A l'occasion de la sortie de la première anthologie de l'hebdomadaire "Je suis partout", les invités en profitent pour retracer l'histoire du journal le plus important de la collaboration, qui vit passer quelques unes des plumes les plus aiguisées des lettres françaises.
La dernière partie de l'émission explore le parcours de Maurice Bardèche qui, après l'exécution de son beau-frère Robert Brasillach, se fit un honneur de prolonger son travail politique.
À l’occasion de leur anniversaire respectif, 80 et 90 ans, France Culture organise une rencontre entre deux des plus grands historiens français : Jacques Le Goff, spécialiste du Moyen-âge, et Jean-Pierre Vernant, historien de la Grèce antique.
Lors de ces entretiens, ils vont revenir sur leur pratique d’historiens, les influences qu’ils ont subies, et le rapport entre l’Histoire qu’ils ont produites et la société contemporaine.
Ils aborderont également la question de la place du religieux au Moyen-âge et dans l’Antiquité.
Emission conduite par Emmanuel Laurantin.
Christian Harbulot s'attache à penser 3 dates clés de l’histoire de France récente : 1815, 1870 et 1940. Ces dates marquent toutes une défaite de notre pays suivie d’une invasion ou d’une alliance étrangère.
Il apparaît que ces traumatismes sont fondamentaux pour comprendre l’état d’esprit de notre pays, de nos élites et de notre peuple. Un sursaut patriotique semble en effet impossible, alors que ce mot a été vidé de son sens.
Une réflexion profonde qui s'attache à penser le devenir de notre nation en réfléchissant en terme de puissance, afin de sortir des oppositions faciles entre libéralisme et socialisme.
Alors qu'il fut peut-être le plus grand poète du XXe siècle, Ezra Pound est aujourd'hui traité comme un chien crevé. Il eut en effet le tort de se trouver du côté des perdants de l'histoire suite à son soutient au régime fasciste italien.
Que reste-t-il aujourd'hui de son oeuvre ? Qu'est ce que sa vie -mouvementée!- peut encore nous enseigner ?
Après avoir évoqué en profondeur le modus operandi et les raisons de la stratégie de la tension qui ensanglanta l'Italie des années 70, Gabriele Adinolfi expose les fondamentaux de que l'on a longtemps appelé le nationalisme européen (l'échelle continentale étant la seule dimension faisant sens au sein d'un monde multipolaire à l'heure de la mondialisation).
Gabriele Adinolfi ouvre ici des pistes de réflexion sur ces questions géopolitiques fondamentales.
Nous vivons sous un nouveau régime de censure.
Quand on utilise le mot de censure, on pense au procureur Pinard à ses poursuites contre Flaubert et Baudelaire. On pense au ministère de l'Intérieur et à la police : cela est à peu près terminé.
La censure s'est privatisée. La censure, c'est maintenant des groupes de pression ou des ligues de vertu qui instrumentalisent des lois de police qui avaient été conçues pour réguler les écrits dans un souci de bonne tenue de la société. Ils se servent de la diffamation, de l'atteinte à la vie privée, du droit à l'image, pour attaquer les livres qui les gênent.
Cette censure est moins visible qu'autrefois en ce sens qu'il y a moins de livres interdits et qu'on ne les brûle plus. On les condamne juste à coups de dommages et intérêts, qui sont le véritable visage moderne de l'inquisition.
C'est une censure économique : le vieil ordre moral a cédé le pas à une privatisation de la censure.