Quelle stratégie : front populaire ou classe contre classe ? Avec Victor Sarkis pour les Jeunes pour la renaissance communiste en France.


(0)
450 Vues
0 commentaire
2020

Il est un débat qui ressurgit périodiquement entre militants de la reconstruction communiste : pour faire face à l'irréversible dégénérescence réformiste des partis de la gauche de gouvernement, faut-il ressusciter la tactique "classe contre classe", que conseillait pour l'essentiel l'Internationale communiste des années 1920, ou faut-il revivifier la tactique de Front populaire, patriotique et antifasciste qu'expérimenta le PCF des années 1930 sous l'égide de Maurice Thorez ? Cette tactique, qui stoppa l'offensive fasciste en France et que trop de gens confondent avec la très confuse "union de la gauche" des années 1970, mérite d'être étudiée avec attention.

Europa ! les projets européens de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste. Avec Georges-Henri Soutou pour la Nouvelle Action Royaliste.


(0)
549 Vues
0 commentaire
01.12.2021

Professeur émérite de l'université, l'historien Georges-Henri Soutou est d'abord connu pour ses ouvrages de référence sur les relations internationales à l'époque contemporaine. Il vient de publier un nouveau livre aux éditions Taillandier sous le titre Europa !, consacré aux projets européens de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste.
Cette analyse renouvelée de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale permet de comprendre comment s'est organisée l'Europe de l'Ouest après 1945, en réaction contre les conceptions européennes des années trente et quarante mais aussi selon des continuités économiques, sociales et culturelles qu'il importe de préciser.

La politique a-t-elle ses lois (d'après Jacques Bainville) ? Avec Christophe Dickès sur Radio Courtoisie.


(0)
554 Vues
0 commentaire
25.03.2021

Dans un livre prophétique, Les conséquences politiques de la paix, publié en 1919, Jacques Bainville annonça tout l'entre-deux-guerres : l'avènement de Hitler, l'Anschluss, l'invasion de la Tchécoslovaquie, le pacte germano-soviétique, l'agression contre la Pologne et la nouvelle guerre européenne qui s'ensuivit. Ses analyses et ses déductions furent tout simplement exceptionnelles. Mais Bainville ne fut pas écouté et mourut en 1936, avant la catastrophe que la France n'avait pas su conjurer.
Analyste hors-pair de la politique internationale, la diffusion de ses idées et de ses écrits allait bien au-delà de sa famille politique, l'Action française. Selon lui, la politique est régie par des lois et elle est toujours l'oeuvre des hommes. De l'expérience de ceux-ci et des grandes permanences de l'histoire, il est possible de déduire le futur et de se prémunir, par l'action, des dangers qu'il recèle.
Christophe Dickès nous présente ici l'homme et sa pensée, dont la pertinence, appliquée aux événements de l'époque actuelle, est toujours exceptionnelle.

Émission du "Libre Journal de la chrétienté", animée par Guillaume de Tanoüarn.

La guerre d'Espagne. Avec Annie Lacroix-Riz pour le Café marxiste.


(0)
669 Vues
0 commentaire
16.10.2021

Depuis la guerre d'Espagne même (1936/1939), le thème de la trahison de la "Révolution" espagnole par l'URSS et les Brigades internationales fait florès.
L'antimarxisme ambiant, ravivé par la chute de l'URSS, l'a mis à l'ordre du jour permanent, entre cinéma (Ken Loach, Land and freedom, 1995, encensé par les médias occidentaux et l'establishment du Festival de Cannes) et rééditions intensives de George Orwell, idole des néo-conservateurs américains, des grands médias occidentaux et de l'extrême gauche dite "antistalinienne".
Les archives diplomatiques, militaires et policières dressent un tout autre tableau de ce qui fut, ainsi que l'avaient proclamé les défenseurs jusqu'au bout de la République espagnole assaillie par le Reich hitlérien et le fascisme italien avec le soutien de fait des "démocraties", le terrain d'essai décisif de la Deuxième Guerre mondiale.

Années 90, fin et commencement. Avec François Cusset sur France Culture.


(0)
535 Vues
0 commentaire
25.06.2020

Comment parler d'une décennie que nous avons connue ? Cela n'est pas simple, car nous y mettons de nos engagements, de nos souvenirs, de nos humeurs, de nos peines et de nos amours. D'ailleurs, qu’est-ce qu'une décennie ? Une période de dix ans bien sûr, mais quand la faire débuter ? Les spécialistes du calendrier diront : le 1er janvier 1991. Les historiens, eux, parlerons sans doute du 9 novembre 1989, quand tombe le mur de Berlin. Quand finit-elle ? Sans doute avec l'effondrement de deux tours, le 11 septembre 2001.
Entre ces deux dates, comment saisir l'impalpable, l'air du temps ? Un temps à la fois proche et lointain : rendons-nous en 1990, de la fin de tout au commencement de quelque chose.

Le Vol de Piatakov. Avec Aymeric Monville au café marxiste à Jussieu.


(0)
636 Vues
0 commentaire
17.11.2021

Lors du procès de Moscou de janvier 1937, Guéorgui Piatakov, vice-ministre de l'Industrie lourde soviétique de 1932 à août 1936, a reconnu avoir pris en secret un avion à Berlin en décembre 1935, avec l'aide des hitlériens au pouvoir, pour atterrir quelques heures plus tard en Norvège et rencontrer tout aussi secrètement Trotsky dont il prétendait être, depuis la seconde moitié de 1931, un partisan caché et une "taupe" habile, solidement établie au plus haut niveau de l'appareil économique de l'Union soviétique stalinienne.
Piatakov a-t-il dit la vérité sur les événements de décembre 1935, ou était-ce là le fruit d'une horrible machination du pouvoir soviétique à propos d'un prétendu voyage et d'un entretien avec Trotsky n'ayant jamais eu lieu ? Sommes-nous en présence d'un sinistre complot contre non seulement l'innocent Piatakov mais aussi Karl Radek, un autre accusé au procès de janvier 1937, et surtout Trotsky, faussement accusé, par contumace, d'être devenu un "laquais de Hitler" ?
En réalité, c'est à partir de sources et de documents anti-staliniens incontestables, à commencer par les archives de Trotsky à Harvard, qu'est apparue récemment une série de révélations retentissantes qui prouvent de manière concluante la collaboration directe entre les nazis au pouvoir et Trotsky. En particulier, et à l'encontre des théories encore en vigueur sur l'impossibilité pratique du vol, il est maintenant certain qu'en décembre 1935, Piatakov s'est bien envolé avec l'aide des fascistes allemands pour une rencontre clandestine avec Trotsky, avec qui il eut une confrontation dramatique, précisément sur la question d'une alliance tactique avec les nazis.
Les livres d'histoire sur les années 1930 et 1940 devraient donc être largement réécrits, ce qui ne peut avoir que des répercussions évidentes sur la gauche contemporaine...

Ouvriers en révolution. Avec François Jarrige et Omar Benlaala pour Paroles d'histoire.


(0)
533 Vues
0 commentaire
11.2020

C'est au travers des destins croisés de Bouzid Benlaala, immigré Algérien devenu maçon, et de l'ouvrier du bâtiment Martin Nadaud qu'est évoquée la condition ouvrière dans Paris au XIXe et au XXe siècles.

 - 00'00 : Présentation des invités
 - 03'00 : Les accidents du travail, enjeu récurrent pour les ouvriers du bâtiment hier et aujourd'hui
 - 04'00 : Pour Omar Benlaala, d'abord un livre sur son père, fier d’avoir été maçon malgré la fatigue puis la maladie
 - 07'20 : Le travail de chantier, un travail d'équipe
 - 08'00 : Un père électricien pour François Jarrige
 - 09'30 : Les ouvriers et leur famille, entre honte et fierté
 - 11'20 : Les conditions de travail des ouvriers du bâtiment au XIXe siècle, avec des risques qui s'accentuent au milieu du XIXe siècle
 - 13'00 : Un secteur resté peu mécanisé
 - 14'20 : L'expérience de la migration, qui traverse les époques
 - 15'30 : Les tensions au sein même des travailleurs algériens au XXe siècle
 - 18'00 : La question de la xénophobie au XIXe siècle
 - 24'00 : Les engagements (syndicaux, révolutionnaires…) des ouvriers
 - 25'00 : Se loger pour un ouvrier algérien à Paris au XXe siècle
 - 26'00 : L'acquisition de la langue, nécessaire pour encadrer la famille, passant aussi par le syndicalisme
 - 28'00 : Le flou du terme "ouvrier" pour le XIXe siècle, modelé par la pluri-activité
 - 30'45 : La ville, lieu clef pour la politisation des ouvriers au XIXe siècle
 - 33'00 : Expériences socialistes et révolutionnaires de Martin Nadaud
 - 35'00 : Quelles traces pour aborder ces expériences ouvrières ?
 - 37'00 : Des ateliers d'écriture, à la rencontre d'ouvriers retraités
 - 38'00 : La mémoire ouvrière des femmes
 - 40'00 : Les sources et témoignages du monde ouvrier au XIXe siècle
 - 41'00 : L'expérience des migrations, et son lien avec l'activisme révolutionnaire
 - 44'00 : Vivre mai 68 en tant qu'ouvrier immigré

Une séance de l'Université populaire "Les mercredis des révolutions" organisée par la Société d'histoire de 1848 et animée par Philippe Darriulat.

Pierre Sidos, une vie de Combat. Avec Yvan Benedetti sur Méridien Zéro.


(0)
669 Vues
0 commentaire
11.2020

Une émission destinée à évoquer la mémoire de celui qui est aujourd'hui considéré comme ayant fait le pont entre le nationalisme français de l'entre-deux-guerres et celui de l'après-Seconde Guerre mondiale, fondateur du mouvement Jeune Nation et de l'Oeuvre française, dont l'idéal aura été une certaine forme de néofascisme et de catholicisme social : Pierre Sidos.
Une vie de combat, d'honneur et de fidélité.

Émission "La Méridienne", animée par Krampon et Wilsdorf.