Un regard (très) décalé sur le féminisme contemporain. Avec Peggy Sastre à Nantes.


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19.03.2018

Peggy Sastre, journaliste, co-rédactrice de la tribune 100 femmes pour une autre parole publiée dans le Monde et essayiste (Comment l'amour empoisonne les femmes et La domination masculine n'existe pas), nous développe son point de vue très original sur le féminisme.
Contre le retour de l'ordre moral, une cure de rationnalité bienvenue !

Émission "Questions Publiques" prenant place dans le cadre du Printemps des Fameuses et animée par Franck Renaud.

La biosphère Gaïa. Avec Jacques Grinevald pour le Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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27.02.1992

Historien et philosophe du développement des sciences et techniques, Jacques Grinevald nous présente ici la théorie de la biosphère Gaïa.
Pour se faire, il nous introduit à la pensée de James Lovelock, père de l'écologisme, et évoque ses prédécesseurs, notamment le savant russe Vladimir Vernadsky.
Enfin, il décrit les différents courants écologistes qui ont oeuvré au développement d'une vision globale de l'écologie.

Rage against the machine. Avec Bernard Stiegler et Laurent Alexandre sur France Culture.


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30.08.2017

L'humain et la machine doivent-ils être opposés ? Quel impact le progrès technique a-t-il sur nos manières de travailler et comment le travail s'est-il modifié au fil des révolutions industrielles ?
Dans cette émission, ce sont les liens entre travail et progrès technique qui attirent notre attention, tout comme ils ont attiré celle d'auteurs majeurs dont l'incontournable Schumpeter.

Émission "Entendez-vous l'éco ?", animée par Maylis Besserie.

Exorganologie : panser la post-vérité dans la post-démocratie. Un séminaire de Bernard Stiegler pour l'école Pharmakon.


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2018

Dans ce séminaire, Bernard Stiegler poursuit sont de l'exorganogenèse de l'urbanité. Il décrit ainsi la transformation des organes exosomatiques s'agrégeant pour former les exorganismes complexes : les villes, les usines et leurs relations, qui se substituent au lien entre villes et Eglises. Les territoires urbains acquièrent ainsi à l'époque industrielle des traits nouveaux - caractéristiques de l'Anthropocène.
Quelle était la fonction de l'Eglise ? Vieille question sur laquelle Bernard Stiegler revient à l'époque où nous croyons devoir projeter une finalité dans l'Anthropocène et contre l'anthropie en quoi il consiste.
Il faut ici rappeler la finalité de ce séminaire : il s'agit de projeter une sortie de l'Anthropocène, c'est à dire une perspective vers le Néguanthropocène, par la reconstitution d'une macro-économie guidée par ce que nous appelons la néguanthropie comme critère définitoire de la valeur.
L'économie de la néguanthropie, ou anthropie négative n'est pas simplement la translation de l'entropie négative telle que Schrödinger tente de la penser dans l'organique. Le passage à l'exorganique nécessite en effet une reconceptualisation qui dépasse les concepts de néguentropie dans le champ technologique, tels qu'ils sont issus de la théorie de l'information.
Ces conditions exorganiques passent par la question du droit telle qu'elle est liée aux conditions de transformation de la mémoire, et à la circulation de ce que l’on appelle depuis moins de deux siècles l' “information”. Elles donnent à considérer nouvellement la place de l'art, le rôle des archives et leur centralité, la réticulation intra-urbaine et extra-urbaine, telle que s'y produisent des relations d'échelles qui, à notre époque, sont au cœur des "plateformes" devenant biosphériques en mettant en œuvre des technologies de scalabilité.

Phénoménologie des objets temporels audiovisuels. Avec Bernard Stiegler à l'Université de technologie de Compiègne.


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2015

Le système mondial repose désormais intégralement sur les technologies numériques. Une conséquence majeure de cet état de fait est l’intégration fonctionnelle des mnémotechnologies au système de production des biens matériels, ce qui constitue une immense rupture historique : ce sont les dispositifs de production des symboles qui sont désormais totalement absorbés par l’organisation mondiale du commerce et de l’industrie. Les industries culturelles se sont emparées des dispositifs rétentionnels et configurent le temps dans sa forme la plus pure : comme flux de conscience.
C'est en suivant, actualisant la phénoménologie husserlienne et en l'appliquant à l'étude du cinéma que Bernard Stiegler nous montre l’importance de la compréhension du processus d’extériorisation technique de l’imagination qui permet le devenir industriel de l’activité de l’esprit et, partant, sa soumission exclusive aux critères marchands de sélection.

L'histoire, une science humaine ? Avec Johann Chapoutot à l'Université de Toulouse.


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18.05.2018

On parle indifféremment des "sciences humaines et sociales", mais la question se pose pour l'histoire : science humaine ou science sociale ? Peut-on opposer, ou plutôt différencier les deux ?
La question est d'ordre épistémologique (elle porte sur l'inscription dans l'ordre des savoirs), elle est aussi métaphysique ou ontologique : en étudiant l'homme et la femme dans le temps, la femme et l'homme aux prises avec le temps, l'histoire constitue un travail de l'humain sur lui-même qui n'a sans doute pas d’équivalent.

La notion de vérité scientifique. Avec Etienne Klein, Pascal Engel, Marc Mézard et Francis Wolff à l'Ecole Normale Supérieure


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22.01.2016

Le concept de vérité a-t-il encore une validité pratique et théorique aujourd'hui ? Au croisement des sciences et de la philosophie, Etienne Klein, Francis Wolff, Pascal Engel et Marc Mézard confrontent leurs points de vue pour nous aider à mieux cerner la notion de vérité et à comprendre son domaine de validité.

Un atelier-débat s'inscrivant dans la 15e journée de conférences en histoire des sciences et épistémologie/Journée George Bram, animépar Emmanuelle Huisman-Perrin.

Cours méthodiques et populaires de physique. Avec Etienne Klein à la Bibliothèque nationale de France.


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2018

Parce que la science se comprend comme le fruit d'un débat public et d'expériences controlées, et parce qu'elle se veut également méthodique - elle tient tout entière dans la démarche qu'elle met en œuvre pour forger son questionnement -, elle est aussi en constant renouvellement.
Etienne Klein, physicien, professeur à l'Ecole centrale à Paris et directeur du laboratoire de recherche sur les sciences de la matière au Commissariat d'Energie Atomique, docteur en philosophie des sciences, est tout indiqué pour nous exposer les conquêtes récentes et les problématiques de la physique contemporaine.
C'est une démarche de vulgarisation qui fait entrer en résonance physique et philosophie à vocation populaire parce que l'exercice de la raison qui nous est demandé s'adresse à tous.
Ces "cours méthodiques et populaires" doivent donc permettre à un large public de se familiariser avec la physique, ses grands noms et ses thématiques incontournables.