Triangulation, repères pour des temps incertains. Avec Michel Drac pour Scriptoblog.


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10.2015

Michel Drac présente ici les grands thèmes de son dernier livre et propose, comme à son habitude, de dégager les grandes tendances actuelles dans les domaines politique, géopolitique et économique.Entre prospective et futurologie, Michel Drac y évoque la typologie des idéologies impériales, la crise du mondialisme néolibéral, la crise économique et la dislocation géopolitique, la dimension religieuse du mondialisme, l'étude de la psychosociologie d’une possible religion mondialiste, et l’impérialisme face aux religions.

Index chronologique :
 00:00 : introduction
 01:20 : triangulation, trois approches croisées (politique intérieure et stratégie de la tension ; géopolitique ; économie)
 04:30 : l’Empire
 06:10 : crise de l’euro
 09:50 : phases de dislocation systémique (démarrage de la crise, prolongation artificielle du système par accroissement de la prédation du centre vers la périphérie, fin de la prolongation artificielle et écroulement), exemple de l’empire romain
 13:45 : analyse prospective (fin de l’hégémonie américaine, dislocation géopolitique et émergence d’un contre empire)
 19:35 : théorie de l’équilibre des puissances, dimension mystico–religieuse et typologie des idéologies impériales, permanence et impermanence des acteurs et/ou du système, l’impérialisme face aux religions, exemple des élites romaines
 23:10 : République française et scénarios

Le vol du Kosovo. Avec Bernard Lugan, Dominique Venner et Philippe Conrad sur Radio Courtoisie.


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07.04.1999

L’Europe est morte à Pristina. En effet, non seulement les puissances occidentales ont accepté un statut d’autonomie élargie pour cette région de Serbie, devenue albanophone par infiltration et ethno-invasion continue depuis 50 ans, mais elles ont en outre accepté la création unilatérale de la république Kossovar, par les autorités albanaise. Kosovo qui est devenu, par ailleurs, le pays du banditisme et le fief de toutes les mafias régionales.
Le vol du Kossovo à la Serbie, avec la bénédiction de l’occident, préfigure peut-être le futur califat français, qui sera un jour revendiqué, et reconnu par les pays de l’empire Américain. 

Emission du "Libre Journal de Serge de Beketch".

Le Venezuela de Chavez, le pétrole et les Etats-Unis d'Amérique. Avec Michel Collon à Montpellier.


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15.05.2009

Michel Collon nous propose une vision alternative d'Hugo Chavez, généralement présenté comme un dangereux populiste et un ennemi de l'Occident.
Lorsqu'Hugo Chavez est élu à la présidence du Vénézuela, 90 % de la population vit au-dessous du seuil de la pauvreté, alors que le Vénézuela dispose de ressources pétrolières considérables. Le premier péché d'Hugo Chavez consiste alors à nationaliser la société qui exploite le pétrole vénézuelien. Celle-ci versera ses bénéfices à l'Etat, ce qui lui permet, avec l'assistance d'enseignants et de médecins cubains, de lancer les "misiones" (programmes d'alphabétisation, de soins médicaux et de lutte contre la pauvreté), lesquels portent rapidement leurs fruits !
Le redressement et l'émancipation politique du Vénézuela sont un exemple pour ceux qui sont sensibles aux problèmes de l'impérialisme contemporain et à la persistance des logiques d'exploitation Nord-Sud.

Conférence proposée par les Amis du Monde Diplomatique.

Le mur de l'Ouest n'est pas tombé. Avec Hervé Juvin au Cercle Aristote.


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15.06.2015

Le capital paie des salaires quand les tanks le menacent. Enlevez les tanks, l'esclavage est de retour, la globalisation s'y emploie ; et voilà pourquoi George Soros finance la destruction des unités nationales à travers ses Open Society Foundations, voilà pourquoi les mafieux ukrainiens ont le soutien de leurs confrères américains et de leurs mercenaires, voilà pourquoi Israël se tourne vers la Russie et vers le monde orthodoxe, un monde qui sait ce qu'il en coûte de ne plus défendre son identité ! Car la chute du Mur de l'Est a laissé l'Europe sans défense contre des systèmes, des principes et des intérêts venus d'ailleurs... Ceux de l'US Empire. Le but de la manoeuvre ? Séparer l'Union européenne de la Russie et ruiner tout projet d'alliance eurasiatique qui, s'il se réalisait, reléguerait la puissance américaine aux marges du monde...
Si la chute du Mur de Berlin mit fin aux dictatures communistes en 1989, nul ne s'est inquiété de cet autre Mur qui allait à son tour diviser le monde : le "Mur de l Ouest". Celui que les États-Unis bâtissent au centre du continent eurasiatique.
Hervé Juvin démontre, au fil d'un dessous des cartes extrêmement mobile, l'urgence du "non-alignement" européen qui délivrerait enfin nations et frontières du glacis artificiel que l'hyperpuissance américaine ne cesse de développer au nom de la globalisation libérale désormais synonyme de crise mondiale majeure.

Le choc des civilisations dans l'Histoire. Avec Jacques Népote, Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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09.07.2003

Si l’histoire donne des instruments pour interpréter le présent, elle n’a pas le pouvoir d’anticiper l’avenir. Les prévisions les plus sérieuses sont toujours démenties par les inattendus. Ce qu’offre l’histoire à l’égard du futur, c’est autre chose. Elle permet d’ouvrir l’imagination à la variété des possibles avec une ampleur qui surclasse la prospective politique ou économique. Elle enseigne notamment que rien n’est jamais écrit, que l’imprévu est la règle. C’est pourquoi, dans les périodes sombres, quand l’avenir semble irrémédiable, la connaissance du passé se révèle le meilleur antidote au désespoir et à la fatalité. 
L’histoire montre par exemple que les retournements sont une constante. Aucun siècle ne se termine comme il a commencé.
Oui, l’imprévu est la règle dans l’histoire des États et des nations. En revanche, à l’échelle toute différente des civilisations, c’est moins l’imprévu qui domine que les longues permanences, sous l’apparence des changements. Fernand Braudel, l’historien français qui s’est le plus intéressé à leur destin, dit fort justement que les civilisations sont des réalités de très longue durée. N’en déplaise à Paul Valéry, elles ne sont pas “mortelles” à l’échelle d’une vie individuelle. Leurs pathologies n’ont pas non plus le catactère irréversible imaginé par Spengler. Et si des catastrophes géantes sont capables de les détruire, comme pour les Aztèques et les Incas, c’est l’exception, tant la capacité de survie des civilisations est grande. Le plus souvent, ce que l’on interprète comme une mise à mort est une mise en sommeil. Le périssable, ce sont les formes apparentes, telles les institutions, alors que les racines des civilisations sont pratiquement indestructibles.
La part romaine de la civilisation européenne avait semblé mourir quand lui fut imposé le christianisme. Mais un regard non convenu repérera sa survivance en Occident durant les siècles chrétiens et au-delà. Les révolutionnaires et Napoléon ne se voulaient-ils pas romains jusqu’à la caricature ?
On a pu dire encore que la Renaissance avait mis au cœur de la Chrétienté une civilisation païenne qui en était la négation. En réalité, née en Grèce sur le rameau hellène des Indo-Européens, se survivant ensuite à Rome, cette civilisationn’a jamais été déracinée. En Occident, l’Église s’est coulée dans le moule impérial dont elle tire sa force. La philosophie d’Aristote lui offrit ses justifications rationnelles. Son enseignement moral était calqué sur celui des stoïciens. Et pour s’attacher l’immense peuple des campagnes, elle reprit à son compte les anciennes fêtes rituelles, le culte des sources sacrées et celui des divinités familières auxquelles elle donna des noms de saints.
Il en a été de même partout ailleurs. Les religions nouvelles ont rarement remplacé ou supprimé les civilisations anciennes. Elles ont été le moyen par lequel les civilisations ont survécu à la ruine de structures épuisées. Même l’islam, la plus violente des croyances nouvelles et la plus fermée aux compromissions, n’a pas échappé à cette règle. 
Civilisation, culture, tradition, sont des notions voisines au point d’être interchangeables dans le langage courant. La culture est première dans l’ordre chronologique. Elle se rapporte à la permanence des mentalités profondes. Elle est créatrice de sens. La civilisation est une culture qui a reçu une forme historique, fondatrice d’un ensemble de qualités propres dans l’ordre matériel, intellectuel, artistique et moral. La tradition est l’âme d’une culture et d’une civilisation.
Comme les cultures, les civilisations sont irréductibles les unes aux autres. Ce sont des personnes ayant leur destin. Dans l’espace, elles s’étendent au-delà des limites des États et des nations. Réalités de longue durée, elles survivent aux bouleversements politiques, économiques ou religieux. Elles dépassent en longévité les autres réalités collectives. Elles ont l’éternité pour elles. Il en est ainsi de la civilisation européenne, en dépit de ce qui la défigure aujourd’hui et des menaces qui l’assaillent.

Réflexion sur la russophobie. Avec Guy Mettan aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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23.06.2015

Pourquoi les États-Unis et l'Europe détestent-ils tant la Russie ? Alors que la Russie ne représente plus une menace, que ses missiles ne sont plus pointés sur Berlin, que, fait sans précédent dans l'histoire, elle a dissous son empire sans effusion de sang, rendu leur liberté aux pays occupés d'Europe centrale et permis l'indépendance pacifique de quinze nouveaux États, la haine et le dénigrement de la Russie atteignent des proportions inouïes dans les médias, les cercles académiques et les milieux dirigeants occidentaux.
Pour comprendre cet acharnement, devenu hystérique avec la crise ukrainienne, Guy Mettan remonte loin dans l'histoire, jusqu'à l'empereur Charlemagne. Il examine sans tabou ni a priori les lignes de forces religieuses, géopolitiques et idéologiques dont se nourrit la russophobie occidentale. Et démonte les ressorts du discours antirusse et anti-Poutine qui ont pour effet de repousser toujours plus loin les chances d'une vraie réconciliation.

Autopsie d'un désastre économique. Avec Norman Palma au Cercle Aristote.


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09.03.2015

La France perd une usine par semaine, et celles créées ont de moins en moins de salariés, 49 en moyenne en 2014 contre 84 en 2012.
Si aujourd’hui les commentateurs admettent que la France est la grande perdante de l’industrie européenne depuis 1990, ils se gardent bien d’en détailler les causes.
Et parmi les causes principales il y a l’euro qui a permis à l’Allemagne d’utiliser le sous-développement de l’Europe de l’est pour ruiner les industries du continent. Aujourd’hui la stratégie allemande se retourne contre tous les Etats de la zone euro et particulièrement contre la France.
Pour reconstruire il nous faudra affronter cette question : comment en sommes-nous arrivés là ?

Puissance et liberté des nations. Avec Christian Harbulot sur Radio Courtoisie.


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02.08.2014

Christian Harbulot nous délivre une intervention de haute volée autour de son dernier livre Sabordage, comment la France détruit sa puissance
Sont notamment développés les concepts de puissance, d’intelligence et de guerre économiques. La géopolitique, l’impérialisme américain et le suivisme européen servent d'illustration aux thèses dont il est ici question.

Emission du Libre Journal des Lycéens, animé par Hugues Sérapion.