L’union européenne a été présentée aux Français sous le jour engageant du "Plan Marshall", ennemi de la misère et de la servitude des peuples européens. Son objectif aurait cadré avec le projet, pacifique des "pères de l’Europe", Jean Monnet, Robert Schuman, Konrad Adenauer, etc., appliqués à proscrire défnitivement les guerres qui avaient endeuillé et affaibli le Vieux Continent de 1914 à 1918 puis de 1939 à 1945. La paix serait garantie par la protection américaine, gage d’une liberté refusée aux peuples "de l’Est" soviétisés.
Cette union fondée sur la "libre concurrence" entre égaux, en lieu et place des puissants cartels, se débarrasserait du Comité des Forges des sidérurgistes et marchands de canons enrichis par les guerres mondiales : mettant fin aux crises et aux guerres, elle vaudrait à tous la prospérité et "le pain blanc", bref, l’Eldorado. Seule la récente crise, née d’une "épidémie" financière, aurait fait "dériver" ce noble projet, au risque de compromettre ses objectifs initiaux.
"Dérive" récente d’une "Europe sociale" ou "alibi européen" indispensable, à l’ère impérialiste, à la maximisation du profit monopoliste et à la guerre aux salaires ?
Annie-Lacroix Riz et Antonin Cohen reviennent dans cette conférence sur les origines idéologique et économique de cette étrange institution qu'est l'Union européenne.
La publication des deux livres "Les guerres de Staline" de Geoffrey Roberts et "Khrouchtchev a menti" de Grover Furr aux éditions Delga permet à Aymeric Monville et Annie Lacroix-Riz de revenir longuement sur l'histoire particulièrement déformée de l'URSS.
Fort heureusement, le courant américain de soviétologie a récemment renouvelé l'étude de la question en adoptant une approche objective et dépassionnée. L'occasion de réviser le jugement que nous portons sur l'expérience du socialisme réel au XXe siècle.
Emission "Comaguer", présentée par Bernard Genet.
"Limonov n'est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l'underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d'un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l'immense bordel de l'après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d'un parti de jeunes desperados.
Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement." Emmanuel Carrère
À la fin des années 40, le jazz -musique populaire par excellence- commençait à se fourvoyer dans une impasse éliste avec le tournant bebop.
Un nouveau style musical commence alors à s'imposer : le rock.
C'est avec de nombeuses illustrations musicales qu'Yves Morand nous fait revivre l'histoire de ce genre particulier qui marquera tant la deuxième partie du XXe siècle.