Les travaux de Jacques Heers nous ont fait voyager à travers le monde : des Caraïbes de Christophe Colomb à Constantinople prise par les Turcs, du Paris de Louis XI à la cour des Borgia.
Au terme d'une brillante carrière de professeur universitaire, ce médiéviste hors pair revient sur son parcours et nous propose une réflexion sur l'historiographie du XXe siècle.
Un homme d'intelligence pour une réflexion sans concession sur l'Université et les clichés de notre histoire.
Emission "Un jour dans l'histoire", animée par Christophe Dickès.
Comment survivre en ville ? La planète est au bord de l’abîme. La mondialisation débridée et la globalisation qu’elle engendre nous précipitent dans une période d’accélération et de convergence de problèmes considérables. Crises économiques, politiques et sociales, dérèglements climatiques, surpopulation, pénurie de pétrole et de matières premières, dettes colossales des Etats, périls alimentaires et sanitaires, l’effondrement de toute vie "normale" menace à tout instant. Le chaos -temporaire ou de longue durée- prendra le plus grand nombre d’entre nous au dépourvu, et la majorité de la population mondiale qui vit dans les villes, se retrouvera plongée dans un environnement de violence, sans pitié, piégée dans de véritables rues barbares livrées aux révoltes, aux guerres et à la famine.
Piero San Giorgio et Michel Drac nous font partagent ici une analyse claire de ces enjeux, et proposent des pistes pour que chacun puisse prendre ses responsabilités pour se préparer au mieux aux conditions extrêmes qui pourraient être, dès demain, notre futur.
L'émission est menée par le Lt Sturm, accompagné de Jean-Louis Roumégace.
L'urbanisme est un champ de réflexion trop négligé. Pourant, le cadre architectural dans lequel nous évoluons médiatise les relations que nous entretenons avec les personnes qui nous entourent, avec notre travail, etc.
Pierre Le Vigan nous invite à nous pencher sur l'évolution récente des villes, et plus particulièrement de nos banlieues.
Où quand l'architecture redevient un sujet politique...
Christophe Guilluy, géographe et chercheur auprès de collectivités locales et d’organismes publics, affirme que la conception dominante d’une "société sans conflit, moyennisée, multiculturelle et consensuelle" masque l’existence de "graves fractures sociales et culturelles", dont les "couches populaires sont les premières victimes".
Il dénonce aussi l’image caricaturale d’une France où s’opposeraient d’un côté une minorité "d’exclus issus des minorités ethniques" et de l’autre une majorité d’inclus : les banlieues d’une part et les autres territoires d’autre part.
La "classe moyenne majoritaire et bénéficiaire de la mondialisation", n’existe pas. C’est un mythe entretenu par la "disparition des couches populaires de la sphère médiatique, culturelle et politique".