La question du problème de l'Euro donne du crédit à la thèse du repli nationale. Est-ce la solution ? Emmanuel Todd débat de la question avec Sylvie Goulard.
C'est sans équivoque que le démographe française s'attaque à l'emprise des institutions européennes, particulierment l'outil monnétaire, qui favorise l'économie allemande au lieu d'être un outil de puissance pour le continent.
Emission "Le Journal du matin", édition spéciale "Arrêt sur Europe".
Le chaos apparent qui règne en Ukraine est-il animé par une logique quelconque ? Peut-on comprendre la dynamique de ce conflit ?
En mêlant une approche interne (problème historique de l'identité ukrainienne) et externe (affrontement des blocs Occidental/Russie), John Laughland nous permet d'y voir plus clair.
Malheureusement, le grand perdant semble être -pour l'instant- l'Europe, impuissante et veule face aux tentatives de manipulation de l'Empire américain.
La conférence est organisée par l’association "France-Russie Convergences", et introduite par Jean-Claude Manifacier.
Comment comprendre la crise économique qui s'abat sur le continent européen ? Quelles en sont les logiques ? Est-ce une simple crise conjoncturelle, ou s'agit-il d'un problème structurel lié à la logique capitaliste de notre économie ?
Une émission du Libre Journal des Lycéens, animée par Romain Lecap.
Étudiant en lettres, section histoire romaine, Gabriele Adinolfi a débuté ses activités politiques durant les mouvements étudiants de la fin des années 1960. En 1968, il rejoint le Mouvement social italien (MSI), dans sa section "Filippo Anfuso" de Rome.
Exilé de son pays d'origine pendant de longues années, il a continué à mené une réflexion politique ancrée dans le leg de l'expérience fascite italienne.
Sa vision du monde a le mérite de s'opposer frontalement à la logique capitaliste néoliberale, qui reste le seul et vrai impérialisme aujourd'hui.
Une conversation radicale et hors des sentiers battus.
L'Union européenne est en crise.
Une crise identitaire avant d’être institutionnelle ou économique. Les résultats des élections européennes du 22 mai dernier l'ont une nouvelle fois montré. Le club d'épiciers baptisé "Union européenne" aura réussi le tour de force de transformer l'Europe en cauchemar pour ses peuples.
Les intervenants du colloque "Europe marché ou Europe puissance" réunis par la revue Éléments ont, chacun à leur manière, pointé les menaces de cette construction européenne, menée en dépit du bon sens, obsédée par les valeurs universalistes qui au bout du compte la nie.
Au terme de ce colloque qui a vu des personnalités d'horizons différents prendre la parole, le mot d'ordre général était : "Pour l'Europe, contre Bruxelles".
Après un rapide retour sur son parcours personnel, Robert Steuckers répond, avec la virtuosité qu'on lui connaît, à diverses questions concernant la politique sur le continent européen, ou la géopolitique internationale.
Que ce soit le problème de la remise en cause de l'indépendance de l'Europe par l'adoption du traité de libre-échange transatlantique, la perpétuation des politiques hégémoniques des Etats-Unis dans les crises ukrainienne ou syrienne, la place de la chine dans le nouvel ordre mondial où le problème belge, c'est toujours au travers de sa grille de lecture géopolitique -ancrée dans les constantes historiques régionales- que l'invité donne son point de vue.
Bernard Wicht propose une réflexion originale sur le sens de l'histoire européenne et sur le devenir de nos sociétés.
Il observe de près le rôle que les guerres ont menées dans le développement de nos états modernes.
C'est ainsi que son dernier livre a comme sujet central la nation de citoyen-soldat, alors que les armées nationales sont en train de disparaître/ont disparu dans la plupart des pays d'Europe.
Apparu sur le devant de la scène avec la Révolution française, le citoyen-soldat est le reflet de la souveraineté populaire et nationale, l'expression de l'idée républicaine que le pouvoir n'appartient pas principalement à l'Etat mais aux citoyens. Sa disparition progressive aujourd'hui signifierait-elle alors une éclipse de la démocratie ?
Nous ne sommes plus en 1789, ni non plus à l'âge des révolutions et des idéologies. C'est plutôt le chaos qui caractérise notre époque, avec le déclin de l'Etat moderne, l'atomisation du corps social et la fin de l'idéal national.
Par conséquent, s'interroger sur le citoyen-soldat à l'heure actuelle, c'est se demander quelle "cause" défendre de nos jours alors que les maîtres mots sont sécurité et risque zéro.