Laurent Glauzy s’interroge sur l’implication de la CIA qui, dans l’ombre, participerait à un programme militaire lié à une technologie des OVNIS. Il s’agirait d’un environnement énigmatique autour duquel s’articuleraient de puissants groupes "supra-gouvernementaux" et maçonniques.
Tendons-nous alors vers une religion mondialiste et "syncrétiste" établie sur les dogmes de l’ufologie ?
Entretien réalisé par Gérard Marin.
Daniele Ganser nous raconte ce que fut la mise en place d'unités secrètes de lutte anti-communiste dans l'Europe d'après-guerre.
Ces cellules furent dirigées pour le compte des intérêts atlantistes et permettent de mieux comprendre le sens des années de plombs qui virent s'appliquer diverses stratégies de la tension.
Les bouleversements géopolitiques majeurs survenus depuis la chute du mur de Berlin, puis les attentats du 11 septembre 2001 ont profondément accru le niveau d'incertitude de la vie internationale et les menaces qui pèsent sur nos sociétés. Logiquement, le rôle du renseignement s'en est trouvé renforcé pour la sécurité des États. En conséquence, dans la majorité des pays occidentaux, les moyens attribués aux services ont été considérablement renforcés, illustration du rôle de plus en plus déterminant qu'ils jouent pour détecter les menaces.
Comment la France se situe-t-elle dans cette évolution ? Quelle importance et quels moyens accorde-t-elle au renseignement ? Quelles sont la qualité et l'efficacité de ses services ? Joue-t-elle encore dans la cour des "grands" ou n'est-elle qu'un acteur de second rang ?
Eric Denécé s'attache à analyser en profondeur le renseignement français et n'hésite pas à mettre l'accent sur ses principales faiblesses. Il offre une vision sans concession de la place de nos services et du renseignement français dans les institutions de la Ve République et dresse un panorama unique de nos capacités, des efforts consentis et des progrès réalisés au cours des deux dernières décennies.
Enfin, il met en lumière l'absence dommageable de considération pour le renseignement parmi les élites qui nous gouvernent, lesquelles rejettent toujours cette discipline indispensable à notre stratégie politique et économique.
Par dérision, on l'a appelée la "bombinette" ! La bombe du général de Gaulle ! La bombe atomique française... Cette arme nucléaire que le président français voulait voir expérimenter au plus vite afin que notre pays rejoigne le club très fermé des puissances nucléaires et affiche ainsi spectaculairement son indépendance... Et effectivement, le premier tir est effectué dès le mois de février 1960, c'est à dire tout juste un peu plus d'un an et demi après le retour au pouvoir du général... Succès français, succès gaulliste ! Mais la vérité oblige à dire qu'en cette matière comme dans d'autres, la V° République récolte les fruits que d'autres ont cultivés... C'est en effet Pierre Mendès-France qui, dès 1954, a impulsé les premiers travaux sur la bombe atomique française. Et c'est un autre président du Conseil de la IV° République, Félix Gaillard, qui a pris les mesures nécessaires pour que les premières expérimentations aient lieu au premier trimestre de l'année 1960...
Mais il reste que la paternité de la bombinette est attribuée au général et qu'elle symbolise le retour de la France dans la cour des Grands après des années d'effacement et d'instabilité politique. Alors, pourquoi ce terme moqueur ? Parce que cette première bombe A est d'une puissance relativement faible et que, surtout, elle explose à un moment où les autres nations nucléaires, c'est à dire les États-Unis, l'URSS et la Grande-Bretagne, sont déjà dotées de l'arme thermonucléaire, la bombe H ! Une technologie que les savants français ne possèdent pas encore et qu'ils mettront des années à maîtriser...
Alors que Washington, sous l'impulsion de George Bush, semble vouloir relancer la course aux armements, et qu'on parle d'un climat de guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie, Monsieur X m'a proposé de revenir sur l'histoire de la bombe française. Une aventure scientifique ponctuée de coups de théâtre et de machinations diverses orchestrées par les services secrets.
Les sayanim -informateurs en hébreu- sont des Juifs de la diaspora qui, par "patriotisme", acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes.
Leur nombre en France se situerait, selon les auteurs, autour de trois mille. Ils se recrutent principalement au sein du Bnaï Brit (franc-maçonnerie juive internationale) et autres organisations juives nationales.
Jacob Cohen nous raconte son expérience dans le milieu de la franc-maçonnerie de l'influence de certains lobbies juifs sur la politique française.