Réflexions sur l'éthique. Avec Bernard Stiegler pour la Fondation Ostad Elahi.


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11.01.2008

Un entretien où la probèmatique de l'éthique est posée et pensée, notamment en lien avec le milieu qui la voit naître.

Quelle place pour les sciences au XXIe siècle ? Avec Olivier Rey et Etienne Klein à Tunis.


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08.04.2009

A l’aune du XVIIe siècle naissait la science dite moderne, celle initiée par Galilée. Il s’agit désormais de découvrir les lois qui régissent la nature en saisissant toujours plus finement leur langage mathématique. Dès lors, les promesses de la science modernes se veulent gigantesques, fabuleuses. Elles jurent de révéler aux hommes la réalité des hommes. Elles s’engagent même à calmer leurs tourments.
Dans la lignée de Galilée, Descartes affirmait dans le Discours de la méthode que l’homme devait devenir comme maître et possesseur de la nature.
Mais si l’objectif alors recherché était de tirer de la maîtrise technique de la nature un meilleur confort pour les hommes, il semblerait qu’il ait quelque peu dévié. Sans conteste depuis Descartes, notre emprise sur le monde s’est amplifiée de manière prodigieuse à tel point que le développement techno-scientifique s’emballe, nous donnant l’impression d’échapper à notre contrôle.
Comment comprendre le devenir de ce que nous appelons un peu rapidement "la sience" ? Ce projet philosophico-scientifique initié par Galilée et Descartes nous a-t-il mené dans une impasse ?

Les écrans et la jeunesse. Avec Bernard Stiegler à Angoulême.


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13.12.2011

Récemment, dans un article qui n'hésitait pas à affirmer que "la télévision tue", le journal Le Monde se référait à une étude menée par Frederick Zimmerman et Dimitri Christakis, pédiatres de l'université de Washington, qui ont établi un lien direct entre consommation précoce d'images animées et déficit attentionnel, mettant en évidence que la synaptogenèse des cerveaux infantiles était modifiée par le rapport aux images animées.
En France, les enfants passent plus de trois heures et demi par jour devant leurs écrans, soit plus de 1 200 heures par an à regarder la télévision, à surfer sur Internet, à jouer sur leur console ou à envoyer des SMS, contre 900 heures sur les bancs de l'école.
L'objet de la conférence est de réfléchir au devenir des jeunes générations dans notre société marchande et mondialisée, particulièrement face aux écrans.

Modernité et modération. Avec Olivier Rey et Rémi Brague à Répliques sur France Culture.


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17.01.2015

Modérer la modernité reviendrait à imposer une limite, une mesure, à l’hybris technicienne qui, dans son fantasme progressiste, ne peut se penser que dans l'illimitation et la transgression permanente. Cela est-il seulement possible ?
Nous ne pouvons apparemment plus compter sur la philosophie pour nous y aider, car elle a perdu le sens du proportionnel en confiant le domaine du mesurable, du quantitatif, aux scientifiques pour se réserver le domaine du qualitatif : les concepts créés n'ont alors plus aucun lien avec le réel.
D'où pourrait venir la solution ?

Le surhomme, un rêve de l'homme diminué. Avec Olivier Rey à l'Institut Philanthropos.


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13.12.2014

Le transhumanisme n'est compréhensible qu'au sein d'une société où la technique s'est autonomisée, dans la mesure où le sens de son déploiement est sa propre justification.
Comment en sommes-nous arrivé là ? Pourquoi l'être humain actuel ressent-il cette "honte prométhéenne" (Gunther Anders) devant ses propres productions ?
Retour sur l'histoire qui a offert le corps humain comme nouvel espace de conquête aux différentes industries de pointes.

Le transhumanisme : quelle place pour l'homme "diminuée" dans une humanité "augmentée" ? Avec Fabrice Hadjadj et Jean-Marie Le Méné à la faculté Catholique de Lyon.


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25.11.2014

Regards croisés sur la question du transhumanisme et du projet qui se dessine derrière les grandes envolées lyriques de ses défenseurs.
Il est bon de s'interroger sur l'attitude que nous nous devons d'adopter face à cette utopie technophile qui entend produire une nouvelle humanité.

L'homme sans liens. Avec Pierre-Yves Rougeyron au Cercle Aristote.


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10.11.2014

L’anomie de nos sociétés est aujourd’hui un fait sinon largement admis du moins globalement constaté avec une sorte de trépignement qui peut inquiéter. Ces germes de pourrissement social attirent à intervalles réguliers tout ce que la France et les sociétés dites avancées possèdent comme faune sociologique, entomologistes sociaux et autres inspecteurs de dépôt de bilan civilisationnel. Il y a quelque chose d’impudique – comme un fantasme de ruine – à contempler la tragédie avec gourmandise en priant de pouvoir abaisser le puce comme dans les arènes romaines devant la grande curée terminale censée emporter notre communion humaine dégradée en vulgaire vivre-ensemble.
C’est de cet homme délié car déraciné et par la même désincarné que Pierre-Yves Rougeyron nous esquisse ici un portrait.
Délié face à ses semblables, face à tout destin collectif, il est désorienté dans le temps et de l’espace ; venu de rien, il n’entend aller nulle part. Déraciné car ne pouvant plus avoir de rapport à la terre et aux morts ; inapte à se figurer dans une société qui, comme l’avait souligné Auguste Comte, est faite de "plus de morts que de vivants". Désincarné car ce qui fait de nous des êtres charnels, c’est ce qui nous distingue de l’autre à l’échelle individuelle, comme notre peau, ou à l’échelle collective, comme les clans, les nations, les frontières.
Comment en sommes-nous arrivés là ?

Vivre dans une société boursouflée. Avec Olivier Rey au Cercle Aristote.


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17.11.2014

Seul l’imaginaire est peuplé d’êtres monstrueux, c’est-à-dire hors proportions. Car dans la nature, chaque organisme n’est viable qu’à son échelle adéquate : une araignée géante s’asphyxierait, une gazelle de la taille d’une girafe se casserait les pattes… Idem pour les sociétés et les cultures, affirme Olivier Rey !
Ce philosophe et mathématicien nous montre en quoi la question de la "taille" devrait être au centre de la critique de la modernité technicienne et libérale.
Il réhabilite ainsi la célèbre thèse de Leopold Kohr (1909-1994) : "partout où quelque chose ne va pas, quelque chose est trop gros".