La vocation chrétienne de la France. Avec Jean-François Chemain à l'ISSEP.


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15.12.2022

Les débats actuels sur l'identité nationale relancent la réflexion sur les fondements historiques et religieux de notre Pays. Jean-François Chemain a donc choisi d'aborder le rôle méconnu joué par le christianisme dans la formation et l'épanouissement de la communauté française.
Du baptême de Clovis à l'héroïsme de sainte Geneviève ou de sainte Jeanne d'Arc, de l'Occident de Charlemagne au doux royaume de saint Louis, du voeu de Louis XIII au martyre de Louis XVI, du concordat de Bonaparte aux lois de séparation des Églises et de l'État, il ressuscite les principaux rendez-vous de notre Histoire avec le sacré.
C'est la mise en évidence de cette vocation spirituelle et temporelle de la France "éducatrice des sociétés" dont parlait Jean-Paul II que réussit Jean-François Chemain, sans esquiver la question de sa fidélité de première baptisée en Europe.

Du nationalisme. Avec Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


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10.01.2022

Le nationalisme est une idéologie moderne. À l'échelle de l'histoire, il représente un phénomène récent qui trouve son paroxysme dans l'exaltation nationale au moment de la Révolution française. Bien qu'amorcé par la monarchie capétienne, le processus de centralisation s'est effectué au détriment de l'identité des peuples de France.
Historiquement, le nationalisme est d'abord une idéologie de gauche qui s'est progressivement déplacée vers la droite. Mais, elle a toujours été réactive si bien qu'aujourd'hui la gauche (minoritairement) et la droite (majoritairement) s'en réclament. La nation traditionnelle (la terre des pères) qu'il ne faut pas confondre avec la nation moderne (jacobine et assimilationiste) renvoie pourtant parfaitement aux Deux patries décrites par Jean de Viguerie. D'un côté la patrie traditionnelle et enracinée, de l'autre la patrie moderne et révolutionnaire.
Au moment où la mondialisation libérale s'étend un peu partout sur la surface du globe, le nationalisme revient en force. S'il peut opérer des critiques pertinentes à l'égard de la première, ses réponses ne permettent pas de la pousser dans ses derniers retranchements et de proposer une alternative à l'hypermodernité narcissique et hétérophobe du nationalisme révolutionnaire. C'est au nom d'une conception traditionaliste et enracinée qu'Arnaud Guyot-Jeannin s'emploie à critiquer le nationalisme comme individualisme reporté au niveau de la nation. Face au "Right or Wrong, my country", il rappelle la parole prophétique de José Antonio Primo de Rivera : "Le nationalisme, c'est l'égoïsme des peuples".

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

L'intérieur et l'extérieur. Avec Claude Romano à l'Ecole Normale Supérieure.


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02.12.2019

Un important débat oppose, dans la philosophie contemporaine, les tenants d'un externalisme, affirmant que les contenus de nos états mentaux (désirs, croyances, etc.) dépendent essentiellement de la manière dont nous sommes reliés à notre environnement, qu'il soit physique ou social, et les tenants d'un internalisme (position héritée de la dichotomie cartésienne entre esprit et monde), soutenant que ces contenus sont purement internes et ne font intervenir aucune référence à la manière dont est le monde.
Mais, même si on souscrit à une position externaliste, c'est-à-dire si l'on affirme qu'il n'est pas possible d'appréhender ce qu'est la pensée en termes purement mentaux, il faut donner un statut à la pensée "intérieure" en un autre sens, à la pensée privée qui s'exprime par exemple dans le monologue intérieur.
C'est cette différence entre la pensée telle que je peux l'endosser devant d'autres au moyen d'actes de langage publics, et la pensée "intérieure" ou purement privée qui nous intéresse plus particulièrement ici. La pensée publique procède-t-elle d'une pensée privée, ou n'est-ce pas rigoureusement l'inverse ? Comment comprendre le statut de la pensée intérieure et qu'est-ce qui se joue au juste dans son extériorisation ? Quel est le rôle du langage dans cette pensée solitaire ?

Les grandes philosophies. Avec Charles Robin sur Le Précepteur.


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2022

Au fil des siècles, de nombreux courants de pensée ont façonné notre conception du monde et notre manière d'appréhender l'existence : Qu'est-ce que la vérité ? Comment peut-on vivre heureux ? Dieu existe-t-il ? Quel est le sens de notre vie ?
Bien loin du jargon des spécialistes, le professeur de philosophie Charles Robin nous rend accessible les œuvres des plus grands philosophes afin d'en faciliter la compréhension et, pourquoi pas, de nous faire changer le regard que nous portons sur nous-mêmes et sur le monde.
Une initiation sérieuse à une discipline souvent difficile d'accès, dans un langage clair et une atmosphère détendue.

Les racines de l'Europe. Avec Guy Rachet et Dominique Venner sur Radio Courtoisie.


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26.04.2011

Les racines de l'Europe ? Voilà un sujet important et d'actualité. Guy Rachet, avec sa culture, se fondant sur une vaste documentation sérieuse, diversifiée, s'attaque, souvent avec verve et toujours avec courage, à ce débat voire à ce choc des civilisations.
Textes et références à l'appui, il prouve que sur le socle des Celtes, Germains, Slaves, Latins, Hellènes s'est épanouie une civilisation novatrice et libératrice. Il atteste que le Moyen Âge européen n'a jamais été la période obscure et barbare que d'étranges "europhobes" ont professée, qu'il n'y a jamais eu de rupture avec la tradition gréco-romaine, et que, contrairement à l'islam dont le Coran a toujours été aux fondements de l'enseignement, celui des clercs du Moyen Âge était établi avant tout sur la connaissance des auteurs latins dits "profanes".
Guy Rachet met alors en valeur la prodigieuse floraison d'art, de peinture, de sculpture, d'architecture (romane et gothique), de littérature, de philosophie et de science, qui marque cette période. Un ensemble qui fait de l'Europe du Moyen Âge puis de la Renaissance un des joyaux de la civilisation.

Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.

La nation, une ressource d'avenir. Avec Bernard Bourdin au Cercle Aristote.


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27.06.2022

Dans notre histoire, la nation a longtemps constitué un facteur décisif d'émancipation face aux empires et au pouvoir de l'Église universelle, avant d'être désignée comme coupable de toutes les guerres modernes. Cette dialectique simpliste est aujourd'hui battue en brèche, tandis que les nations européennes se trouvent plongées dans l'impasse d'un monde post-politique qui a prétendu faire triompher la paix et les Droits de l'homme grâce au dépassement de la nation. S'exprime désormais le besoin de penser à nouveaux frais la question de la souveraineté et de la cohérence des communautés politiques, spécialement quand les enjeux liés à l'immigration et au multiculturalisme mettent en évidence la nécessité de retrouver une substance commune.
Bernard Bourdin présente la nation comme une ressource d'avenir pour répondre à ces défis et défend la thèse que son renouvellement comme cadre politique émancipateur, dans une approche confédérale et non fédéraliste de l'Union européenne, peut fournir les clés qui permettront aux nations européennes de traverser les bouleversements du monde pour rester dans l'Histoire.

Le tournant identitaire. Avec Mathieu Bock-Côté et Elisabeth Roudinesco sur France Culture.


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19.06.2021

Le déboulonnage des statues au nom de la lutte contre le racisme déconcerte. La violence avec laquelle la détestation des hommes s'affiche au cœur du combat féministe interroge. Que s'est-il donc passé pour que les engagements émancipateurs d'autrefois, les luttes anticoloniales et féministes notamment, opèrent un tel repli sur soi ?
Selon la psychanalyse Elisabeth Roudinesco et le sociologue Mathieu Bock-Côté, ce processus ne fait que s'amplifier et se radicaliser. Il y a beaucoup de différences d'approche, d'orientation, de sensibilité entre ces deux auteurs mais ils partent d'un même constat : la déconstruction est aujourd'hui hégémonique sur tous les campus du nouveau continent, et se propage dans l'ancien, où une partie substantielle de la gauche intellectuelle a pris un tournant identitaire.
Comment devons-nous comprendre cette (r)évolution ?

Émission "Répliques", animée par Alain Finkielkraut.

La Parabole du bon samaritain. Avec Pierre Manent et Camille Riquier sur France Culture.


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16.01.2021

La brûlante question migratoire a mis au cœur de l'actualité la parabole du Bon Samaritain tirée de l'Évangile selon Saint Luc. Dans sa dernière encyclique Fratelli Tutti, le pape François s'appuie sur ce texte pour réclamer aux pays européens arc boutés sur leurs frontières une politique d'ouverture et même d'hospitalité inconditionnelle.
Le souverain pontife a-t-il raison ? Est-il dans son rôle ? Peut-on ou doit-on, pour être fidèle à l'enseignement du Christ, politiser sans autre forme de procès la parabole du bon Samaritain ?

Émission "Répliques", animée par Alain Finkielkraut.