À chaque sortie médiatique, Eric Zemmour et Michel Onfray déchaînent la polémique... Ils n'hésitent pas à pourfendre les idées reçues, à attaquer les puissants, à déboulonner les idoles, bref à faire réfléchir ceux qui prennent la peine de les écouter ou de les lire.
Mais qu'ont-ils en commun ? Partagent-ils les mêmes idées sur l'Europe, le capitalisme, l'identité nationale, la place de l'État, la réforme des programmes scolaires, bref les problèmes contemporains qui assaillent la France ?
Dans le cadre du Salon du livre de Nice, Franz-Olivier Giesbert réunit le journaliste et l'essayiste pour un débat sans tabou pendant lequel ils confrontent leurs points de vue et le diagnostic qu'ils posent sur les maux dont souffre notre pays.
L’impérialisme, stade suprême du capitalisme : toutes les époques de crise présentent les mêmes caractères économiques et politiques (mouvement de concentration du capital, impérialisme virulent, extrême violence dans les rapports politiques et sociaux, renforcement de la propagande, corruption exacerbée).
C'est à l'aune de ce postulat marxiste-léniniste qu'Annie Lacroix-Riz tente de comprendre les rivalités inter-impérialistes dans la première moitié du XXe siècle qui aura vu par deux fois les grandes puissances s'affronter dans un conflit mondial.
L'émission est consacrée à un sujet compliqué et polémique : les scandales du Vatican. Scandales financiers, assassinats et autres affaires de moeurs : le XXe siècle a été difficile et mouvementé pour l'Eglise.
Les invités de l'émission essaieront de nous dévoiler et d'expliquer certaines affaires célèbres, ce qui ménera inévitablement à certaines digressions religieuses.
Émission conduite par Jean-Louis Roumégace.
La France est en phase de régression intellectuelle, parce que la vie scientifique suppose la liberté totale de critique et que cette liberté n'existe plus dans le pays.
Philippe Nemo analyse notamment les lois de censure (loi Gayssot, loi sur la HALDE, lois dites "mémorielles"...) qui exposent à l'amende ou à la prison ceux qui osent dire certaines vérités contraires à l'orthodoxie régnante ou seulement aborder certains sujets tabous.
La thèse est qu'une nouvelle religion, protégée par de nouveaux tribunaux d'Inquisition, règne au pays de Voltaire et de Beaumarchais, le rendant aveugle et incapable de penser scientifiquement son avenir.
Emission du "Libre Journal de Didier Rochard".
Un entretien passionnant avec Henri Guillemin où sont évoquées successivement les trajectoires de l'écrivain Georges Bernanos et du Maréchal Philippe Pétain.
Ces destins croisés nous replongent dans l'étrange ambiance de l'entre-deux-guerres en Europe, et plus particulièrement en France. Sans une étude approfondie de cette séquence historique, la compréhension de la défaite de juin 40 et de la mise en place du régime de Vichy semble impossible.
La thèse est audacieuse : le nazisme était un projet utopique au sens fort du terme. Elle est audacieuse parce nous avons tendance à exonérer l'utopie pour n'en conserver que la dimension émancipatrice, en minorant les dérives, les erreurs, les meurtres qu'elle a aussi produits.
À présent, mettons face à face la rhétorique nazie et les caractéristiques fondamentales de l'utopie : refaire l'homme par l'éducation, le travail et le sport ; bâtir une cité réconciliée, unie et heureuse, tenter de la rendre éternelle...
Point par point, Frédéric Rouvillois démontre un emboîtement presque parfait - et mortifère. La volonté nazie de refaçonner le monde avait beau être délirante, elle était strictement réglée et se voulait rationnelle. L'idéologie national-socialiste était paranoïaque, théoriquement indigente, c'est vrai, mais elle aussi promettait l'épanouissement d'un peuple élu.
Sinon, comment expliquer l'engouement des Allemands pour un projet aussi monstrueux ? Envisager le nazisme sous l'angle de l'utopie permet deux choses. De souligner le parallèle avec l'autre totalitarisme du XXe siècle, le communisme : il n'y a pas d'utopie innocente. De comprendre le "judéocide", massacre conçu et organisé comme la condition et l'une des finalités de cette utopie criminelle. Le premier rapprochement est admis par beaucoup. Le second est plus inédit, mais l'idée de l'utopie comme intrinsèquement porteuse de génocide s'impose à nous après la lumineuse démonstration de Frédéric Rouvillois.