Qu'est-ce que la démocratie ? Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire dans toutes les écoles de dressage citoyenniste du Capital, la démocratie ce n'est pas un concept neutre qui se rattacherait à un autre concept neutre qui serait le peuple. Car l'histoire de la démocratie, c'est l'histoire de l'oppression, de l'exploitation et de la valeur d'échange.
Francis Cousin nous apporte son éclairage sur l'évolution du mouvement des Gilets Jaunes qui, d'une colère sociale appelant l'abolition d'un système inhumain, tend à perdre son caractère révolutionnaire en empruntant des pistes citoyennistes (Referendum d'Initiative Citoyenne et revendications constituantes).
Les oeuvres de Hegel, spécialement sa Logique, pour être comprises et assimilées de manière radicale, nécessitent d'être replacées dans le contexte d'éclatement révolutionnaire des contradictions sociales de la vieille et anachronique rente foncière commandées par le devenir des nouvelles rentes commerciales.
Ce n'est que dans la perspective de la lutte des classes qu'elles prendront alors leur rôle véritable d'aiguillon révolutionnaire en permettant de recouvrer le chemin dialectique de la totalité subversive de l'histoire humaine vers la communauté vraie.
Pour une compréhension réelle des logiques migratoires actuellement à l'oeuvre, il faut s'intéresser à la dynamique du Capital et positionner cet enjeux dans le cadre de la lutte des classes.
En ce sens, les délires de l'antifascisme et de l'antiracisme accompagnent à merveille la logique d'indifférenciation du totalitarisme de la marchandise...
Une discussion qui tourne autour des questions de la modernité, de l'Imaginaire, du Capitalisme hybride et du Maghreb contemporain.
- 0:00:27 : présentation de Rachid Achachi
- 0:02:27 : Marx contre les économistes
- 0:09:48 : le sujet humain dans la modernité
- 0:12:30 : modernité et archaïsme
- 0:24:16 : développement du capital au Maghreb
- 0:37:00 : les phénomènes religieux
- 0:42:26 : lutte des classes
- 0:43:35 : imaginaire
- 0:48:17 : temporalités ouvertes et fermées
- 0:52:37 : vivre au Maghreb aujourd'hui
- 1:21:24 : à propos de l'hygiène
Déjà cinquante-ans… Alors que des présidentielles aux législatives, le spectacle de la crise de la marchandise a rencontré de plus en plus de difficultés à embrigader durant des mois le prolétariat sur le terrain du cirque électoral, toutes les fractions politiques de la servitude généralisée, de l’extrême droite à l’extrême gauche du Capital, s’emploient aujourd’hui à une vaste opération de célébrations-occultations destinée à masquer et dénaturer l’essentiel de ce qui fit la radicalité profonde des événements pour mieux mettre en relief les simples jeux de simulation et de fausseté qui permirent la maintenance rénovée de la résignation.
Pour la pensée radicale, tirer les leçons du mouvement réel de Mai-Juin 68, c’est exclusivement contribuer à la plus grande clarification anti-économique et anti-politique possible par rapport à toutes les défigurations qui maquillent les véritables racines, développements et implications d’une telle explosion sociale. C’est présentement intervenir efficacement en tant que cohérents jalons de conscience, c’est mener une activité théorico-pratique communarde au sein de la dynamique générale du prolétariat, en regardant l’histoire de manière dialectique c’est à dire aux antipodes des jacasseries superficielles qui se perdent dans l’empirie surfacière et l’épiderme égocentrique.
Pour le gauche du Capital, comme sa droite, Gracchus Babeuf est une énigme. Alors que les premiers se revendiquent de la célèbre "Conjuration des Égaux", les seconds louent l'auteur Du Système de dépopulation, première dénonciation des massacres systématiques de Vendée pendant la Révolution française. Hémiplégie mentale ?
Francis Cousin, dans une démarche radicale, nous invite à comprendre ce personnage dans sa totalité et a y déceler la rage animant le prolétariat en lutte contre toutes les dominations, qu'elles soient économique ou étatique.
Une invitation à l'insurrection.
Le conflit qui opposa Marx à Malthus sur sa fameuse loi de population permet de revenir à l'essence de la pensée radicale et critique.
Et Francis Cousin de nous inviter à reccueillir avec humilité l'héritage théorique et pratique du mouvement ouvrier comme émergence d'une conscience toujours plus aiguisée à la lutte des classes et appelant la constitution des communautés de l'être.