Alors que les attentats de Paris du 13 novembre dernier sont encore récents, il est déjà nécessaire de s'interroger sur la manière dont ces événements seront exploités par les pouvoirs en place.
Lucien Cerise et François Belliot, deux essayistes spécialistes des questions d'ingénierie sociale et de géopolitique, essaient d'en construire les scénarii les plus probables.
Paul-Marie Couteaux, gaulliste, écrivain et homme politique, débat avec Jean Monneret, historien spécialiste de la guerre d’Algérie, du règlement de la "question algérienne", de l'abandon des harkis, et de la répercussion de ces sujets sur l’actualité.
Un débat courtois et passionnant, sur un sujet rarement abordé dans les médias, entre un partisan et un détracteur de la politique du général de Gaulle.
Pierre-Yves Rougeyron, pour ce grand entretien de novembre, revient premièrement sur les attentats de Paris, leurs causes, leurs conséquences et les réponses qui devraient y être apportées sur le plan politique et militaire.
Dans la seconde partie, l’actualité nationale et internationale est commentée : retour sur le cas Onfray, la proposition Chauprade/Villiers, l'avion russe abattu en Turquie, et la guerre de Syrie.
Pour ce 17ème numéro de L’Heure la plus sombre, les journalistes Vincent et Xavier reçoivent Michel Drac, auteur du livre "Triangulation, repères pour des temps incertains".
Les thématiques abordées dans cet ouvrage permettent de revenir sur l'actualité de la stratégie de la tension en France, en s'attardant sur les attentats du 13 novembre à Paris.
Alors que des forces nombreuses, internes et externes, travaillent à disloquer notre nation, il devient nécessaire de s'interroger sur le devenir des français d'après la France...
Dans le cadre de son "Libre Journal des lycéens", Pascal Lassalle reçoit Michel Drac, essayiste et conférencier, dont les analyses stimulantes -voire provocantes- ont apporté un son nouveau au sein de la mouvance dissidente.
Alors que son dernier livre Triangulation, repères pour des temps incertains vient de paraître, l'occasion était indiquée de dérouler le fil brûlant de l'actualité de ces dernières semaines, entre stratégie(s) de la tension, poussée électorale d'un parti politique de rupture (?), et tenter ainsi de comprendre les perspectives offertes à notre beau pays inscrit dans les enjeux internationaux du moment.
L’histoire n’est jamais finie.
Epreuve fondatrice pour certains Algériens, drame épouvantable pour les pieds-noirs, la guerre d’Algérie fut aussi une guerre civile implacable entre Musulmans partisans ou adversaires de la France. Mais au regard de l’histoire, quand le moment sera venu, elle apparaîtra surtout comme un combat perdu par l’Europe face à l’Afrique pour la défense de sa frontière du Sud. La guerre d’Algérie s’inscrit dans la longue histoire du flux et du reflux européen de part et d’autre de la Méditerranée depuis plus de deux mille ans, depuis Rome et Carthage. Voilà ce que suggère une réflexion ouverte sur la guerre d’Algérie.
Parmi tous ses enseignements, elle montre aussi que l’impensable peut, contre toute attente, advenir. Vers 1960 et au-delà, l’impensable, c’était l’expulsion du million de pieds-noirs d’Algérie. Personne ne l’avait imaginé, pas même le général De Gaulle. Pourtant cela eut lieu en application du précepte “la valise ou le cercueil”.
L’impensable c’était aussi, dans les décennies qui ont suivi l’indépendance, l’arrivée de plusieurs millions d’Algériens en France. L’impensable, aujourd’hui, c’est, par exemple, le retour chez eux de ces Algériens et d’autres immigrés africains. Retenons du passé que l’impensable peut, un beau jour, devenir réalité.
Naguère, le terrorisme était considéré comme une technique d'irréguliers pour forcer à des concessions politiques un adversaire beaucoup plus puissant et le contre-terrorisme était, en général, une affaire de police.
Avec la montée de l'islamisme radical, particulièrement à partir du milieu des années quatre-vingt dix lorsque les Etats-Unis et ses alliés au Moyen-Orient sont désignés comme ennemis, la négociation n'est plus de mise. L'affrontement, comme l'a montré le 11 septembre 2001, est désormais dénué de toute préoccupation tendant à une solution négociée.
En réponse, le contre-terrorisme ne se contente plus d'être une activité policière mais cherche à frapper l'adversaire ou ses alliés réels ou supposés dans leurs citadelles. Ainsi de l'Afghanistan, et plus récemment, de façon machiavélienne, de l'Irak.
L'exposé cherchera, de 1968 à nos jours, à dégager les grandes lignes du phénomène terroriste de la Palestine à l'Irak, en essayant d'en dégager surtout les enjeux politiques.