Après une présentation rapide, le psychothérapeute Alain Valtério répond aux questions suivantes :
– les rôles du père et de la mère, dans l’éducation de l’enfant, sont-ils distincts ?
– quelles sont vos réflexions sur le phénomène actuel de l’adulescence ?
– on connait le phénomène des vedettes masculines qui se retrouvent toutes, un jour ou l’autre accusées de viol 10, 20, 30 ans après les faits. Votre expérience vous porte t-elle à penser que nombre de ces viols sont inventés, et quels processus psychologiques la Femme met-elle en place pour vivre avec ces histoires à la réalité plus ou moins augmentée ?
– que vous apprend votre expérience sur le rapport de la Femme dite moderne au couple et à l’argent ? En quoi l’Homme constitue t-il encore une ressource dans un monde voulu égalitaire par les femmes elles-mêmes ?
– comment expliquez-vous l’incapacité de la Femme a entendre un discours de réalité sur ses propres déterminations et sur les relations ?
Retour sur les quatre "ontologies" que Philippe Descola définit dans son livre "Par delà nature et culture", qui sont quatre façons d’organiser la place des hommes dans la nature et leurs relations avec les autres vivants.
C'est toute la question : la crise écologique plonge-t-elle ses racines dans une vision toute occidentale du monde ? L’occident entretient-t-il un rapport particulier à la violence et à la démesure ? Le droit international est-il en mesure de surmonter les différences culturelles pour contribuer à résoudre les problèmes globaux ?
Autant de questions abordées dans cette superbe leçon d’anthropologie.
Intervention dans le cadre du colloque "Environnement et spiritualité : l'Occident doit-il se réinventer face à la crise écologique ?"
En France, est répandue depuis plus de 40 ans une histoire réactionnaire de la Révolution propagée des ouvrages "savants" aux manuels des écoliers. Ce déni, instrumentalisé par l'oligarchie qui l'a promu, s'accompagne d'une "haine de soi" qui suscite la perplexité goguenarde des historiens du monde entier.
Les conséquences grotesques de cette propension au "devoir de mémoire" patrimonial revendiqué contre l'intelligibilité du développement historique ont pourtant fini par disqualifier ces scolastes aux yeux de celles et ceux qui entendent faire de l'histoire quelque chose du présent, qui y cherchent une source généalogique de savoir et de sens.
Le magnifique travail de Sophie Wahnich atteste qu'une nouvelle génération d'historiens à donc su de ce passé récent "faire table rase", et nous restituer la portée sociale fondatrice et universelle de la Révolution, en révélant l'imposture des apories que 40 années de refoulement avaient postulé entre "sentiment et raison", "violence et progrès", "individu et collectivité".
En nous réappropriant, avec Sophie Wahnich, ce moment de notre histoire où l'être social de la Nation a réussi a s'exprimer, et pour toujours être entendu du monde entier, nous pouvons de nouveau en faire quelque chose, aujourd'hui, en ces temps obscurs de relativisme généralisé et de concurrence libre et non faussée, pour... en sortir !
Le philosophe Alain Finkielkraut poursuit sa confrontation passionnante avec la modernité.
Sur les questions de l’identité nationale, de l’immigration et de la laïcité, de l’école, du style de vie, de l’inégalité des civilisations, des mœurs, il tient un discours qui tranche avec la bien-pensante ambiante et qui nous aide à comprendre les grandes enjeux de notre temps.
Pour sortir de la violence, encore faut-il la comprendre. René Girard, professeur émérite à l’université de Stanford où il fit l’essentiel de sa carrière, tente, de livres en livres, de répondre à cette question.
Dans cet entretien, il s’explique tout à la fois sur son oeuvre et sur son dernier livre paru, "Achever Clausewitz", qui tente de comprendre ce phénomène comme montée aux extrêmes des rivalités mimétiques humaines.
Nous connaissons les larmes et le sang qu’ont coûtés les projets de transformation révolutionnaire du monde par la guerre ou la révolution.
Sont apparus au cours du XXe siècle de nombreux courants engagés dans la "critique de la violence", même quand celle-ci prétend être "un moyen pour de justes fins".
Mais que savons-nous des dilemmes, des "trahisons", des désillusions et des véritables tragédies auxquels s’est heurté le mouvement qui s’est inspiré de l’idéal de la non-violence ?
Domenico Losurdo parcourt une histoire fascinante : des organisations chrétiennes qui, au début du XIXe siècle, se proposent aux états-Unis de combattre de façon pacifique le fléau de l’esclavage et de la guerre, jusqu’aux acteurs des mouvements qui, soit par passion, soit par calcul, ont agité le drapeau de la non-violence : Thoreau, Tolstoï, Gandhi, Martin Luther King, le Dalaï Lama et les récents inspirateurs des "révolutions colorées".
Beaucoup a été écrit sur la question sioniste, mais bien peu d’auteurs francophones ont exploré la question de l’antisionisme juif, question semble-t-il taboue pour la communauté juive française.
Le professeur Yakov Rabkin est à l’origine du livre intitulé "Au nom de la Torah ; Histoire de l’opposition juive au sionisme". Ce premier opus jette les bases de son ouvrage paru il y a maintenant quelques mois, "Comprendre l’Etat d’Israël", qui aborde la question israélienne au travers de "l‘idéologie, la religion, et la société".
L'Agence Info Libre a donc posé quelques questions à Yakov Rabkin lors de son passage à Paris, à l’occasion de la présentation de son livre.
Un document qui regorge d’informations essentielles à la compréhension de l’idéologie sioniste et de son avatar national l’Etat d’Israël.