Ingénieure géologue minier, Aurore Stéphant a choisi de se spécialiser dans l'évaluation des risques environnementaux et sanitaires associés aux filières de son secteur d’activité.
Elle nous force à regarder en face les implications de la fameuse "transition énergétique" et autres propositions du type "Green New Deal". Est-ce réalisable d'un point de vue technique ? Soutenable du point de vue écologique ? Ou simplement souhaitable du point de vue des conséquences sociales envisageables ? Quelles seraient des alternatives crédibles ?
Lui est ingénieur agronome et spécialiste en microbiologie du sol. Elle est maître en sciences et diplômée en œnologie. Claude et Lydia Bourguignon ont créé, en 1990, le laboratoire d'analyses microbiologiques des sols, le LAMS. Un laboratoire indépendant qui réalise des analyses pour des agriculteurs, des vignerons, des éleveurs, des collectivités locales… Plus de 15'000 ont déjà été menées à travers le monde. Avec un objectif : mieux connaître les sols pour ensuite les gérer de façon plus durable et en respectant l’environnement.
Considérés comme les spécialistes mondiaux des sols, ils nous rappellent ici leur importance pour notre santé et notre approvisionnement alimentaire.
Dans un monde néolibéral où tous les coups sont permis, la France n'a plus d'alliés, seulement des concurrents ; sur tous les terrains, ses positions sont contestées. Et Emmanuel Macron semble perdu, lui qui avait pourtant promis de restaurer l' "autonomie stratégique" du pays et de "relocaliser" ses industries. Nos élites se sont progressivement vendues aux plus offrants, au point qu'elles sont sous l'emprise d'intérêts étrangers, parfois contradictoires.
Airbus, Alstom, Areva, EDF : les industries stratégiques françaises sont au coeur d'une guerre économique brutale face aux États-Unis, à la Chine et à la Russie, où les batailles se gagnent à coups d'interventions de barbouzes, d'avocats et de banquiers d'affaires. Parasité par des réseaux français qui se court-circuitent ou qui jouent le jeu d'autres puissances par intérêt personnel, la France se montre incapable de se défendre contre ses "alliés", qui ont pourtant ouvertement déterré la hache de guerre.
Un travail riche en révélations sur les scandales diplomatiques récents (Pegasus, crise des sous-marins en Australie, etc.) et sur les principaux acteurs qui en tirent les ficelles.
La rhétorique est partout. Dans les discours politiques comme dans les spots publicitaires. Dans les réunions professionnelles comme dans les dîners de famille. Dans les entretiens d'embauche comme dans les rendez-vous galants. Pas un jour ne passe sans que nous ayons à défendre une idée, un projet, un produit ; et à nous protéger contre d'éventuelles fourberies. Que cela nous plaise ou non, convaincre est un pouvoir. À nous d'apprendre à le maîtriser. Et de savoir y résister.
Car la rhétorique n'est ni innée, ni inexplicable. Elle repose sur une technique, obéit à des règles, mobilise des procédés, des stratagèmes, des outils. Dans cet entretien, ponctué d'exemples et de cas pratiques, Clément Viktorovitch nous en révèle tous les secrets et nous montre comment décrypter les discours et déjouer les manipulations.
L'art de convaincre est un pouvoir trop grand pour ne pas être partagé !
Dans son récent livre Comme on nous parle, Jean-Paul Fitoussi, ancien président de l'Observatoire français des conjonctures économiques explique comment l'emprise de la novlangue a réduit le champ des solutions apportées aux problèmes de nos sociétés.
Le coronavirus a fait exploser ce carcan. On est passé de l'absolue nécessité de la rigueur budgétaire à l'absolue nécessité de la dette. Comment devons-nous comprendre ce retournement de situation ?
Alors que la finance occupe une place toujours croissante de notre économie, est-il possible de la réguler et de financer une réindustrialisation verte ? Emmanuel Macron aura-t-il la capacité de conduire cette véritable transition écologique ?
Nouvelle économie des communs, fragilité et instabilité du système financier, dérive illibérale du gouvernement, question religieuse, laïcité et écologie : l'économiste et prêtre jésuite Gaël Giraud nous offre un panorama de la situation actuelle dans un discours clair et didactique.
Protestations, manifestations, émeutes, grèves ; crispation, défiance, dénonciations : depuis quelques années, la colère monte, les peuples ne cessent de rejeter l'autorité et paraissent de moins en moins gouvernables. Jamais le climat n'a été si tendu, laissant nombre de commentateurs dans la sidération. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quels éléments et circonstances ont fait naitre et entendre une telle rage, démultipliée sur les réseaux sociaux ?
Les raisons de la révolte sont connues et liées aux dérives du libéralisme élu comme seul modèle politique. Mais la violence avec laquelle elle se manifeste à présent est inédite car exprimée par un sujet nouveau : l'individu tyran. Né avec les progrès technologiques récents, l'apparition d'internet, du smartphone et les bouleversements induits par la révolution numérique, c'est un être ultra connecté, replié sur sa subjectivité, conforté dans l'idée qu'il est le centre du monde, qu'il peut tout savoir, tout faire, et voyant dans l'outillage technologique moderne l'arme qui lui permettra de peser sur le cours des choses.
Jamais combinaison n'aura été plus explosive : les crises économiques renforcent l'impression d'être dépossédé, la technologie celle d'être tout-puissant. L'écart entre les deux ne cesse de se creuser et devient de plus en plus intolérable. Les conséquences sont délétères : délitement du lien social, de la confiance, du politique ; montée du communautarisme, du complotisme, de la violence... Plane la menace d'un "totalitarisme de la multitude".
Le philosophe Eric Sadin livre une analyse neuve et tragiquement juste de l'effondrement de notre monde commun à travers une mise en perspective historique, politique, sociale, économique et technique unique. Mais il le fait pour mieux repenser les termes d'un contrat social capable de nous tenir, à nouveau, ensemble.
Le philosophe libertaire Michel Onfray est l'un des intellectuels les plus populaires de France. Récemment, il a lancé avec fracas et quelques polémiques une revue trimestrielle rassemblant souverainistes de tous bords et rappelle son amour de la France, celle de Corneille à Robespierre, de Bossuet à Sartre.
Dans quel but ? Quelle vision a-t-il pour la France ? Et qu'est-il permis d'entreprendre, aujourd'hui, pour redonner à la France la souveraineté qu'elle a abandonnée ?