Comment dépasser la crise – politique, économique, morale, esthétique, subjective, etc. – qui affecte aujourd’hui tous les aspects de la vie en société ?
Après avoir subi au 20e siècle des séismes dévastateurs de nature différente, comment la civilisation occidentale peut-elle se refonder ?
L’auteur s’interroge, en tant que philosophe et citoyen, sur les moyens de résister au dernier totalitarisme en date : le néolibéralisme.
Faut-il, après les avoir dépoussiérés, en revenir aux grands récits venus l’un de Jérusalem –avec les monothéismes–, l’autre de la Grèce –avec le Logos et la raison philosophique ?
Il est en tout cas temps de trouver une issue. Celle, possible, que propose l’auteur : faire enfin advenir un individu qui, rejetant les comportements grégaies sans pour autant adopter une attitude égoïste, deviendrait enfin "sympathique", c’est-à-dire libre et ouvert à l’autre.
Pour comprendre les positionnements de l'Eglise Catholique en matière de sexualité, il est nécessaire de faire un retour sur deux millénaires d’histoire des doctrines et des comportements de l’Église catholique en face du mariage et plus largement des multiples défis de la sexualité, de la contrainte ou de la liberté des corps. André Vauchez, qui s'exprime ici sur le sujet, est l'ancien directeur de l’École française de Rome. Outre ses travaux sur la spiritualité et la sainteté au Moyen-âge, il a organisé et dirigé une Histoire du christianisme et un Dictionnaire encyclopédique du Moyen-âge.
Le sujet n’est pas une création moderne. Ce n’est pas davantage un concept psychologique. Moins encore l’invention de Descartes.
C’est le produit d’une série de déplacements, de transformations et de refontes d’un réseau de notions. Une histoire de la subjectivité ne peut donc être qu’une archéologie du sujet.