Au-delà des "smart cities", la nouvelle intelligence urbaine dans une économie de la contribution. Avec Bernard Stiegler à Grenoble.


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19.09.2018

Le philosophe et directeur de l'Institut de Recherche et d'Innovation Bernard Stiegler est venu parler de l'avenir des villes.
Car si en 2050, six millions de personnes habiteront en zone urbaine -soit 70 % de la population mondiale-, il est urgent de réfléchir aux enjeux des mutations actuelles pour comprendre dans quel type de ville nous auront à vivre.

Exorganologie : panser la post-vérité dans la post-démocratie. Un séminaire de Bernard Stiegler pour l'école Pharmakon.


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2018

Dans ce séminaire, Bernard Stiegler poursuit sont de l'exorganogenèse de l'urbanité. Il décrit ainsi la transformation des organes exosomatiques s'agrégeant pour former les exorganismes complexes : les villes, les usines et leurs relations, qui se substituent au lien entre villes et Eglises. Les territoires urbains acquièrent ainsi à l'époque industrielle des traits nouveaux - caractéristiques de l'Anthropocène.
Quelle était la fonction de l'Eglise ? Vieille question sur laquelle Bernard Stiegler revient à l'époque où nous croyons devoir projeter une finalité dans l'Anthropocène et contre l'anthropie en quoi il consiste.
Il faut ici rappeler la finalité de ce séminaire : il s'agit de projeter une sortie de l'Anthropocène, c'est à dire une perspective vers le Néguanthropocène, par la reconstitution d'une macro-économie guidée par ce que nous appelons la néguanthropie comme critère définitoire de la valeur.
L'économie de la néguanthropie, ou anthropie négative n'est pas simplement la translation de l'entropie négative telle que Schrödinger tente de la penser dans l'organique. Le passage à l'exorganique nécessite en effet une reconceptualisation qui dépasse les concepts de néguentropie dans le champ technologique, tels qu'ils sont issus de la théorie de l'information.
Ces conditions exorganiques passent par la question du droit telle qu'elle est liée aux conditions de transformation de la mémoire, et à la circulation de ce que l’on appelle depuis moins de deux siècles l' “information”. Elles donnent à considérer nouvellement la place de l'art, le rôle des archives et leur centralité, la réticulation intra-urbaine et extra-urbaine, telle que s'y produisent des relations d'échelles qui, à notre époque, sont au cœur des "plateformes" devenant biosphériques en mettant en œuvre des technologies de scalabilité.

Une autre histoire des Trente Glorieuses. Avec Patrick Marcolini et Céline Pessis sur France Culture.


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30.11.2013

Trente Glorieuses ou Trente pollueuses ? Patrick Marcolini et Céline Pessis nous présentent le travail collectif d'une nouvelle génération d'historiens qui vise à renouveler notre regard sur les décennies d'après-guerre. Car Une autre histoire des Trente Glorieuses éclaire d'un jour nouveau les impacts écologiques et sanitaires de la "modernisation" des façons de produire et de consommer de cette période, et propose une nouvelle lecture critique de la "geste modernisatrice" française et son mythe de trois décennies de bien-être social.
À rebours d'une histoire consensuelle de la modernisation, ce travail dévoile l'autre face, noire, du rouleau compresseur de la "modernité" et du "progrès". Il nous faut réévaluer les "Trente Glorieuses".

Émission "Terre à terre", animée par Ruth Stégassy.

France-Etats-Unis : un commerce équitable ? Avec Régis Debray sur France Culture.


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01.07.2017

De quelles natures sont les relations transatlantiques ? Quels produits, quelles attitudes, quelles images avons-nous échangés, partagés ou déclinés ? Que doit concrètement l’Europe à l’Amérique et que doit l’Amérique à l’Europe ?
Une série d'émissions où Périco Legasse, Olivier Abel, Francis Marmande, Françoise Gaillard, Paul Soriano, Bernard Cerquiglini, Alban Cerisier, Benoît Peeters, Catherine Bertho-Lavenir et Raphaëlle Moine accompagnent Régis Debray dans son questionnement.

Qu'est-ce que la culture populaire ? Avec Pacôme Thiellement au Musée d'Art Contemporain de Lyon.


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21.01.2015

De Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band à Lost, en passant par Elvis Presley et Twin Peaks, Pacôme Thiellement propose quelques hypothèses pour caractériser la culture populaire : sa nostalgie de l'Âge d’Or, ses pressentiments de l'Âge Sombre et le message de vie (carnaval, réversibilité, gnosticisme) dont elle a toujours été porteuse.

CHUTe ! Rencontre avec Alain Soral pour Videodrom.


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16.05.2006

Polémique, chute et ressurection : voilà un entretien qui s'inscrit bien dans la parution du dernier roman d'Alain Soral.
Une rencontre cérébrale où l'agitateur aborde la thématique de la chute, son sens de l’éthique, sa haine des médias, son passé dans la drague, son mariage à l’église, sa nostalgie de vieux Paname et ses problèmes avec les esquimaux...

Des villes intelligentes, sans blagues ? Avec Claude Rochet au Cercle Aristote.


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15.05.2017

Les villes intelligentes représentent un marché évalué à 350'000 milliards de dollars US pour les trente décennies à venir (250 en infrastructure et 100 en usage), à modèle économique, technologique et social inchangé, c’est-à-dire concernant la réhabilitation des tissus urbains existants et la construction de nouvelles villes.
Ce modèle économique n’est pas durable en ce sens qu’il reproduira les dysfonctionnalités des villes actuelles avec des émissions croissantes de CO2, de production de déchets et de nuisances urbaines. Et les scénarios plus agressifs intégrant des technologies et artefacts nouveaux pour maîtriser les émissions polluantes et améliorer l’efficacité énergétique estiment le volume de dépenses à 450'000 milliards USD.
Cet enjeu de marché s’inscrit dans un ensemble d’enjeux plus vastes : problèmes démographiques et économiques, géopolitiques, question de l'innovation et transformation des modèles d'affaires des firmes et de l'action publique.
Après un exposé de ces enjeux, Claude Rochet nous propose des pistes d’action pour une stratégie française des villes intelligentes.

L'obsolescence du présent : la ville comme ruine anticipée. Avec Bruce Bégout au Pavillon Vendome de Clichy.


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10.07.2014

Au sein de notre civilisation industrielle, l'urgence est devenue une constante liée à la crise économique occidentale et aux grandes catastrophes géopolitiques ou climatiques impliquant des déplacements de populations.
Ce constat est le point de départ de la réflexion engagée par Bruce Bégout qui explore ici le sujet des "architectures d’urgence" et donc des ruines qui nous sont inévitablement laissées en héritage, témoins d'un projet avorté.
Il est nécessaire de réfléchir à cette problématique et d'envisager des réponses adaptées aux normes culturelles, politiques et économiques du XXIe siècle.