Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, étudie ici la question raciale et les dynamiques migratoires. Un accent particulier est porté sur la compréhension des origines et de la réalité du racisme anti-blanc.
Ce travail est mené par la lecture de plusieurs livres dont les contenus sont ici exposés clairement.
Depuis le funeste 11 septembre, l'Occident est entré dans une spirale infernale. Dix ans auparavant, il triomphait pourtant du communisme. Comment avons-nous pu passer si vite du triomphalisme à l'angoisse de l'avenir ?
C'est en retraçant les choix politiques qui ont été fait dès après la Seconde Guerre mondiale qu'Olivier Piacentini nous permet de comprendre la trajectoire du déclin que notre civilisation a empruntée, du keynésianisme jusqu'à la tribalisation de nos sociétés.
Alors qu'elle se trouve aujourd'hui à bout de souffle, notre civilisation saura-t-elle trouver les ressources pour survivre et prospérer à nouveau dans un monde plus hostile et périlleux que jamais ?
De nouvelles sciences du comportement humain ne cessent de prendre de l'ampleur et de susciter l'engouement depuis le début des années 1990 : il s'agit des neurosciences cognitives. Leur ambition est de faire de l'exploration du cerveau le moyen de traiter les pathologies mentales (comme la dépression ou la schizophrénie) mais aussi de nombreux problèmes sociaux et éducatifs, comme l'apprentissage ou la maîtrise de ses émotions.
Ces sciences sont-elles devenues le baromètre de nos conduites et de nos vies, prenant la place autrefois occupée par la psychanalyse ? L'homme "neuronal" est-il en passe de remplacer l'homme "social" ?
Alain Ehrenberg montre que l'autorité morale acquise par les neurosciences cognitives tient autant à leurs résultats scientifiques ou médicaux qu'à leur inscription dans un idéal social majeur : celui d'un individu capable de convertir ses handicaps en atouts en exploitant son "potentiel caché". Elles sont la chambre d'écho de nos idéaux d'autonomie.
Le paysage politique est bouleversé depuis une vingtaine d'années mais les politiciens n'ont en général pas compris ce qui se passe : l'ancienne lutte des classes, patrons contre ouvriers, a pratiquement disparu mais une nouvelle lutte des classes est apparue selon de nouveaux clivages où la dimension culturelle l'emporte sur l'économique. Car les trois maux qui affectent la grande majorité de la population sont, aujourd'hui, l'immigration de masse, l'insécurité et la relégation.
Entre la France des parasites et celle qui travaille, il y a une incompréhension croissante. Ceux qui souffrent s'abstiennent ou votent pour les partis populistes. Au contraire, ceux qui profitent des avantages de la mondialisation ont un mépris croissant à l'égard de la France périphérique (Christophe Guilluy) qu'elle juge xénophobe, raciste, inculte et repliée sur un passé mythifié.
La clé pour comprendre la nouvelle sociologie politique est donc celle de la souffrance : ceux qui ne souffrent pas ne comprennent pas et jugent ceux qui souffrent en les condamnant moralement. Cette situation nous prépare de grands bouleversements politiques devant lesquelles les élites restent aveugles...
La parole du peuple sera-t-elle entendue ? Les politiques courageuses qui doivent être mises en oeuvre seront-elles entreprises ?
L'épistémologue Thomas Kuhn utilisa le terme de "paradigme" pour désigner une structuration générale des conceptions admises à un moment donné du temps à propos d'un domaine de l'activité humaine : en l'occurrence, l'activité scientifique, où le progrès procède selon lui par "changements de paradigmes", qui sont autant de "révolutions".
Cette analyse est transposable à l'histoire de l’art, en y incluant non seulement la création des oeuvres mais aussi leur perception et leur réception, tant par les spécialistes que par le grand public. Ainsi prennent sens les grandes controverses artistiques, et notamment celle de l'art contemporain, en tant qu'il rompt, sur tous les plans, avec le paradigme de l'art classique et, surtout, avec celui de l'art moderne...
Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, s'emploie ici à mettre à jour les divers réseaux de pouvoir français.
Personnalités médiatiques, partis politiques, structures semi-clandestines : l'étude de plusieurs ouvrages consacrés à ces objets d'étude et rendus sous forme de notes de lecture nous aide à comprendre la manière dont le pouvoir français est structuré.
Le recul du catholicisme en France depuis les années 1960 est un des faits les plus marquants et pourtant les moins expliqués de notre histoire contemporaine. S'il reste la première religion des Français, le changement est spectaculaire : au milieu des années 1960, 94 % de la génération en France étaient baptisés et 25 % allaient à la messe tous les dimanches ; de nos jours, la pratique dominicale tourne autour de 2 % et les baptisés avant l'âge de 7 ans ne sont plus que 30 %. Comment a-t-on pu en arriver là ?
Au seuil des années 1960 encore, le chanoine Boulard, qui était dans l'Église le grand spécialiste de ces questions, avait conclu à la stabilité globale des taux dans la longue durée. Or, au moment même où prévalaient ces conclusions rassurantes et où s'achevait cette vaste entreprise de modernisation de la religion que fut le concile Vatican II (1962-1965), il a commencé à voir remonter des diocèses, avec une insistance croissante, la rumeur inquiétante du plongeon des courbes.
Guillaume Cuchet a repris l'ensemble du dossier : il propose l'une des premières analyses de sociologie historique approfondie de cette grande rupture religieuse, identifie le rôle déclencheur de Vatican II dans ces évolutions et les situe dans le temps long de la déchristianisation et dans le contexte des évolutions démographiques, sociales et culturelles des décennies d'après-guerre.
Émission "Midi Magazine", animée par Michelle Gaillard.
Qu’est-ce que la politique ? Quels sont ses moyens ? Sa finalité ? C’est à ces questions que le sociologue et le théoricien du politique Julien Freund, prolongateur de l'oeuvre de Carl Schmitt, s’est employé à répondre tout au long de sa vie.
Le philosophe Alain de Benoist nous présente la vie et l'oeuvre de l'un des plus grands universitaires français du XXe siècle.