La physique quantique. Avec Etienne Klein à la Cité des sciences.


(0)
1957 Vues
0 commentaire
2006

En 1905 apparaissait une nouvelle physique qui allait révolutionner la façon de décrire la matière et ses interactions : la physique quantique.
Avec elle s'ouvraient les portes d'un monde qui n'obéit pas aux lois de la physique classique : l'infiniment petit, avec ses atomes et ses particules. Elle obligea ses pères fondateurs, Einstein, Bohr, Heisenberg et Schrödinger notamment, à rediscuter le déterminisme et les critères de réalité de la physique classique, ainsi que la traditionnelle séparation entre observateur et objet observé.
Pour la première fois dans l'histoire des sciences, une discipline exigeait même que soit mis en oeuvre un travail d'interprétation afin d'être comprise et appliquée : quelle sorte de réalité représente le formalisme quantique ?
Aujourd'hui, quel crédit convient-il d'accorder aux diverses interprétations proposées depuis les années 1920 ? La physique quantique ne laisse pas d'intriguer, de fasciner. d'exaspérer parfois. Elle demeure pourtant méconnue, victime de stéréotypes : on l'invoque pour cautionner tel phénomène étrange, mais on néglige d'en décrire les principes fondamentaux.
Quels sont ces principes qui trouvent des applications toujours plus fascinantes, du laser à la cryptographie quantique, en passant par la téléportation ? D'où provient cette incroyable efficacité de la physique quantique ?

Qu'est-ce qu'un modèle ? Avec Henri Atlan à Télécom Paris Tech.


(0)
1094 Vues
0 commentaire
24.03.2011

L’évolution récente de la biologie a accéléré l’émergence d’une science de la complexité. L’analyse des systèmes complexes a bénéficié du développement de techniques diverses de modélisation communes à plusieurs disciplines.
Mais différentes sortes de modèles n’ont pas les mêmes avantages et inconvénients. De plus, les limites de la modélisation quant aux rapports des modèles à la réalité ne doivent pas être négligées : sous-détermination des modèles par les observations, variabilité et non-reproductibilité.
Une introduction au sujet par le grand biologiste Henri Atlan.

Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Jeudi de l'Imaginaire".

Bertrand Russell et l'athéisme. Avec Jean Bricmont à l'Association Belge des Athées.


(0)
1442 Vues
0 commentaire
04.03.2015

À une époque où les forces principales qui s’opposent dans le monde occidental sont, d’une part, une gauche et une droite démocratiques converties toutes deux au néolibéralisme et, d’autre part, différents courants réactionnaires, les idées de Russell contribuent à maintenir à flot la fragile barque de la raison humaine.
Retour sur la vie et les idées qu'a défendues le grand mathématicien anarchiste anglais.

Simone Weil, juriste du travail. Avec Alain Supiot à l'Université de Nantes.


(0)
1749 Vues
0 commentaire
10.10.2009

Pourquoi travailler ou pourquoi faut-il travailler pour vivre ?
La question reste ambiguë et encore aujourd’hui d’actualité : soit le travail est nécessaire à l’expression de la dignité de l’homme, soit l’expression du travail est réduite à celle d’une activité aliénante à laquelle on se soumet pour vivre.
Alain Supiot tente avec nous de comprendre dans quelles circonstances le travail peut être expérience de la nécessité, ou comment l’organisation sociale peut s’accorder avec l’exercice de la pensée.

Conférence prononcée dans le cadre du colloque "Le travail ou l’expérience de la nécessité", à l’occasion du centenaire de la philosophe Simone Weil.

Qu'est ce qui émerge, et à partir de quoi ? Avec Henri Atlan à l'Institut des Humanités de Paris.


(0)
1571 Vues
0 commentaire
16.06.2014

Comment des structures fonctionnelles aussi complexes que les virus et les réseaux de neurones émergent-elles ? Découlent-elles nécessairement d'un projet intentionnel, voire d'une volonté providentielle ? Ou bien ces ensembles complexes sont-ils capables de s'organiser eux-mêmes ? Henri Atlan tente, dans cette conférence, de répondre à cette question fondamentale.
Démontrant ici toute la richesse du concept d'auto-organisation, il fait apparaître les limites des modèles informatiques adoptés par la génétique depuis des décennies et fait émerger de nouvelles méthodes scientifiques pour modéliser le réel.
D'une redéfinition complète de la cellule à une analyse révolutionnaire des actions volontaires et à une nouvelle conception de l'unité entre le corps et l'esprit, Henri Atlan nous ouvre de nouvelles perspectives pour penser la complexité du vivant et de l'humain.

La gouvernance par les nombres. Avec Alain Supiot à l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes.


(0)
1141 Vues
0 commentaire
24.03.2015

Le sentiment de "malaise dans la civilisation" n’est pas nouveau, mais il a retrouvé aujourd’hui en Europe une intensité sans précédent depuis la seconde guerre mondiale. La saturation de l’espace public par des discours économiques et identitaires est le symptôme d’une crise dont les causes profondes sont institutionnelles. La Loi, la démocratie, l’Etat, et tous les cadres juridiques auxquels nous continuons de nous référer, sont bousculés par la résurgence du vieux rêve occidental d’une harmonie fondée sur le calcul. Réactivé d’abord par le taylorisme et la planification soviétique ce projet scientiste prend aujourd’hui la forme d’une gouvernance par les nombres, qui se déploie sous l’égide de la "globalisation".
La raison du pouvoir n’est plus recherchée dans une instance souveraine transcendant la société, mais dans des normes inhérentes à son bon fonctionnement. Prospère sur ces bases un nouvel idéal normatif, qui vise la réalisation efficace d’objectifs mesurables plutôt que l’obéissance à des lois justes. Porté par la révolution numérique, ce nouvel imaginaire institutionnel est celui d’une société où la loi cède la place au programme et la réglementation à la régulation. Mais dès lors que leur sécurité n’est pas garantie par une loi s’appliquant également à tous, les hommes n’ont plus d’autre issue que de faire allégeance à plus fort qu’eux. Radicalisant l’aspiration à un pouvoir impersonnel, qui caractérisait déjà l’affirmation du règne de la loi, la gouvernance par les nombres donne ainsi paradoxalement le jour à un monde dominé par les liens d’allégeance.

Être de la bonne taille. Avec Olivier Rey à l'Institut d'Etudes Avancées de Nantes.


(0)
1279 Vues
0 commentaire
13.01.2015

Dans un texte intitulé "Être de la bonne taille", le biologiste anglais J.B.S. Haldane a montré qu’il est impossible de dissocier la forme d’un être vivant de sa taille : chaque type de forme vivante, en effet, n’est viable qu’à une certaine échelle. Il est entendu que l’analogie entre sociétés humaines et organismes est à manier avec précaution. Pour autant, l’importance déterminante de la taille pour les organismes devrait nous rendre beaucoup plus attentifs que nous ne le sommes aux questions d’échelle dans l’organisation de nos sociétés.
Selon le penseur austro-américain Leopold Kohr : "À chaque fois que quelque chose ne va pas, quelque chose est trop gros."
Le constat pèche peut-être par sa généralité, mais touche juste quant à la situation présente car, à bien y regarder, la plupart des crises contemporaines (politiques, économiques, écologiques, culturelles) sont liées à des dépassements d’échelle. De ce fait, il paraît plus urgent que jamais de s’interroger sur les causes du dédain affiché par la modernité pour les questions de taille, et sur les moyens d’y remédier, si la chose est possible.

Athéisme ou agnosticisme ? Débat entre Jean Bricmont et Baudoin Decharneux à l'Université Libre de Bruxelles.


(0)
1272 Vues
0 commentaire
25.11.2013

Une conférence-débat qui revient sur la signification des termes athéisme et agnosticisme et des enjeux qui y sont associés aujourd'hui, notamment en ce qui concerne la critique du "dieux-superstition" et du "dieu-métaphysique".

Le débat est organisé par l’Association Belge des Athées et la Maison de la Laïcité de Bruxelles.