François Brigneau, combattant de l'encrier. Avec Anne Le Pape chez Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie.


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15.10.2014

Sous de multiples noms, François Brigneau (1919-2012) a été journaliste, travaillant aussi bien pour la presse à grand tirage que pour des feuilles confidentielles voire clandestines. En 1965, rédacteur en chef d'un jeune mais vigoureux hebdomadaire, un sondage IFOP le désigna comme le deuxième journaliste le plus connu de France. En 2012, à sa mort, le quotidien Le Monde, qui mettait un point d'honneur à ne pas le citer, se trouva toutefois obligé de lui consacrer une nécrologie. 
Il laisse une oeuvre publiée abondante et variée : chroniques en langue parlée, romans policiers, reportages à travers le monde, évocations de lieux, livres historiques, souvenirs de la vie journalistique et politique, etc. 
Il a été apprécié par des hommes aussi différents que Frédéric Dard et Jean Madiran, Céline et Hubert Beuve-Méry, Robert Brasillach et Jean Gabin, Arletty et Marcel Pagnol, sans oublier Pierre Lazareff ou Alphonse Boudard. 
Pourquoi alors fait-il aujourd'hui partie des auteurs "notoirement méconnus" ? Tout simplement parce qu'au long de sa vie, fils d'un instituteur syndicaliste révolutionnaire mais s'étant toujours défini comme un français de souche bretonne, François Brigneau, dont la plume valait une épée, a obstinément et fidèlement choisi "le mauvais camp", celui de "la France française", selon sa propre expression.