C'est en en comprenant le mouvement de la modernité comme déploiement du fétichisme de la marchandise que Francis Cousin commente divers points d'actualité : l'antifascisme, le terrorisme d'Etat, la gauche du capital, la "banlieue de la thune", l'immigration, ou encore la Turquie.
Une manière originale d'insérer ces événements dans une logique qui leur donne sens : la dynamique du capital.
Alors que l'héritage social mis en place au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale par le Conseil National de la Résistance est en passe d'être liquidé, il est intéressant de revenir sur les origines et la composition de ce mouvement.
S'appuyant sur les nombreuses archives de l'époques, l'historienne marxiste Annie Lacroix-Riz nous rappelle le caractère progressiste du programme du Conseil National de la Résistance, et la nécessité d'une défense de ses acquis, à l'époque arrachés à un patronat affaibli par ses compromis dans la collaboration avec l'occupant nazi.
La pauvreté s'est en quelque sorte rapprochée du salariat. C'est ce constat implacable que l'économiste Denis Clerc dresse de la situation des salariés français aujourd'hui.
La toute récente crise financière vient encore aggraver le tableau, en bloquant la croissance économique, déjà limitée, et en faisant peser une lourde menace sur l'emploi.
Les inégalités sociales ne cessent de se creuser.
Lorsque le chômage tend à diminuer, la pauvreté, elle, ne recule pas. Bien au contraire, elle frappe maintenant des travailleurs, des jeunes, qui très souvent subissent des temps partiels imposés, des périodes de chômage, et pour lesquels la protection sociale s'avère impuissante, malgré tout un arsenal d'aides.
Pour Denis Clerc, il est temps de remettre en marche l'état-providence, capable de renouer la cohésion sociale et de réinvestir dans l'emploi.
Une crise financière d’une grande ampleur secoue actuellement notre monde, accompagnée par un risque de récession. Cette crise qui terrasse certains géants financiers fait voler en éclat bien des illusions. Les annonces les plus folles se succèdent : un plan de soutien aux banques de 360 milliards d’euros, création d’un fonds d’investissement souverain à la française, et le discours dominant semble changer.
Il nous paraît bon de nous poser et, loin du brouhaha médiatique, de nous efforcer de mieux décrypter les discours et de comprendre comment on a pu en arriver là.
Serge Halimi revient sur les origines de cette illusion du "marché auto-régulé", illusion qui a contaminé tout le champ politique et médiatique.
Quelle est l'histoire du socialisme français ? Comment la distinguer de l'histoire de la "Gauche" ?
Alors qu'un des deux principaux parti politique français en porte injustement le nom, son histoire peut-elle encore nous inspirer ?
Alain de Benoist nous fait revivre la glorieuse histoire de ce mouvement qui aura été porté par des figures aussi illustres que Georges Sorel ou Edouard Berth.