Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, s'arrète sur les différents écrits publiés par les candidats à l'élection présidentielle française de 2017.
Ces livres, en plus de mettre en lumière les idées que portent certains politiques, nous renseignent plus largement sur notre époque, ses dérives et la dynamique historique qui nous (em)porte.
La France n’est pas seulement en déclin : elle est aussi en pleine décomposition. Si sa puissance diminue, son essence s’altère à une vitesse plus grande encore.
Plusieurs siècles d’anthropocentrisme ont greffé en son sein une autre nation, qui la phagocyte et tente de se substituer à elle : l’Antifrance, autrement nommée République des Lumières.
Depuis deux cents ans, le camp de l’Antifrance s’attaque à l’anthropologie française dans l’espoir de pouvoir créer un nouvel Adam. La lutte entre les partisans de l’anthropologie républicaine et les partisans de l’anthropologie française est sans merci.
Suite à la révolution de 1944, la partie semblait définitivement terminée. Mais les désastres engendrés par le mondialisme et la formation, grâce à internet, d’une nouvelle opinion publique, viennent bouleverser la donne...
Dans ce numéro exceptionnel de "Sécession", Julien Rochedy et Christopher Lannes ont réuni la jeunesse de droite !
Car si l'appel à l'union des droites est régulier, sa mise en pratique est plus difficile. C'est pour cela que divers représentants de la jeunesse de droite sont ici réunis, dans leur pluralité : Gonzague de Chantérac (conseiller national LR – La droite forte), Pierre Nicolas (ancien directeur de cabinet de Marion Maréchal-Le Pen), Jean-Philippe Tanguy (numéro 2 de Nicolas Dupont-Aignan) et Charles Aslangul (élu municipal LR de Bry-sur-Marne).
Nous avons donc droit à une réflexion profonde sur l'identité de la droite et sur la nécessaire union de ses composantes pour sauver la France de la gauche progressiste de Macron. Une réflexion passionnante.
La vie moderne est une constante accélération. Jamais auparavant les moyens permettant de gagner du temps n'avaient atteint pareil niveau de développement, grâce aux technologies de production et de communication ; pourtant, jamais l'impression de manquer de temps n'a été si répandue.
Dans toutes les sociétés occidentales, les individus souffrent toujours plus du manque de temps et ont le sentiment de devoir courir toujours plus vite, non pas pour atteindre un objectif mais simplement pour rester sur place.
Hartmut Rosa examine les causes et les effets des processus d'accélération propres à la modernité, tout en élaborant une théorie critique de la temporalité dans la modernité tardive en reprennant notamment la question de l'aliénation à la lumière de la vie accélérée. Car sous la pression d'un rythme sans cesse accru, les individus font désormais face au monde sans pouvoir l'habiter et sans parvenir à se l'approprier.
Il est impossible de saisir toute la richesse et toute la complexité de l'identité du sujet moderne sans considérer comment notre conception du moi s'est développée à partir des images anciennes de l'identité humaine. Il s'agit donc de comprendre la révolution inouïe qui a fait que les modernes se voient comme des êtres doués d’intériorité, comme des "moi" ayant une profondeur.
C'est le travail qu'a mené Charles Taylor dans son ouvrage Les Sources du moi et qui nous est présenté ici.
Emission "Les Chemins de la philosophie", animée par Adèle Van Reeth.
Pour cet entretien de juillet 2017, Julien Rochedy et Christopher Lannes reviennent pour un 4e épisode de "Sécession".
Au sommaire : l’actualité politique avec notamment les premiers jours du président Macron, les résultats des élections législatives, une réflexion sur les différences entre les libéralismes de droite et de gauche et, pour terminer, une partie questions-réponses un peu plus détendue...
Cela n'aura échappé à personne : depuis un mois et l'élection d'Emmanuel Macron, comme au lendemain de toute défaite, c'est l'heure des comptes, des remises en cause, chez ceux qui ont mordu la poussière. A grands coups de tribunes et de phrases choc, les non-conformistes, le camp illibéral dans toute sa pluralité, cherche un coupable.
Et peut-être ce débat s'est-il le mieux exprimé par la passe d'arme entre Eric Zemmour et Jacques Sapir. Eric Zemmour a critiqué Marine Le Pen, son "fiasco intégral", incriminant l'influence de Jacques Sapir via le cerveau de Florian Philippot. Mais évidemment, Jacques Sapir lui a répondu sur son blog…
Dans l'absolu, cette querelle oppose l'un des piliers de la droite identitaire à l'un des porte-paroles de la gauche souverainiste. Et la substance de cette querelle pourrait bien déterminer la politique des prochaines années — rien que cela !
L'occasion était donc trop belle : les deux duellistes tirent les choses au clair et à défaut de fleurets, au moins étaient-ils armés de micros...
1972 : démystifiant les approches fantasmatiques de l'Afrique, Négritude et Négrologues dénonce la pensée unique des chantres de l' "authenticité" et de l' "âme noire".
Ces thuriféraires de la négritude, en particulier Léopold Sédar Senghor, ont pu se prévaloir des effets émancipateurs du thème, à l heure des Indépendances ; pour mieux asseoir leur pouvoir personnel, au plus grand profit des anciennes puissances coloniales.
Si l'on considère aujourd'hui les convulsions opérées au nom de ce discours, on mesure l'étonnante actualité d'un texte aussi décapant que prémonitoire.
Un quart de siècle avant que soit banalisé le concept de "mondialisation", Stanislas Adotevi démonte les mécanismes idéologiques qui ont conduit à la marginalisation de l'Afrique dans l'économie du Développement.