Quelles seraient les conséquénces de la sortie de l'Euro pour l'économie française et pour nos voisins européens ? Quels scénarii pouvons-nous envisager ?
Une conférence raisonnée qui nous démontre que la sortie de la monnaie unique est non seulement possible, mais également nécessaire pour le bon fonctionnement des économies nationales.
L'un des arguments les plus invoqués pour justifier le "machin" européen est la nécessité de former un "grand ensemble" qui ferait contrepoids aux locomotives de la mondialisation que sont les Etats-Unis ou la Chine.
Gilles Ardinat, en s'appuyant sur plusieurs exemples historiques récents ou actuels (le Japon pendant la 2e Guerre Mondiale, le conflit Israëlo-Arabe ou le poids du Qatar sur la scène internationale), nous montre que la taille n'est qu'un élément de la puissance parmis d'autres, et qu'il n'est en aucun cas un critère nécessaire pour qu'une entité politique joue un rôle important dans le concert des nations.
Ses tenants ont beau la magnifier comme un des signes du progrès, l'euthanasie n'est que le produit d'une économie et d'une politique particulières.
C'est parce que l'Europe de la récession est devenue un océan de chômage que le gouvernement de la France, financièrement acculée, choisit en effet "la piqûre pour tous".
Il nous faut réaliser que le mal de celui qui veut mourir vient de plus loin que la maladie qu'il affronte. Car s'il a pris la vie en haine et s'il veut mourir, c'est pour cesser de ne plus pouvoir croire.
La légalisation de l'euthanasie, loin d'être l'extase de la République, n'est donc que la fuite en avant d'une société qui ne voulant pas voir les détresses qu'elle crée, préfère éliminer tous ceux qui viennent les lui rappeler.
Comment, en l'espace de trente ans, le Parti socialiste et le monde ouvrier sont-ils passés de l'amour fou au mépris ?
Bertrand Rothe nous explique pourquoi, en 1981, 70 % des ouvriers avaient contribué à la victoire du PS, alors que c'est aujourd'hui le FN qui est qualifié de "premier parti ouvrier de France".
Depuis cette date, au fil des choix politiques engagés par les hiérarques du PS, et des réactions plus ou moins avisées des représentants de la classe ouvrière, le couple, de plus en plus mal assorti, doit faire face à l'effondrement du monde communiste, à l'arrivée de la "deuxième gauche", à la montée du chômage et à la conversion des socialistes à l'Europe, au libéralisme et à la société postindustrielle.
Les noms de François Mitterrand, Jacques Delors, Laurent Fabius, Pierre Bérégovoy, Dominique Strauss-Kahn, Lionel Jospin et François Hollande, entre autres, marquent les étapes de ce désamour, de l'abandon au mépris.
Quelles conséquences la chute du mur de Berlin a eu sur les pays d'Europe de l'Est ? Doit-on parler d'élargissement de l'Union européenne ou de ré-intégration ?
Rémi Brague et Georges Mink s'interrogent sur le sens à donner à cet événement.
Cette émission fait partie du cycle "Controverses du Progrès".