La Russie face à l'OTAN : la question de l'Ukraine. Avec Jean-Michel Vernochet à Saint-Gely-du-Fesc.


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10.10.2014

Jean-Michel Vernochet, ancien grand reporter au Figaro magazine et membre de l’académie de géopolitique, s'applique à nous faire comprendre les origines du conflit ukrainien, déclenché essentiellement par l’expansionnisme américain (via l’OTAN) et sa confrontation de plus en plus ouverte aux puissances émergentes que représentent la Russie et la Chine.
La dislocation des nations européennes, l’abandon du dollar, la guerre des ressources, la résistance de Poutine, le jeu des alliances, et surtout, la cascade d’événements qui ont eu lieu en Ukraine dès novembre 2013 : tous les liens de causalité sont décrits, remis dans leur contexte et expliqués en détails.
A l'heure où l'Union européenne prend des sanctions économiques envers la Russie, cette conférence permet de comprendre les intérêts en jeu.

Conférence organisée par l’association "France–Russie-Convergence".

L’influence anglo-saxonne sur le mode de gouvernance de l’Union européenne. Avec Christophe Reveillard à l’Institut pour l’Etude de la Francophonie et de la Mondialisation.


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17.03.2011

L’Union européenne (UE) est un processus tout à fait particulier d’intégration d’États européens dans un ensemble sui generis et situé entre l’organisation internationale et la fédération supranationale. Parmi les différents systèmes régionaux existants dans le monde, l’UE est celui qui a poussé le plus loin l’intégration des États puisqu’à l’union douanière, économique et monétaire s’ajoutent les plans politique, juridique et de défense. Son aire d’épanchement ne semble pas connaître de limite identitaire car des six pays fondateurs d’Europe occidentale on est passé à l’élargissement d’une organisation de bientôt plus d’une trentaine d’États, aujourd’hui 28 avec l’adhésion récente de la Croatie, dont les limites approchent les frontières de l’Europe continentale, et pourraient même les dépasser avec l’intégration de la Turquie.
Les défis adressés à l’UE sont d’une telle importance qu’ils interpellent tous, quel qu’en soit l’aspect, son mode de fonctionnement. Or, celui-ci apparaît de plus en plus limité et inadapté.
Cependant, la rhétorique du "toujours plus d’Europe" ressassée depuis des décennies ne correspond plus aux défis colossaux et menaçants auxquels doit répondre l’UE. La "fédération politique", "l’union politique" qu’elle appelle de ses voeux sont autant de tentatives de réponses aux conséquences et non aux causes de la crise.
Malgré l’extrême ingéniosité de toutes ces propositions, le meccano institutionnel qu’elles suggèrent est évidemment loin d’être une réponse proportionnée à la crise systémique dont souffre l’UE. Car l’échec est ontologique et un saut qualitatif vers une fédération politique n’apparaîtrait que comme un prolongement du processus d’intégration accéléré depuis 2010. 
En effet, si le processus d’intégration est arrivé à son quasi-achèvement, à quoi bon continuer dans la voie ayant mené à l’échec ?
Afin de comprendre la logique institutionnelle de l'UE, Chritophe Reveillard nous en expose le coeur anglo-saxon qui préside à son évolution.

Domnique Venner : une pensée, une oeuvre, un destin. Entretien mené par Philippe Milliau, Jean-Yves Le Gallou et Philippe Conrad sur TV Libertés.


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02.2013

Voici un entretien exeptionnel à plus d'un titre : mené au domicile même de Dominique Venner, il nous permet de revenir sur l'itinéraire mouvementé de ce brillant personnange, et sur les idées et les passions qui ont animé cet européen, amoureux de l'histoire et des traditions de son continent et de ses peuples.
Après une évocation de son engagement dans la guerre d'Algérie, de ses années de militantisme (Europe-Action) et de sa passion pour les armes et la chasse, il revient plus longuement sur les réflexions historiques qu'il a menées tout au long de sa vie.
De la question du christianisme en Europe à la Révolution bolchévique, de la fondation de revues historiques à ses œuvres d'historien méditatif (Le siècle de 1914, Histoire et tradition des Européens, Le choc de l'Histoire), Dominique Venner nous fait partager sa passion de l'histoire.
Enfin, ce sont des thématiques plus immédiates qui viennent clore l'entretien. Dominique Venner nous enjoint à l'action -jusqu'au sacrifice- face à nos élites dirigeantes criminelles, à l'immigration de peuplement et au repoussoir de l'Union européenne.
Un appel qui doit être entendu.

Néolibéralisme et souveraineté. Avec Frédéric Lordon au café-restaurant Le Lieu-dit à Paris.


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23.01.2012

Frédéric Lordon partage différentes idées en débattant avec son public.
L'occasion pour lui de réhabiliter les concepts de nation et de souveraineté (du peuple!), de préciser le caractère mortifère des institutions de l'Union européenne et de s'attaquer à la forme néolibérale du capitalisme.
Sont aussi évoqués le rôle de la monnaie, les perspectives d'effondrement du système économique et la nécessité des changements à mettre en oeuvre.

Le débat était organisé par la Revue des Livres.

Efficacité économique, efficacité redistributrice. Avec Thomas Piketty à l'Université Lyon 2.


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01.02.2008

Le jeu de questions/réponses entre différents élèves de classes de lycée et M. Thomas Piketty permet d'aborder de nombreuses thématiques comme l'histoire de l'impôt et la fonction historique de redistribution des richesses que cet outil a permis, ou encore les problèmes de fiscalité au sein de l'Union européenne en raison des logiques de concurrences entre régimes nationaux différents.
Une synthèse pédagogique qui nous permet de saisir les enjeux qui se cachent derrière la TVA ou notre feuille d'impôt sur le revenu !

Trancher le noeud gordien des contradictions européennes. Par Frédéric Lordon à l'Université de Nottingham


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10.09.2010

Les pays européens sont aujourd'hui oppressés par une économie néolibérale qui les étouffe.
Il est important de comprendre que ce choix économique est gravé dans les institutions de l'Union Européenne.
Comment pouvons-nous alors envisager une sortie de crise sans remettre en cause le cadre qui l'a autorisée, voire encoragée ?

La conférence est donnée dans le cadre du colloque "La France en crise", pendant le congrès annuel de l'association "Study of Modern and Contemporary France" (ASMCF).

L'éducation nationale face aux directives européennes. Avec Nico Hirtt devant l'association Comité pour une Nouvelle Résistance.


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05.2013

Comment comprendre les logiques de privatisation de l'école à l'oeuvre en Europe ?
Qui en a décidé ainsi ? Quelles en seront les conséquences ?
En effet, on observe depuis 20 ans une convergence des politiques d’enseignement dans les pays industrialisés. Et ce, malgré les particularités historiques du système éducatif de chacun de ces pays. Soit :
 - décentralisation de l’enseignement
 - règlementations plus strictes dans les pratiques pédagogiques
 - glissement conceptuel de l’éducation, où l'école n'est plus une institution délivrant un savoir, mais un organisme formant à des "compétences"
 - la stagnation ou réduction de la part du PIB investie en matière d’éducation
 - l’entrée en force de l’évaluation à tous les niveaux de l’éducation
 - l'intrusion massive des technologies de l’information et de la communication
 - la privatisation de l’enseignement et la marchandisation de l'éducation
 - la croissance de la fracture sociale
Ces effets ne sont pas le fruit du hasard, mais les résultats d'une volonté politique. Il faut comprendre ces logiques comme une conséquence de la crise du capitalisme ou les investisseurs recherchent des activités à forte valeur ajouté, comme le marché de l'éducation.
C'est ce qu'illustre la commission préparatoire au sommet de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à Seattle en 1999 en pointant du doigt "les possibilités de libéralisation du marché mondial des services d'enseignement supérieur". Les recommandations de cette commission étant à peu de chose près les conséquences mesurées sur l'évolution des politiques d'enseignement des pays industrialisés...

De quoi l'Europe est-elle le nom ? Débat entre Anselm Jappe et Cédric Durand au café-restaurant Le Lieu-dit à Paris.


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15.10.2013

La responsabilité propre de l’Union européenne dans le marasme actuel est interrogée. La crise de la dette tend à être interprétée comme un pur artefact financier, tandis que d’autres lectures proposent d’y voir (aussi) un signe d’essoufflement de l’économie réelle.
La gauche critique se montre disserte en préconisations. Des latitudes présumées sont identifiées et le carcan néolibéral, dénoncée. 
Quels espoirs peuvent réellement nourrir les économies fragilisées à partir de la restitution de leurs souverainetés monétaires ? Et l’État-nation est-il vraiment l’échelle de la démocratie ?
Ce que la présente situation européenne doit aux politiques fédérales (BCE, Commission européenne) ou aux mécanismes délétères du capitalisme mondialisé restent à discerner.
A ces questions, les deux invités répondent de manière très différente.
Bien qu'ils évoquent la "grande fatigue du capitalisme" (Cédric Durand) ou l’ "épuisement de sa dynamique" (Anselm Jappe), les actions politiques qu'ils proposent sont fort différentes.
Cédric Durand appelle à sortir de l’euro et de l’Union européen en raison, avance-t-il, du caractère intrinsèquement néolibéral de cet institution, et de la quasi impossibilité de voir émerger un mouvement social européen "synchrone" capable de s’opposer à des instances dirigeantes jugées anti-démocratiques. Le retour à la nation ne serait donc qu’une façon de se dégager du corset néolibéral, un levier stratégique qui devrait ensuite déboucher sur une internationale des prolétaires.
Mais Anselm Jappe considère que les déficits démocratiques dénoncés s’observent déjà à l’échelon national ! Pour le représentant de la critique de la valeur, ces déficits sont en outre rigoureusement conformes à la logique capitaliste. Ainsi, le "césarisme" des décideurs répondrait à la crise "objective" du capitalisme, condamnée pour des raisons internes à prendre un tour toujours plus dramatique. Dans cet ordre d’idées, l’avènement du néolibéralisme signale moins l’arrogance retrouvée des élites du pouvoir et de l’argent que la fin irrémédiable de la prospérité fordiste. Il affirme donc qu’aucune alternative favorable aux populations ne saurait voir le jour dans le cadre du capitalisme, et que sa réforme est impossible.

Le débat est organisé par le collectif Grand Angle Libertaire.