Le rôle du religieux dans la culture humaine. Avec René Girard à ENS Paris.


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04.12.2007

René Girard, philosophe et historien des religions, nous présente ses réflexions sur le rôle et les origines de la violence, en particulier la façon dont les sociétés humaines tentent de la limiter.
Il revient également sur sa théorie du désir mimétique qui semble trouver une confirmation récente par la découverte scientifique des neurones miroirs.
Enfin, il explique en quoi les religions sont le moyen que ce sont donnés les hommes pour contenir la violence, et revient sur l'originalité du christianisme comme révélation du mécanisme sacrificiel.

Nations et civilisations. Avec Pierre Vial pour Synthèse nationale.


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12.10.2014

Du point de vue identitaire, les mots "Nation" et "Civilisation" veulent encore dire quelque chose !
Et c'est ce que Pierre Vial, historien et président de Terre et Peuple, vient nous rappeler...

Luttes de libération nationale, luttes sociales : le cas de la Catalogne. Avec Llorenç Perrié Albanell sur Méridien Zéro.


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19.05.2017

Llorenç Perrié Albanell, militant identitaire catalan, nous présente son livre Nationalismes Irlandais et Catalan Convergences, similitudes et différences. Sont évoqués les combats culturels puis politiques, comme précurseurs à la lutte armée en Irlande et en Catalogne.
En seconde partie, nous partons à la rencontre de Resistencia, un mouvement qui mène une action politique locale en Catalogne.

Émission "L'écho des Canuts", animée par Roberto Fiorini.

Les critères de l'identité française. Avec Henry de Lesquen au Carrefour de l'Horloge.


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21.09.2017

S'il est un bien commun au peuple français, c'est son identité, cette réalité précieuse et fragile qui permet à l'individu de ressentir une appartenance unique et profonde à une communauté incarnée, de partager le même héritage et le même destin avec ses compatriotes.
Qu'est-ce, aujourd’hui, qu'être français ? Qui peut se réclamer de cette identité nationale ? Comment reconnaître et préserver l’unité identitaire et culturelle de la France, pour laquelle nos aïeux sont tombés en nombre au champ d'honneur et qui est aujourd'hui niée, bafouée, violée ?
Henry de Lesquen nous présente ses réflexions sur ce sujet crucial pour notre présent et pour notre avenir.

Max Frisch : "J'adore ce qui me brûle" (1911-1991). Avec Lionel Richard, Philippe Rahm, Richard Dindo et Philippe Wellnitz sur France Culture.


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28.08.2016

On connaît Max Frisch pour ses Journaux, ses pièces de théâtre, on sait qu'il fut la conscience de la gauche helvétique, et les questions soulevées lors de la parution de sa biographie par Urs Bircher, ont stigmatisé le trouble sur l'identité du moi, véritable centre névralgique d'une oeuvre entièrement construite sur le doute.
Qui est en effet Stiller, lequel dit justement le temps d'un extraordinaire roman ne pas être ce Stiller dont il est précisément question ? Qui est le véritable scripteur du Journal, Max Frisch autobiographe ou Max Frisch écrivain ? Enfin, qui est Max Frisch ?
L'émission suggère une hypothèse : si Max Frisch n'était pas seulement Max Frisch écrivain, mais aussi un Max Frisch méconnu, architecte diplômé, à la tête d'un bureau d'architectes durant 15 ans, répondant ainsi à l'attente d'un père, lui-même architecte ?
Le vertige identitaire de Frisch trouverait à la fois un socle, mille possibilités d'aménagement, et surtout un axe autour duquel enrouler la fiction comme autant de plans dessinés précisément, Rötring et Té à plat sur le papier.
Cette émission replace donc, avec les moyens qui sont ceux de la radio, paysages sonores à doubles fonds, échos étranges entre les œuvres, archives cinéma et audio, l'oeuvre de Max Frisch, avec en son centre, une construction extrêmement rigoureuse à la manière d'un plan d'architecture ou d'urbanisme.

Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Irène Omélianenko.

Le bien commun est-il encore possible ou les ambiguités de la souveraineté. Avec Guilhem Golfin au Cercle de l'Aréopage.


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19.06.2017

Brexit, élection de Donald Trump ou encore dysfonctionnements de l’Europe et de la mondialisation : le principe de souveraineté, ou son absence, sont régulièrement pointés comme la raison majeure du désordre politique qui frappe les sociétés occidentales. Mais qui a pris un instant pour s’interroger sérieusement sur ce présupposé ?
Loin du simplisme des populismes de tous bords et de l’angélisme européiste, Guilhem Golfin revisite les grands penseurs de la politique et de la souveraineté et démontre qu’aucun des raisonnements avancés aujourd’hui ne tient compte des leçons élémentaires de l’histoire. Car il ne saurait y avoir de souveraineté sans autorité.
Une réflexion brillante et éclairante sur notre crise.

Otto Weininger et la question du génie. Avec Jacques-Antoine Malarewicz chez Etienne Klein sur France Culture.


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18.02.2017

Le 3 octobre 1903, un tout jeune philosophe, Otto Weininger, se suicida à Vienne d’une balle en plein cœur, dans une chambre qu’il avait louée dans l’immeuble où Beethoven était mort trois quart de siècle plus tôt. Il n’avait que 23 ans. Il venait tout juste de faire paraître un ouvrage étrange, inclassable, provocateur et même scandaleux, intitulé Geschlecht und Charakter, autrement dit, Sexe et Caractère.
Il y parlait de presque tout, du génie, de la "génialité", de la musique, du sentiment de décadence, de la haine de soi, de la sexualité de l’homme et surtout de celle de la femme. Ce livre marqua les plus grands esprits et ne laissa presque personne indifférent. Il connut de très nombreuses rééditions – trente-six jusqu’en 1925 – et également de très nombreuses traductions. Il faut dire qu’à côté des outrances, des contradictions, des aphorismes bizarres et des théories bancales qui y foisonnent, il est parsemé de constats sur la société moderne qui continuent de nous percuter.
Sigmund Freud considérait qu’Otto Weininger était un pur génie, Ludwig Wittgenstein le tenait en grande estime, tout comme Karl Kraus, Stefan Zweig, Robert Musil, James Joyce, Franz Kafka, Georges Bataille ou encore Emil Cioran. Mais d’autres considérèrent que ce chaman de l’intelligence n’avait été qu’un enragé victime de ses problèmes, un aliéné, un individu possédé par des forces qui le débordent.
D’où la question : qu’est-ce que le génie ? Quel lien a-t-il (ou n’a-t-il pas) avec la folie ? Ceux qui pensent ce que les autres ne pensent pas, ou qui voient au-delà des réalités empiriques, seraient-ils condamnés à éprouver l’angoisse d’un exilé chez les araignées, la pulsion irrépressible de plier bagage, un désir fou d’errance définitive ?

Emission "La Conversation scientifique", animée par Etienne Klein.

Connaissez-vous Henri Vincenot ? Avec François Bousquet et Olivier François sur Méridien Zéro.


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07.04.2017

Nous est ici proposé le portrait d'une figure attachante de la littérature française contemporaine et enracinée : Henri Vincenot.
Loin d’être dépassées, les idées de cet auteur bourguignon et la saveur de ses écrits doivent être transmises et c'est à cette tâche que s'attellent les deux invités François Bousquet et Olivier François, "plumes" entre autres de la revue Eléments.

Une émission animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.