Qu'avons-nous fait de la "libération sexuelle" ? Quelle est cette liberté qui condamne à choisir en permanence son identité, ses amours, ses pratiques comme n'importe quel produit de consommation ? Et quelles sont les nouvelles contraintes qui en ont émergé ?
Les trois intervenants s'interrogent face aux évolutions des comportements de toutes les classes d'âges devant les injonctions de notre société, notamment les codes transmis par la pornographie.
Méridien Zéro nous propose de revenir sur le drame de Cologne, à savoir les agressions sexuelles et physiques nombreuses commises par des migrants originaires d'Afrique du Nord et du Proche-Orient lors de la nuit de la Saint-Sylvestre de l'année passée.
Pour comprendre les réactions stupéfiantes d'aveuglement des milieux féministes, nous reviendrons sur la généalogie idéologique de ces mouvements à travers la figure de Michel Foucault, icône de la gauche française et européenne.
À la barre et à la technique, Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.
Une table ronde animée par Jean Birnbaum et constituée de trois interventions :
- Claude Hagège : "Amour et langue". La gestuelle, notamment des yeux et des mains, peut tenir lieu de déclaration, mais il n'est de meilleur et plus adéquat canal pour la faire que les mots. Le langage de l'amour est le langage lui-même, ou l'amour lui-même, comme on voudra.
- Fabrice Hadjadj : "Devoir aimer". On connaît la chanson : "Aimez-vous les uns les autres". On nous commande d'aimer. N'est-ce pas une méprise ? Un autre refrain ne nous dit-il pas que l'amour est un "oiseau rebelle" ? Pour sortir de cette apparente contradiction, certains ont cru bon d'opposer Eros et Agapè, le premier relevant de la passion ignorante des règles, le second, de l'accomplissement même de la loi. Et si l'amour venait avec son propre ordre ? Si le sexe lui-même, dans son élan le moins maîtrisé, contenait une exigence que le puritain aussi bien que le libertaire s'efforcent de ne pas entendre ?
- Valérie Gérard : "Une question de géographie ?" Tomber amoureux, c'est désirer vivre une histoire, qu'il sera possible de raconter et de se raconter. Mais s'il s'agit d'histoire, il s'agit aussi de monde - du monde dans lequel s'inscrit l'histoire et qu'elle crée. Elle est en effet d'emblée inséparable de son lieu, de son cadre ; ce qui est désiré et chanté c'est tout un monde - et cette inscription donne à l'histoire sa précarité mais aussi sa consistance. Et lorsqu'il arrive que l'histoire se termine, s'il y a eu quelque chose, et ce qu'il reste, c'est un monde.
En revenant longuement sur la signification profonde de Noël et sur la personne du Christ, Francis Cousin nous rappelle la radicalité du message évangélique, au-delà des impostures que constituent le judaïsme et l'islam.
C'est bien l'amour incarné qui doit guider la communauté de l'être, et qui constitue notre horizon révolutionnaire .
Si le travail du psychanalyste consiste à identifier avec le plus de rigueur possible la subjectivité de son époque, il est alors important de se pencher sur la question du préœdipien.
Et c'est parce que la subjectivité néolibérale agence les avatars de la jouissance d'une manière toute différente de ce que nous avons connu que nous devons reprendre cette question qui fait débat.
PS: la qualité de l'enregistrement audio est mauvaise.
Alors que l'oeuvre de M. Foucault est passée à la postérité, que la Bibliothèque Nationale et la collection la Pléiade l'ont intégrée dans leurs collections, François Bousquet retrace la généalogie de sa pensée, son influence sur la recherche en sciences humaines et sur la théorie du genre. Il analyse enfin les raisons qui lui confèrent une portée historique.
Une enquête nécessaire pour comprendre qui était ce grand "hérétique d'État"...
Pour Evola, l'idéal-type, encore une fois, c'est l'Empire !
Ce n'est pas l'Empire de l'Union européenne, ni la Commission de Bruxelles, ce n'est pas non plus un fédéralisme européen synarchique, technocratique, expertocratique, qui serait aux antipodes d'une conception spirituelle élevée et politique de l'Empire telle qu'Evola l'a souhaitée.
L'Empire européen qu'Evola appelle de ses vœux contre l'empire marchand bruxellois, ou contre la forme la plus totalitaire du marché, est une piste qui reste encore aujourd'hui d'actualité.