.