Le sang dans la Bible, par Henri Blocher.


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1998

Cette étude sur le rôle et le sens du sang dans la Bible est menée avec une grande clarté par Henri Blocher.
Après avoir donné une définition biologique du sang, il en explique le sens biblique dans l'ancien testament (l'interdiction faite à Noé d'en consommer dans Genèse 9 et son rôle dans les sacrifices) et le nouveau testament (la spécificité de la relation entre chaire et sang, le sang de Jésus comme sacrificiel et rédempteur selon Romains 3).

L'Église Copte, histoire et actualité. Avec Mgr Abba Athanasios au Cercle de l'Aréopage.


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03.11.2014

Qu'est ce que l'Eglise Copte ? Quelle est leur histoire, leurs spécificités, leurs apports à la tradition chrétienne, et enfin, quelle est leur actualité ?
C'est l'évêque Monseigneur Abba Athanasios, évêque général pour la France de l'église copte orthodoxe, qui nous fait l'honneur de répondre à ces questions.

Le sens de l'histoire selon la Bible, par Henri Blocher.


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1997

Henri Blocher, fidèle à ses habitudes, commence par introduire le sujet en passant en revue les positions des historiens, philosophes et théologiens qui se sont penchés sur la problèmatique du sens de l'histoire.
C'est dans une perspective biblique et historique qu'il se penche ensuite sur la question, en abordant notamment le rapport entre Israël et l'Église, l'un comme l'autre peuple de Dieu
Enfin, il nous révèle le motif biblique qui devrait présider à notre compréhension des événements historiques : la création, la chute, et la rédemption.

Saint Augustin. Avec Maxence Caron sur Radio Courtoisie.


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05.07.2014

Le De Trinitate est un ouvrage central de la pensée augustienne, au même titre que La Cité de Dieu ou que les célèbres Confessions. Mais il s'agit aussi d'une œuvre majeure de l'histoire de la pensée, qui détermine plus d'un millénaire d'activité intellectuelle et que ne saurait ignorer sans dommage toute tentative de penser la consistance de cet être qui, fond abyssal où s'origine l'émergence du monde, appelle mystérieusement l'âme humaine à l'aimer.
Réconciliant la philosophie et la profondeur de la Révélation biblique, Augustin élabore une pensée essentielle déployant cet élément ontologique trinitaire où l'être et l'homme s'atteignent au sein de ce même Amour par et pour lequel l'âme a été prononcée. Amour et Trinité sont synonymes, et constituent le fond de cette "beauté si ancienne et si neuve à la fois" que nous aimons toujours trop tard mais dont l'inhérent amour nous est manifesté afin que ce retard soit infiniment rattrapé en Celui qui, dit Claudel, "a ensemencé le monde de Sa ressemblance".

Féminisme et théologie, par Henri Blocher.


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1980

Henri Blocher nous présente une série d'études sur les relations entre le féminisme et la théologie chrétienne, plus précisemment la théologie protestante évangélique.
Après avoir donné une vue d'ensemble de l'évolution récente de la condition féminine et du combat féministe proprement dit, il se penche sur la théologie féministe qui n'est pas une théologie de la femme mais une théologie élaborée par des femmes. Les thématiques du féminisme anti-chrétien, de l'éco-féminisme ainsi que des relations entre la personne de Dieu et la différenciation masculin/féminin sont abordées.
Enfin, Henri Blocher conclut en explicitant les rapports homme/femme dans l'ordre créationnel, tels que la Bible nous les présente.

Une nouvelle donne géopolitique : le Wahhabisme. Avec Jean-Michel Vernochet sur Radio Courtoisie.


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18.09.2013

Après un bref survol du rapport de force en Syrie, Jean-Michel Vernochet présente une jeune idéologie (quoique âgée de deux siècles et demi) sans laquelle les tensions au sein du monde musulman sont difficilement compréhensibles : il s'agit du wahhabisme. Un rigorisme radical qui entend se substituer à l’Islam traditionnel sous couvert d'un retour à la pureté originelle de la révélation coranique.
Idéologie, et non pas religion puisqu'il est question de l’islamisme mis au service d’ambitions politiques, lequel revêt aujourd'hui de multiples visages selon les lieux et les circonstances…
Un nihilisme foncièrement hostile aux valeurs fondamentales de l’Islam se développe ainsi au sein de la Communauté des Croyants, mais aussi en Europe par l’action corrosive de ces deux "faux amis" de l’Occident que sont le Qatar et l’Arabie saoudite.

Spinoza : l'autre voie de la modernité. Avec Blandine Kriegel à l'Université Paris VIII Vincennes.


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25.06.2015

Spinoza, le plus grand philosophe de l’âge moderne avec Descartes, est toujours en débat. On voudrait montrer ici à travers son parcours de vie, sa politique et sa philosophie, qu’il représente bien l’autre voie de la modernité.
En politique, il est l’une des figures majeures du courant républicain moderne, avec sa défense de la démocratie, de la séparation des pouvoirs, du droit individuel à la liberté de conscience.
En philosophie, il tire de la révolution galiléenne des conclusions opposées à celles de Descartes, en reconstruisant une nouvelle philosophie de l’Être qui ne fait plus de l’homme un être exilé, hors de la nature.
Blandine Kriegel nous propose cette lecture renouvelée du grand philosophe d'Amsterdam.

Les dominicains précurseurs des Droits de l'Homme. Avec Ignace Berten sur la Radio Chrétienne Francophone.


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04.2012

- 1_3 : En 1511, le dominicain Antonio Montesinos condamne violemment le traitement que les Espagnols infligent aux Indiens.
Nous sommes à Hispaniola, future Saint-Domingue, découverte en 1492 par Christophe Colomb. Une population de colons s'installe dans l'île dans le but d'exploiter les mines d'or de la région, et pour ce faire, la Couronne d'Espagne répartit entre eux les territoires et les nomme propriétaires de ces terres ainsi que des indigènes qui y vivent. Les indiens se voient donc réduits à l'état de machines humaines, qui s'usent au travail épuisant des mines et que l'on se contente de remplacer lorsqu'ils viennent à mourir.
Témoin d'une telle situation, une communauté de dominicains débarquée sur l'île en 1510 décide d'élever la voix dans ce désert d'inhumanité : l'un des frères prononce à l'église un sermon resté célèbre et dont la mémoire nous a été transmise par Bartolomé de Las Casas. Une parole courageuse dans un contexte où les indigènes sont considérés comme des créatures sans âme et une main d'oeuvre gratuite et inépuisable. Un premier jalon posé dans l'élaboration et la reconnaissance des Droits de l'homme.

 - 2_3 : En entendant le sermon d'Antonio de Montesinos, Bartolomé de Las Casas, colon espagnol, est tout de suite bouleversé, comme touché au coeur. Il entre par la suite chez les dominicains pour défendre la population indienne.
En 1516, Bartolomé de Las Casas est nommé officiellement par le roi d'Espagne Procureur et protecteur universel de tous les Indiens des Indes occidentales. Devenu évêque au Mexique, il tente de mettre en place une répubique indienne autonome. Il oeuvre pour que l'évangélisation ne détruise pas la culture locale. A la cour d'Espagne, il agit ensuite pour la défense des Indiens sur le plan politique. Il y souligne notamment les contradictions d'une évangélisation qui ne laisse pas toute sa place à la liberté.
Si chez Montesinos, la dimension anthropologique est soulevée, avec Bartolomé de Las Casas s'élabore véritablement une théorie des Droits de l'homme. Les populations indiennes doivent pouvoir se soumettre librement à la Couronne d'Espagne. Sa réflexion théologique fondamentale est également très moderne. Las Casas affirme que les Indiens, sincères dans leur culte, rendent un hommage au véritable Dieu. A l'inverse, les colons catholiques sont dénoncés comme idolâtres puisqu'ils servent l'argent et la richesse.
Mais c'est pendant la Controverse de Valladolid que Juan Ginés de Sepúlveda, théologien moraliste, affirme que l'humanité est diverse dans sa dignité. Dans une controverse restée célèbre, il s'oppose à Bartolomé de Las Casas.

 - 3_3 : Franciso de Vitoria a poussé très loin la réflexion théologique et philosophique sur le droits des peuples et des individus. Il est peu connu du grand public mais la salle principale du Siège des Nations Unies à Genève porte aujourd'hui le nom de ce dominicain du XVIème siècle.
Il n'a jamais marché sur le sol américain occupé par les Espagnols. Et pourtant, Francisco de Vitoria, directeur de l'Université de Salamanque, a fait de l'approche éthique et théologique de la colonisation le point central de la réflexion de cette université.
Il développe ses principes sur le droit des personnes et le droit des peuples à partir de la théologie de saint Thomas et de la philosophie d'Aristote, principalement. Francisco de Vitoria insiste sur la liberté et la douceur, mais si le commerce et la liberté d'évangéliser sont empêchés, la guerre est alors pour lui justifiée...

Une série d'émissions animées par Véronique Alzieu.