La réforme des euro-régions. Avec Robert Clavijo à l'Université Réelle de Montpellier.


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17.11.2014

La Révolution française a inventé et nous a légué une organisation territoriale qui, loin d’être un mille-feuille, ne comprenait que 3 niveaux : au rez-de-chaussée, 36.000 communes ; à mi-hauteur, une centaine de départements ; au sommet l’Etat français. Cette organisation simple et efficace a fonctionné pendant 2 siècles à la satisfaction générale.
Pourtant on a introduit récemment de nouveaux étages dans la pyramide : communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines, SCOT, pays, euro-régions, etc. Pourquoi ? C’est que l’intégration de la France dans l’Union européenne et de l’Europe dans la mondialisation a déclenché une course au gigantisme.
Aucune collectivité n’est jugée assez grande pour affronter la compétition internationale entre les territoires. Même Paris serait trop petit et on veut lui faire avaler les départements limitrophes. Les départements, estimés minuscules, sont voués à disparaître au profit des régions. Et comme nos régions ne seraient que des poids plume elles sont invitées à fusionner entre elles.
La France, bien que 5ème puissance économique de la planète, est priée de se fondre dans l’Union européenne laquelle se jugeant elle aussi trop petite travaille à s’élargir toujours davantage. On ne voit aucune limite à cette folle course au gigantisme. A quelle démesure nous mène-t-on ?

La cybernétique. Avec Nathanaël Leroy pour l'Université Réelle de Montpellier.


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08.2016

Qu'est ce que la cybernétique ? Comment cette science du contrôle est-elle née et quelles en sont les conséquences concrètes ?
Nathanaël Leroy, spécialiste du domaine, nous montre comment les technoilogies de contrôle se mettent en place et indique des moyens concrets de résistance pour lutter contre les tendances liberticides du cybercapitalisme.

Le socialisme des origines, une boussole pour demain ? Avec Anthony Michel à l'Université Réelle de Montpellier.


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09.05.2015

Nous évoluons dans une société gangrénée par l'égoïsme et gouvernée par les diktats de la sphère marchande.
Et si les penseurs du socialisme des origines avaient encore des choses à nous apprendre ? Pourrait-on y trouver des ressources pour nous aider à bâtir un monde qui allierait les valeurs de justice et de liberté ?
C'est en tout cas ce que pense Anthony Michel qui nous donne ici une présentation des principales idées et auteurs du socialisme, et quelques exemples récents qui en soulignent l'actualité.

L'avenir du système social français. Avec Thomas Hirsh à l'Université Réelle de Montpellier.


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15.04.2016

Thomas Hirsch, assistant social diplômé d'État au sein du conseil départemental de l'Hérault et licencié en administration économique et sociale, revient sur l'histoire et l'état actuel du système social français.
Alors que de nombreuses décisions semblent infléchir la logique de notre modèle social, il est important d'identifier les dangers qui nous menacent et d'imaginer notre avenir commun.

L'université post-moderne et les cultural studies. Avec Jean-Michel Da Pynchi à l'Université Réelle à Montpellier.


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26.06.2015

Jean-Michel Da Pynchi, professeur agrégé de philosophie, s'interroge sur l'état de l'institution universitaire à l'heure de la post-modernité : peut-on encore y enseigner quelque chose ?
Il explique en particulier comment, depuis les années 70, l'université s'est transformée : d'un lieu de centralisation du savoir, elle est devenue une entreprise libérale. C'est ainsi que les sciences sociales sont devenues le bastion des idéologies de la déconstruction, comme les fameuses "cultural studies" dont fait partie la théorie du genre.

L'altermondialisme et la démondialisation. Avec Gilles Ardinat à l'Université Réelle à Montpellier.


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17.04.2015

Gilles Ardinat s’attache d'abord à définir avec précision plusieurs termes trop souvent employés à tort et à travers. Ainsi, si le mot "mondialisation" est souvent perçu comme un concept économique synonyme de néolibéralisme, il désigne plus largement "un processus de généralisation des échanges entre les différents territoires de la planète". La "généralisation des échanges" évoquée ne concernant pas uniquement les échanges économiques mais également l’information, les idées ou les personnes. À ne pas confondre avec le "mondialisme", c’est à dire "la doctrine visant l’instauration d’un super état mondial".
C'est en recouvrant le sens complet du terme mondialisation que nous comprenons que les altermondialistes n'en formulent qu'une critique partielle, sans aller au bout de sa logique. Ce mouvement politique est aujourd'hui en échec, malgré la pertinence de certaines analyses.
Pourquoi ce blocage ? On sait à quel point les altermondialistes ont peur d’être catalogués de réactionnaires, passéistes, protectionnistes voire nationalistes, et pourquoi pas même racistes ! En effet, l’antiracisme est devenu une espèce d’étendard dévoyé qui fonctionne en pratique comme une arme permettant de diaboliser, terroriser, ou rendre impossible un certain nombre de débats (sur le protectionnisme, par exemple).
Pour Gilles Ardinat, ce n’est pas d’une autre mondialisation dont nous avons besoin, mais bien d’une démondialisation : si l’on doit faire une critique de la mondialisation en restant logique, il faut proposer un programme politique qui en serait le contraire, et non une copie conforme plus ou moins moralisée.
Une conférence importante qui nous rappelle les contradictions et autres impasses idéologiques de l'extrême-gauche politique.