Y-a-t-il une vérité ?, par Jean Daujat.


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1974

Y a-t-il une vérité certaine ? L'intelligence humaine peut-elle savoir ce qui est vrai ou faux ? Questions essentielles auxquelles cette série de cours a l'ambition de répondre en retournant aux vérités philosophiques fondamentales qui sont les principes directeurs de la vie individuelle. Il y a, en effet, contrairement à ce que pensent beaucoup de nos contemporains, des certitudes obtenues par l'expérience et le raisonnement et dont les conclusions peuvent être admises et comprises par tous.
Issu de dizaines d'années de pratique, cet enseignement suit un plan pédagogique en abordant la question de l'être, de l'objet de la connaissance et des limites de l'intelligence, des moyens d'action de l'homme et enfin des êtres immatériels, de la conscience et de l'existence de Dieu et de ce que nous pouvons connaître de lui sans faire appel à la révélation.
Jean Daujat n'écarte pas non plus le statut des vérités révélées. En effet, même la foi a besoin de l'intelligence. Elle présuppose que l'intelligence humaine qui va adhérer aux vérités révélées en les croyant vraies est une faculté de connaissance qui sait discerner le vrai du faux et reconnaître la vérité avec certitude.

Les évangiles et la question du miracle. Avec Claude Tresmontant sur Radio Courtoisie.


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1993

Les miracles rapportés dans les quatre Evangiles et dans le livre des Actes sont-ils, à l'analyse, possibles ou impossibles ? Pour étudier cette question et y répondre, il est nécessaire de faire appel à plusieurs disciplines complémentaires : la philologie parce qu'il importe d'entendre exactement le sens des termes utilisés dans les vieux documents hébreux, l'histoire parce qu'il faut établir autant que faire se peut la réalité des faits. Mais il est aussi indispensable de recourir à l'analyse philosophique, à l'analyse logique, à l'analyse métaphysique au terme desquelles se trouve la question très ancienne du possible et de l'impossible, du possible et du réel. La théorie de l'univers, la cosmologie, rentre en jeu et avec elle l'étude, indispensable à toute métaphysique, des sciences de l'univers et de la nature. C'est parce qu'ils n'ont pas effectué ce travail préalable que nombre d'éxégètes des siècles passés, et un grand nombre de leurs successeurs de nos jours, se sont efforcés d'écarter ou d'amoindrir les faits rapportés par les Evangiles. C'est ainsi que les miracles accomplis par le Rabbi Galiléen qui ont emporté la certitude de la vérité chez leurs témoins, sont paradoxalement devenus des obstacles pour les hommes d'aujourd'hui. Ce petit livre propose un exercice simple d'analyse logique sur les présupposés philosophiques de l'éxégèse dominante et leurs conséquences.

Émission des "Mardis de la mémoire", animée par Pierre Chaunu.

Les origines indo-européennes du christianisme. Avec Henry de Lesquen au Carrefour de l'Horloge.


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29.10.2022

Et si ? Et si l'universalité du christianisme étouffait dans la vision étroite selon laquelle son origine serait limitée à l'Ancien Testament ? Et si postuler que le seul message de Dieu fait homme dans l'Évangile serait de réformer la religion du peuple juif était un contresens ? Et si ne donner comme point de départ de l'action divine pour l'humanité que les quelques siècles qui ont précédé la Nativité était une offense à l'éternité de Dieu ?
Lors de cette rencontre, Henry de Lesquen ose une analyse sans tabou sur cette question fondamentale pour l'humanité tout entière. Il nous invite à découvrir une révision copernicienne de l'histoire des religions en s'appuyant sur les analyses des plus grands savants : notamment Georges Dumézil et Jean Haudry pour la tradition indo-européenne ; Geo Widengren et Jacques Duchesne-Guillemin pour l'héritage de l'Iran dans le christianisme ; Émile Burnouf et André Dupont-Sommer pour celui de l'Inde ; Marcel Simon et Jean Daniélou, dans la lignée des Pères de l'Église comme saint Justin martyr et Clément d'Alexandrie, pour celui de la Grèce.
C'est ainsi que, du monothéisme à la résurrection des morts, les dogmes du zoroastrisme, religion des anciens Perses, se retrouvent dans le christianisme. Or, l'Avesta, le livre saint du zoroastrisme, est antérieur de plusieurs siècles à la rencontre des Juifs et des Perses, qui s'est produite en 539 avant Jésus-Christ, quand l'empereur Cyrus a pris Babylone, où les Juifs avaient été déportés. Il faut donc en conclure que le judaïsme a hérité des dogmes zoroastriens après cette date et qu'il les a transmis au christianisme. Celui-ci a hérité en outre, à travers l'enseignement des esséniens et de saint Jean Baptiste, de la morale de compassion du bouddhisme. Enfin, le christianisme, dans sa genèse et dans son développement, est tout imprégné de la culture grecque et de la philosophie issue de Platon.

Un dieu, un roi, un père : réflexions sur l'histoire des rapports entre religion et droit. Avec Damien Viguier pour E&R.


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17.06.2021

Le contre-révolutionnaire Louis de Bonald (1754-1840) faisait l'hypothèse d'une "conformité secrète" entre la religion, l'État et la famille. Cette question n'a cessé d'intriguer et depuis Carl Schmitt on la resume sous l'expression de "théologie politique". L'Occident est au cœur d'un conflit de civilisation entre le droit romain, droit d'un Empire païen puis chretien, et la religion juive, qui est temporelle et juridique, comme en atteste sa dimension communautaire.
Plusieurs questions fondamentales doivent être alors traitées :
 - la concurrence au Moyen Âge entre théologie et droit
 - l'Empire romain dans le plan de Dieu (Auguste, Constantin, Justinien)
 - le Talmud (droit juif) au miroir du droit romain
 - le droit canon (Église) et public (État) dans le droit romain de la famille (mariage dotal, tutelle des fous, des mineurs et des femmes, successions)
 - et enfin la concurence du Digeste (droit romain) et de la Bible
Une réflexion profonde qui sonde les tréfonds de notre civilisation.

Ce que la Pietà d'Avignon donne à voir et à entendre. Avec Olivier Rey pour l'Association Recherches Mimétiques.


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10.04.2021

Pour l'historien de l'art Wolfgang Schöne, l'histoire des images de Dieu en Occident fut marquée par une phase de visibilisation croissante, culminant dans la seconde moitié du XVe siècle, suivie d'une phase de visibilisation décroissante, reconduisant à l'invisible. À travers le mystère de l'Incarnation, Dieu se donnait toujours plus à voir dans la forme humaine ; mais quand la forme humaine devint la véritable référence – comme c'est le cas au plafond de la Sixtine, peint par Michel-Ange au début du XVIe siècle –, celle-ci devint également inapte à figurer Dieu.
Peinte au milieu du XVe siècle, la Pietà d'Avignon, d'Enguerrand Quarton, se situe à peu près au point culminant de la visibilité divine. Appartenant encore à l'ère de l'image, mais précédant de très peu l'ère de l'art, cette œuvre nous donne la possibilité d'apprécier, à partir d'elle, l'ensemble de la trajectoire.

Le concile Vatican II dans l'histoire du catholicisme. Avec François Huguenin sur Radio Courtoisie.


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18.12.2012

Le 11 octobre 1962 s'ouvrait à Rome Vatican II, le Concile le plus universel de l'histoire de l'Eglise catholique et aussi évènement majeure de l'histoire du XXe siècle.
50 ans se sont écoulés, et il est temps de se demander ce que cela a véritablement changé ainsi que d'analyser le rôle et la place de l'Eglise aujourd'hui.

Émission "Les mardis de la mémoire", animée par Anne Collin et Dominique Paoli.

L'Eglise gallicane et la monarchie absolue. Avec Catherine Maire pour la Nouvelle Action Royaliste.


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09.12.2020

Chercheuse au CNRS, spécialiste de l'histoire religieuse de la France moderne, Catherine Maire avait publié en 1998 un ouvrage fondamental sur le jansénisme (De la cause de Dieu à la cause de la Nation, Gallimard). Elle a depuis élargi sa recherche dans un nouveau livre qui fait l'objet de cette rencontre sur la politique et la religion dans la France des Lumières.
À travers les grandes querelles sur le jansénisme, sur les biens ecclésiastiques, sur le statut des protestants et sur le rôle des jésuites, comment les relations entre l'Eglise et l'Etat se sont-elles nouées à la fin du "siècle de Louis XIV" et pendant le règne de Louis XV ? La politique religieuse de la monarchie, prise dans les tensions internes au gallicanisme, permet de saisir la genèse de la pensée des Lumières dans sa très riche complexité.

De la Première à la Troisième Rome, ou de Joseph d'Arimathie à Dostoïevski. Avec Laurent James pour l'association France-Russie Convergences à Montpellier.


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28.06.2020

Écrivain et physicien lyonnais installé à Marseille depuis 2000, Laurent James a fondé le Comité Jean Parvulesco en 2016 à Bucarest, comité dont le projet est l'union des peuples de l'Eurasie dans la reviviscence de la foi chrétienne civilisatrice de Lisbonne à Vladivostok.
Partant du principe que l'Église est l'unique héritière de l'Empire de Rome, Laurent James s'attache à préciser l'articulation entre la légende des saints de Provence, Constantinople vécue comme deuxième capitale d'un Empire universel et les noces d'Ivan III sous l'égide de l'Aigle à deux têtes, afin de mettre en lumière les liens métaphysiques entre les peuples du continent eurasiatique.