De la révolution d'octobre à la chute de l'URSS. Avec Jean-Jacques Marie et Eric Aunoble pour l'Organisation Socialiste Internationaliste à l'Université de Liège.


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17.03.2018

Il y a cent ans, survint la révolution russe, dont l'actualité, par les enjeux qu'elle sous-tend, est confirmée aujourd'hui par de nombreux exemples. Blâmée par l'ordre établi à la mesure de la sympathie dont elle bénéficia dans les foules de nombreux pays, la révolution soviétique de 1917 contrarie les desseins de nombreux dirigeants des pays belligérants qui, jusque-là, s'étaient surtout distingués par leurs inlassables appels au combat...
Dans un retour de flamme caractéristique à ce genre de situations, le république soviétique naissante est tout de suite placée face à des défis immenses. Il s'agit rien moins que de recréer des conditions d'existence dans un pays anéanti par la guerre et la décadence tsariste, alors que l'absence totale de moyen qui en découle est exacerbée par les décrets d'embargo et par la guerre civile attisée et soutenue militairement par les puissances impérialistes étrangères.
Cette situation alourdit la souffrance du peuple déjà exténué et contraint le nouveau pouvoir à imposer des sacrifices supplémentaires pour pourvoir à l'effort de guerre, favorisant ainsi l'émergence de la bureaucratie en même temps que l'abandon par celle-ci de l'idéal internationaliste initialement affiché par tout le mouvement ouvrier.
Comment la dérive dite du "socialisme dans un seul pays", intimement liée à la gangrène bureaucratique, a-t-elle pu marquer définitivement l'évolution de l'URSS jusqu'à en provoquer sa chute et quelles sont ses impacts sur l'évolution du monde ? Voilà les questions qui sont ici abordées par les historiens Eric Aunoble et Jean-Jacque Marie.

L'illusion de la démocratie en France ? Avec Juan Branco sur ThinkerView.


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13.03.2019

L'avocat et journaliste Juan Branco nous dresse un réquisitoire contre la politique d'Emmanuel Macron, après l'enquête qu'il a menée auprès d'amis et de proches du président de la République concernant les conditions de son accession à l'Elysée.
Cet entretien est non seulement passionnant, mais aussi exceptionnel, car Juan Branco nous dévoile l'oligarchie française de l'intérieur.
Le gouvernement Macron parviendra-t-il à ses fins, c'est à dire à verrouiller le système de pouvoir en France ?

Des "bullshit jobs" au néo-artisanat : une génération en quête de sens. Avec Jean-Laurent Cassely, Béatrice Hibou et Raphaël Liogier sur France Culture.


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06.09.2017

John Maynard Keynes, en 1930, annonçait l'avènement d'une société délivrée du travail par le progrès technique : il semble pourtant que nous assistions à tout autre chose. En plus du burn-out, nous faisons maintenant face aussi au "bore-out", l'ennui au travail, ou encore le "brown-out", la perte de sens. Car, en effet, nombre de travailleurs souffrent d'emplois vides de sens, superflus, sans intérêt - ce que l’anthropologue américain David Graeber appelle les "bullshit jobs".
Une dépression générationnelle qui explique sans doute l'apparition d'un nouveau phénomène : la reconversion des jeunes diplômés, qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des métiers artisanaux ou à ouvrir des commerces de proximité.
Alors, à l’heure où des "feel good manager" apparaissent dans les entreprises et où le chômage de masse s'est installé dans la durée, peut-on encore être heureux au travail ? Comment comprendre cet attrait – notamment des jeunes diplômés - pour des métiers manuels, autrefois dévalorisés ? Et qu’est-ce que ces reconversions révèlent du monde du travail actuel et de ses dérives ?

Émission "Cultures Monde", animée par Florian Delorme.

Théorie critique du bolchevisme. Avec René Berthier sur Radio Libertaire.


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2017

À l’occasion du centenaire de la Révolution bolchévique, René Berthier, auteur d'Octobre 1917. Le Thermidor de la Révolution russe, nous propose une théorie critique du bolchévisme comme idéologie et comme politique.
Cet événement d’une ampleur jamais vue allait bouleverser le monde et orienter durablement le destin de la classe ouvrière internationale. Il appartient maintenant aux historiens de le restituer dans toute sa complexité en montrant l’extraordinaire vitalité et diversité des expériences que les acteurs de cette révolution ont tenté de mettre en place.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Bureaucratisation néolibérale et réformes permanentes : de quelle crise parle-t-on ? Avec Béatrice Hibou à l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes.


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08.12.2014

Qu’est-ce que la problématique de la bureaucratisation peut apporter à la compréhension de la "crise" que nous serions en train de vivre ? A partir d’une analyse wébérienne de l’une des facettes du néolibéralisme (l’inflation de "formalités" issues du marché et de l’entreprise managériale, ce que Béatrice Hibou nomme la "bureaucratisation néolibérale"), sa conférence propose une lecture alternative à celle de "crise".
Il s’agit moins pour elle d’expliquer des points de rupture, des déséquilibres fondamentaux, l’épuisement de modèles, l’exacerbation de problèmes ou tensions, bref d’identifier les caractéristiques d’une hypothétique crise, que de tenter de nommer des faits et des relations causales, de mettre en évidence des logiques d’actions, des "conduites de vie", des "styles" et des processus de "quotidianisation" qui permettent de comprendre ce qui est souvent perçu comme un ou des symptômes de crise.
En mettant en exergue la participation diffuse et fragmentée de tous aux formes renouvelées de rationalisation pragmatique liées au capitalisme contemporain dans le quotidien de chacun, dans le monde professionnel comme dans la vie en société, l’exposé suggère que la "crise" est le nom donné aux tensions entre différentes rationalités ou logiques d’action, à l’évolution incertaine de rapports de force, aux prétextes pour des réformes ou des changements de regard en faveur de la diffusion de ce type de bureaucratisation mais aussi bien à l’expression d’un rejet de ces mêmes réformes.
En somme, la construction de la "crise" est un processus politique inégalitaire qui se réalise le plus souvent au profit de ceux qui énoncent de tels discours même s’il n’est rendu possible que par la participation massive de ceux qui en sont la cible.

Le projet d'autonomie chez Castoriadis. Avec Jean-Louis Prat pour l'Université Réelle à Montpellier.


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18.02.2017

Philosophe, économiste et psychanalyste, Cornelius Castoriadis (1922-1997), cofondateur de la revue Socialisme ou Barbarie, fut l’un des auteurs de référence de la "nouvelle gauche" apparue en 1968.
Sa critique interne du marxisme l’a conduit à remettre en cause les conceptions déterministes de l’histoire. Il leur oppose l’idée d’une création "social-historique" faisant apparaître des "significations imaginaires sociales" qui ne résultent pas de façon prévisible d’un état de choses donné, ni ne sont réductibles à des infrastructures objectives qu’elles traduiraient ou refléteraient dans le champ idéologique : l’imaginaire social n’est pas une imagerie ni un miroir du monde "réel".
De l’héritage marxiste, Castoriadis retient toutefois le projet révolutionnaire, celui où le "libre développement de chacun" reste inséparable du "libre développement de tous" et où l’émancipation des travailleurs ne peut être obtenue que par l’activité autonome des travailleurs eux-mêmes : le caractère utopique du socialisme marxiste tient plutôt à l’idée d’un développement nécessaire, dont le terme final serait défini par avance.

Les conséquences de la loi Touraine sur la santé publique. Avec Nicole Delépine au Cercle Aristote.


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18.05.2016

Le docteur Nicole Delépine, pédiatre oncologue, détaille certaines mesures annoncées par le ministère de Marisol Touraine et pointe les dangers très réels de cette nouvelle réforme du système de santé français.
Conflits d’intérêts, liberté des patients subtilisée, vaccins inutiles voire nocifs… Ce réaménagement de l'accès aux soins va parachever l'oeuvre des prédécesseurs du gouvernement actuel en procédant à la privatisation totale de la sécurité sociale et mettant les médecins sous tutelle des laboratoires pharmaceutiques.
Une réforme à connaître et à combattre.

La conversion politique. Jacques Doriot, le PPF et la question du fascisme français. Avec Laurent Kestel sur France Culture.


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14.07.2012

Comment devient-on fasciste ? Qu’est qu’un "parti fasciste" ? Existe-t-il un fascisme français ?  
Laurent Kestel tente de répondre à ces questions en retraçant l'histoire de Jacques Doriot, fondateur du Parti Populaire Français, le PPF.