Michel Foucault, père de la théorie du genre. Avec François Bousquet et Fabrice Moracchini aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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10.11.2015

Et si Michel Foucault nous avait, tous, bernés ? A l'heure de son entrée solennelle en Pléiade, n'est-il pas temps de lui arracher les innombrables masques qui lui assurèrent la plus longue réplique possible sur la scène médiatique alors qu'en off, sa philosophie avait depuis longtemps rendu l'âme ?
Une enquête nécessaire pour comprendre les temps intellectuels qui sont les nôtres.

La sexinquisition. Avec Patrick Gofman chez Jean-Michel Vernochet sur ERFM.


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30.11.2017

Patrick Gofman, dans sa carrière d'écrivain, a commis plus d'un livre hérétique en ces temps de féminisme triomphant... Et c'est en compagnie de Jean-Michel Vernochet qu'il sonne la contre-attaque virile.
Affaire Weinstein, Pizzagate : derrière les actes évidemment condamnables de quelques prédateurs, le féminisme antisocial avance masqué et camoufle sa violence (souvent à ses propres yeux). Il est temps de réagir.

Féminisme, puritanisme et confusion des genres. Avec David L'Epée et Isabelle Suiste pour le Cercle Rébellion à Bordeaux.


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19.05.2018

C'est pour dresser un inventaire critique des mouvements féministes que sont conviés David L'Epée, chroniqueur aux revues Eléments, Krisis et Rébellion, et Isabelle Suiste, chroniqueuse à la revue Rébellion.
Ils interviennent sur le thème du féminisme dans une optique anti-réactionnaire et anti-capitaliste visant à préserver ce qui fait la richesse et la beauté de l'expérience européenne de la sexualité et des genres.

Sade aujourd'hui. Avec Annie Le Brun à l'Ecole des Arts Déco de Paris.


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27.11.2014

Longtemps clandestine, l'œuvre de Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814) est plus que jamais scandaleuse : en balayant avec violence les préjugés moraux, elle remet en cause l'ordre même des choses et nous confronte à un néant ténébreux, vertigineux.
Annie Le Brun, poète, essayiste, inspiratrice et commissaire de l'exposition Sade. Attaquer le soleil du musée d'Orsay, met ici en lumière la révolution de la représentation ouverte par les textes de l'écrivain.

Race, Sexe et Culture. Avec Patrick Tort à la Librairie Tropiques.


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2014

Dans le petit livre d'entretiens avec Régis Meyran qui vient d'être publié, Patrick Tort nous propose un point de vue matérialiste et rationaliste, darwinien et marxiste, sur le vieux débat Nature/Culture, également présenté dans l'opposition Inné/Acquis. 
Cette veille question a malheureusement tourné dernièrement à la pantalonnade sociétale, au fil d'une instrumentalisation politicienne "de tous bords" par les trissotins des obédiences politico-médiatiques "en vogue".
Une mise au point était donc nécessaire.

Que reste-t-il de la liberté de penser ? Avec Natacha Polony et Elisabeth Lévy pour les Eveilleurs d'Espérance à Versailles.


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16.01.2018

Mais que se passe-t-il au pays de Descartes et de Voltaire ? Pourquoi, sous couvert de démocratie, la liberté d'expression s'amenuise-t-elle toujours plus ?
Pour en débattre, sont rassemblées Natacha Polony, journaliste, essayiste et directrice de la chaîne Polony TV, ainsi qu'Elisabeth Lévy, journaliste, essayiste et directrice du journal Causeur.

Freud au quotidien. Avec René Pommier sur Radio Courtoisie.


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04.01.2016

A des degrés divers, tous les livres de Freud prouvent qu'il est fou.
Mais la Psychopathologie de la vie quotidienne prouve qu'il ne l'est pas seulement dans son cabinet de consultation et lorsqu'il prétend soigner des névroses quitte à les inventer de toutes pièces comme pour le petit Hans. Elle prouve qu'il l'est du matin au soir et dans toutes les circonstances les plus ordinaires de la vie de tous les jours.
Elle prouve également que celui que l'on considère volontiers comme un esprit moderne et éclairé, celui que beaucoup célèbrent comme un digne continuateur de l'esprit des Lumières, est, en réalité, profondément superstitieux.
Comme tous les esprits crédules, il se refuse à admettre le rôle pourtant considérable que joue le hasard dans tous les événements de la vie.
Bref, selon René Pommier, la lecture de la Psychopathologie de la vie quotidienne conduit à se demander si Freud n'était pas seulement un maboul accompli, mais aussi, mais d'abord un sombre crétin.

Émission "Psychologie et littérature", animée par le Pr. Quentin Debray.

Théorie du sacrifice. Avec Patrick Tort à la Librairie Tropiques.


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2017

Alors que le sacrifice paraît ne plus poser aux anthropologues de questions démesurément complexes, le sacrifice de soi demeure un mystère. Darwin lecteur de Kant y reconnaît avec ce dernier la forme la plus élevée de la vie morale. Cela le conduit par conséquent -ce qui eût révolté Kant et toute la philosophie- à explorer en naturaliste les manifestations de ses ébauches animales.
La propension auto-sacrificielle est indissociable du choix d'objet. Séduire expose, et qui s'expose se nuit. L'érotisme condamne à l'héroïsme, qui peut être indifféremment récompensé ou puni. La beauté de certains oiseaux mâles à l'époque des parades s'accompagne inévitablement d'un risque de mort sensiblement accru. Mais plus grand est le risque, plus forte aussi est la séduction. Le développement quasi hypertélique des bois du cerf accroît ses chances de conquête sexuelle et diminue simultanément ses chances de survie. Symétriquement, le "sentiment de la beauté" est né chez les femelles lorsque les indices ostensibles de la force des mâles ont commencé à exprimer plus que leur force réelle, en devenant des signes avantageux de cette force, au prix d'un affaiblissement certain, dissimulé sous l'affichage hyperbolique de son contraire.
En montrant comment la force apparente devient plus forte que la force réelle, ou comment les charmes l'emportent sur les armes, Darwin indique en vérité ce qu'est, pour un naturaliste, l'origine du symbolique dans le champ délicat de la compétition amoureuse. Simultanément, il désigne l'origine du mensonge spécial par lequel tel mâle se rend irrésistible en se couvrant d'accessoires susceptibles de le conduire à la mort, et en s'annonçant de la sorte plus fort qu'il ne l'est. Celui qui recherche l'alliance doit se montrer ainsi disposé à mourir.
Le "don de soi" que l'éthique du christianisme place au fondement de l'autosacrifice du Christ peut-il dès lors être sans rapport avec ces modalités primitives de l'alliance ? Le scénario freudien de la "horde primitive", qualifié à tort de "darwinien", où le meurtre politique du père précède et engage le renoncement pulsionnel des fils inventant l'égalité à travers l'institution communautaire de l auto-sacrifice, permet-il d'esquisser une réponse à la grande question de l'origine de la morale ?
En juxtaposant d'une manière subtilement sacrilège le risque couru à travers l'oubli de soi lié aux paradoxes amoureux du monde animal et l'horizon moral kantien de l'auto sacrifice volontaire, Darwin aide d'une manière décisive à concevoir cette réponse.