Soixante-dix ans après Simone de Beauvoir, la révolution féministe menée contre la domination masculine ne serait-elle pas achevée ? La conquête des droits politiques et sociaux est actée, le contrôle de la procréation acquis, le système de la parité imposé. Mais, telles les antiques Furies, les idéologues contemporaines s acharnent à militer pour un avenir radieux dont elles nient qu'il soit déjà advenu. C'est pourquoi le combat pour les femmes tourne à l' "isme" orwellien, revanchard et totalitaire.
Abolir la prostitution, mais autoriser la GPA... Supprimer la différence de genre dans les écoles, mais instaurer l'égalité de fonction dans les ministères... Réclamer l'émancipation du corps mais accepter l'imposition du voile... Soutenir que l'on peut être uniquement pro-choix, mais refuser que l'on puisse souffrir d'avoir avorté... Se proclamer de gauche et se targuer de faire entrer au chausse-pied la condition féminine dans le salariat...
Eugénie Bastié, en répondant aux questions de David L’Epée, dévoile la tragédie et la misère du féminisme contemporain qui, par aveuglement idéologique, s'est transformé en machine à lutter contre les intérêts des femmes réelles.
Méridien Zéro nous propose de revenir sur le drame de Cologne, à savoir les agressions sexuelles et physiques nombreuses commises par des migrants originaires d'Afrique du Nord et du Proche-Orient lors de la nuit de la Saint-Sylvestre de l'année passée.
Pour comprendre les réactions stupéfiantes d'aveuglement des milieux féministes, nous reviendrons sur la généalogie idéologique de ces mouvements à travers la figure de Michel Foucault, icône de la gauche française et européenne.
À la barre et à la technique, Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.
Jean-Michel Da Pynchi, professeur agrégé de philosophie, s'interroge sur l'état de l'institution universitaire à l'heure de la post-modernité : peut-on encore y enseigner quelque chose ?
Il explique en particulier comment, depuis les années 70, l'université s'est transformée : d'un lieu de centralisation du savoir, elle est devenue une entreprise libérale. C'est ainsi que les sciences sociales sont devenues le bastion des idéologies de la déconstruction, comme les fameuses "cultural studies" dont fait partie la théorie du genre.
Alors que l'oeuvre de M. Foucault est passée à la postérité, que la Bibliothèque Nationale et la collection la Pléiade l'ont intégrée dans leurs collections, François Bousquet retrace la généalogie de sa pensée, son influence sur la recherche en sciences humaines et sur la théorie du genre. Il analyse enfin les raisons qui lui confèrent une portée historique.
Une enquête nécessaire pour comprendre qui était ce grand "hérétique d'État"...
Henri Blocher nous présente une série d'études sur les relations entre le féminisme et la théologie chrétienne, plus précisemment la théologie protestante évangélique.
Après avoir donné une vue d'ensemble de l'évolution récente de la condition féminine et du combat féministe proprement dit, il se penche sur la théologie féministe qui n'est pas une théologie de la femme mais une théologie élaborée par des femmes. Les thématiques du féminisme anti-chrétien, de l'éco-féminisme ainsi que des relations entre la personne de Dieu et la différenciation masculin/féminin sont abordées.
Enfin, Henri Blocher conclut en explicitant les rapports homme/femme dans l'ordre créationnel, tels que la Bible nous les présente.
Lucien Cerise nous livre un exposé sur les techniques d'ingénierie sociales actuellement utilisées. Derrière ce terme, on trouve en fait tout l'éventail des techniques de contrôle du cerveau humain en particulier et des masses en général.
Contrairement aux dictatures et aux régimes forts qui affirment clairement leur autoritarisme, les régimes dits "démocratiques" utilisent quant à eux des méthodes plus fines et insidieuses, afin d'obtenir le consentement des foules, méthodes parfois même inspirées du marketing et management à l'anglo-saxonne.
Un sujet passionnant qui nous est délivré par l'auteur de "Gouverner par le chaos".
Une conférence organisée par le Bloc identitaire Alsace, pour la seconde édition du Cercle Eugène Ricklin.
Les œuvres des philosophes français de l’après-68, de Foucault à Deleuze et Derrida, ont fait l’objet aux États-Unis, à partir de la fin des années 1970, d’une réappropriation systématique sous la rubrique d’invention américaine de "French Theory" : importation, traduction, recontextualisation, invention d’usages politiques et de pratiques textuelles inédits sont ici les ingrédients du phénomène de transfert intellectuel transatlantique le plus important de la fin du 20e siècle.
Car derrière le succès de ces textes, et les malentendus conceptuels féconds dont ils furent l’occasion, se dessine l’histoire agitée des politiques identitaires et des guerres culturelles qui déchirèrent l’université américaine, et bien au-delà, pendant le dernier quart du 20e siècle.
Un cas d’école de la circulation internationale des textes et des concepts, et la première étape d’une mondialisation irréversible de la pensée critique.
Christine Delphy présente le courant du féminisme matérialiste, courant dont elle est l'une des principales contribution, en conceptualisant ce vocable.
Son approche se différencie du féminisme différentialiste, des théories Queer et post-moderne ainsi que du marxisme orthodoxe, vu comme un réductionnisme.
C'est en effet la catégorie de travail domestique (non réductible au travail ménager) qui est à la base d'un mode de production distinct du mode d'exploitation capitaliste, et qui repose sur l’institution familiale par laquelle la force de travail des membres d’un foyer — femmes, enfants, frères et sœurs célibataires — appartient au chef de famille qui applique ce travail tant aux productions marchandes qu’aux productions non-marchandes.
Selon cette approche, la société occidentale contemporaine est basée sur deux dynamiques parallèles : un mode de production capitaliste et un mode de production patriarcal (ou domestique).
Un courant de pensée important à comprendre, alors que les débats sur le Genre font rages.